ROBES-PIERRE Blanche, ROBES-PIERRE NoireOu de la conception maçonnique du pouvoir.(Partie 12)
- jeanbernardritt
- 30 avr. 2021
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ROBES-PIERRE Blanche, ROBES-PIERRE Noire
Ou de la conception maçonnique du pouvoir.
(Partie 12)
TROISIEME PARTTIE : LA LUTTE CONTRE LES « BRAS NUS »
Dans cette troisième partie, enfin, je souhaite donner quelques éléments sur les intérêts défendus par les représentants les plus proches des « bras nus », ceci contre la bourgeoisie et Robespierre.
Robespierre et son groupe ont-ils été incapables de dresser un programme social cohérent ?
« Citoyens, déclarait Billaud le 1° floréal, nous avons promis d’honorer le malheur, il sera bien plus beau de le faire disparaître. ». Tel était déjà le projet social qu’annonçait Saint-Just le 8 ventôse dans son Rapport « Sur les personnes incarcérées » : « Abolissez la mendicité qui déshonore un état libre. », et le 13 ventôse, il lançait la proposition « d’indemniser tous les malheureux avec les biens des ennemis de la révolution. » En ce sens, le décret du 22 floréal complète le maximum général décrété en septembre 1793. Selon Saint-Just il s’agit de rallier les patriotes indigents pour lesquels on n’a encore rien fait, de montrer que le bonheur, « idée neuve en Europe », n’est pas une idée creuse. Ayant pour objectif, comme les décrets de ventôse, de « faire tourner la révolution au profit de ceux qui la soutiennent », elle inaugure aussi un nouveau lien social. Elle réalise les promesses de la Déclaration des droits, et fit des secours publics une « dette » de la société.
LA LUTTE CONTRE LES REPRESENTANTS DES BRAS NUS :
Selon Victor Hugo, dans les Reliquats de Quatre-vingt-Treize, « Le peuple qui suivait Robespierre, c’était le peuple, le peuple qui suivait Danton, c’était la nation […] Le peuple qui suivait Marat, c’était la populace. »
La lutte contre les bras nus a pour objectif d’asseoir la domination de la bourgeoisie.
Fondamentalement conservatrice, la première révolution n’avait ni allégé l’impôt, ni détruit le féodalisme. Elle avait, en revanche, coïncidé avec une paupérisation accrue des masses et un schisme religieux.
La Convention, au nom de la défense de la révolution, s’engagea de plus en plus dans la voie de l’extrémisme. Autour de Robespierre, certains commençaient à mettre en cause le libéralisme économique.
Grâce à l’appui ambigu des sans-culottes, les jacobins réussirent à imposer leur dictature.
Les bras nus se dressaient contre la révolution. Ils protestaient contre une révolution inachevée.
Les 730 élus de la Convention firent cependant une politique économique favorable à la propriété privée et à la liberté du commerce des grains, hostile aux émeutes de subsistances et aux troubles agraires. Aucun conventionnel, même à l’extrême gauche, ne s’identifia jamais aux aspirations populaires sur ce point.
La Commune de Paris : les militants parisiens obtinrent le 5 avril, un impôt forcé sur les riches, destiné à financer le pain des pauvres.
A partir de novembre 1793, Robespierre va se poser sous un aspect nouveau, « en guillotinant l’anarchie ». C’est ainsi qu’il appelait les premiers socialistes, Jacques Roux, etc. Au cœur de Paris même, dans les noires et profondes rues ouvrières (les Arcis, Saint Michel) fermentait le socialisme, une révolution sous la révolution. Robespierre s’alarma, frappa, et se perdit…Dès cette heure, il était perdu.
Les enragés, les hébertistes et les babouvistes tentèrent de dépasser le cadre de la révolution bourgeoise. De 1789 à 1794, la révolution a progressé par bonds successifs. Ensuite, la bourgeoisie a empêché les sans-culottes de pousser plus loin.
Fin novembre 1793, puis le 9 thermidor (27 juillet) 1794 sont les points où la révolution atteint son apogée, et où le reflux commence.
Karl Marx : « La théorie devient une force matérielle lorsqu’elle s’empare des masses. » (Critique de la philosophie du droit de Hegel).
Karl Marx : « Des idées ne peuvent jamais mener au-delà d’un ancien état du monde, elles ne peuvent jamais que mener au-delà des idées de l’ancien état de choses. Généralement parlant, des idées ne peuvent rien mener à bonne fin. Pour mener à bonne fin des idées, il faut des hommes qui mettent en jeu une force pratique. » (La Sainte Famille)
Dans les fracas de l’écroulement d’une vieille société, en même temps qu’il faut se battre aux frontières, la contre-révolution est là, partout, avec ses traitres avoués, issus de l’ancien règne des rois et des prêtres, ou cachés en faux révolutionnaires qui ont peur d’être entraînés au-delà de leurs intérêts nés de la révolution.
Ce qui distingue l’avant-garde des sans-culottes des Robespierristes et des Jacobins, c’est déjà une notion de classe, diffuse, certes, et que pour eux les mesures révolutionnaires ne sont pas de circonstance.
Hébert et les hébertistes :
Plébéiens : par plébéiens, j’entends des hommes issus du peuple ou proche du peuple, mais déjà élevés au-dessus du peuple, différenciés de celui-ci, et ayant, par conséquent, des intérêts particuliers distincts des siens. Qu’ils fussent d’origine populaire, comme Chaumette et Rossignol, où qu’ils fussent des bourgeois déclassés comme Hébert et Ronsin, ils n’étaient pas les interprètes directs et authentiques des bras nus.
Les mots d’ordre du mouvement « exagéré », en partie repris de ceux de Jacques Roux et des Enragés sont : répression contre les accapareurs, taxes sur les « riches », création d’armées révolutionnaires, etc. Mis en cause pour ses positions « extrémistes », et pour son soutien à la déchristianisation, Hébert est attaqué par les « Indulgents », mais aussi par Robespierre. En ventôses an II, les Cordeliers dénoncent les « endormeurs » du Comité de salut public et en appellent à une nouvelle insurrection. Le 23 ventôse (13 mars 1794), Hébert et ses amis (Ronsin, Momoro, Vincent, etc.) sont arrêtés. Condamnés à mort par le Tribunal révolutionnaire, ils sont guillotinés le 4 germinal (24 mars), quelques jours avant les Indulgents. Avec ce « drame de germinal », le gouvernement révolutionnaire se coupe d’une partie de son soutien révolutionnaire.
Les sans culottes
Jacques Roux, Théophile Leclerc, Jean Varlet. Les représentants principaux du mouvement révolutionnaire populaire.
Il y a une différence entre les Jacobins (dont Robespierre) et les enragés. L’idéal des enragés n’est pas une société où richesse et pauvreté – avec moins d’écarts – s’équilibreraient harmonieusement. Ils ont bien senti que la richesse, en soi, était contre-révolutionnaire par les pouvoirs économiques et politiques qu’elle réservait à une minorité. Ce qu’ils souhaitent – mais il faut se sortir d’abord de la guerre, de la famine latente – c’est un bien-être en progression.
Il y a donc des antagonismes entre les « hommes d’Etat », qui avaient à établir les armes à la main, la république bourgeoise, et les enragés qui, alors même que la république bourgeoise n’était pas assurée, tendaient vers une république populaire, sans avoir les moyens, eux, de faire de ce peuple – en immense majorité paysan – la classe dominante. Et ceci, en grande partie, à cause de la puissance de l’Eglise, objectivement alliée à la bourgeoisie possédante.
Dès avant l’ouverture des Etats généraux, de nombreux auteurs opposent le riche et le pauvre tiers-états et estiment à l’approche des élections, en ce début de 1789, que les pauvres ne seront représentés que par des gens qui sont en opposition d’intérêt avec eux. Ce qui sera effectivement le cas.
Exemple : le Chevalier de Moret, dans une lettre adressée à Necker en 1789 : « Cette classe du Tiers-Etat de la ville de Paris, dont les individus paient au-dessous de six livres de capitation… la dite-classe est sans contredit la plus nombreuse de la capitale, la plus utile et la plus précieuse à l’Etat. C’est elle en un mot, qui convertissant en or les matières les plus abjectes, est l’âme du commerce, donne l’existence et enrichit l’autre classe du Tiers-Etat. »
Les enragés, Jacques Roux, Théophile Leclerc, Jean Varlet furent en 1793, les interprètes directs et authentiques du mouvement des masses. Pour Karl Marx, ils furent « les représentants principaux du mouvement révolutionnaire ».
Saint-Juste : « Les malheureux sont les puissances de la terre ; ils ont le droit de parler en maîtres aux gouvernements qui les négligent. »
Avec Gracchus Babeuf, tous quatre présentent un certain nombre de points communs. Ils avaient fait de bonnes études. Jacques Roux appartenait à une famille aisée. Il était fils d’un officier devenu magistrat. S’étant fait prêtre, il avait enseigné la philosophie et la physique expérimentale dans divers séminaires, pour exercer ensuite la fonction d’aumônier dans un château. Leclerc, fils d’un ingénieur des Ponts et Chaussées, avait reçu une certaine instruction. Varlet, commis des postes, appartenait également à une « bonne famille ». Il possédait un revenu annuel de 5800 livres et avait été un brillant élève du collège d’Harcourt. Babeuf, fils d’un officier, et lui-même arpenteur-géomètre et spécialiste du droit féodal, était fort instruit.
Ils entrevirent que la guerre – la guerre bourgeoise, la guerre pour la suprématie commerciale – aggravent la condition des bras nus ; ils aperçurent la grande escroquerie de l’inflation, source de profils inouïs pour le riche, ruineuse pour le pauvre.
Jacques Roux, le 25 juin 1793 : « La liberté n’est qu’un vain fantôme, quand une classe d’hommes peut affamer l’autre impunément. L’égalité n’est qu’un vain fantôme, quand le riche, par le monopole, exerce le droit de vie et de mort sur son semblable. La république n’est qu’un vain fantôme, quand la contre-révolution s’opère de jour en jour par le prix des denrées auquel les trois quarts des citoyens ne peuvent atteindre sans verser des larmes. […]. Les riches […], depuis quatre ans, ont profité des avantages de la révolution. L’aristocratie marchande, plus terrible que l’aristocratie nobiliaire et sacerdotale, s’est fait un jeu cruel d’envahir les fortunes individuelles et les trésors de la république. […]. ». « Les biens du clergé et les domaines nationaux ont presque tous passé dans les mains de personnes enrichies du sang de la veuve et de l’orphelin. »
Ne pouvant sortir du cadre de la propriété privée, les enragés se contentèrent de réclamer des mesures destinées à limiter, et non à supprimer, les effets du système capitaliste alors naissant.
Société des Amis de la Liberté et de l’Egalité – Séance du 5 aout 1793 – Contre Jacques Roux et Leclerc.
Revenant sur la proposition de Danton à la Convention, le 1° août, d’ériger le Comité de salut public en gouvernement provisoire, Vincent, secrétaire général du ministère de la guerre, la considère « comme attentatoire à la souveraineté du peuple, comme émanée de conspirateurs ». La vivacité de ces attaques amena une riposte immédiate de Robespierre. Délaissant Vincent, dont il sait la forte position au ministère de la guerre, mais l’audience bien moindre auprès des sans-culottes, Robespierre attaque Jacques Roux et Leclerc, adversaires plus redoutables par le rayonnement de leurs journaux dans les sections et dont les attaques systématiques contre’ contre la politique gouvernementale risquaient d’entraîner la sans-culotterie.
Leclerc répliqua le 8 août, dans son Ami du peuple, en dénonçant le « système de calomnie dirigé contre les vrais amis de la liberté ». Dans son numéro suivant, il mettait Robespierre au défi de prouver ses accusations. Quant à Jacques Roux, il ne daigna pas répondre et poursuivit avec une vigueur accrue sa campagne contre les agioteurs et les accapareurs.
Robespierre : « …Ces deux hommes, dénoncés par Marat, comme des intrigants, deux émissaires de Cobourg ou de Pitt qui, pour mieux empoisonner les sources de la crédulité populaire, ont pris, pour séduire le nom de Marat. »
Gracchus Babeuf et le communisme primitif :
« La révolution française n’est que l’avant-courrière d’une autre révolution, bien plus grande, bien plus solennelle et qui sera la dernière. » (Manifeste des Egaux, 1796).
La période de la chute des Girondins (31 mai 1793) à l’exécution de Babeuf (27 mai 1797) : c’est au cours de cette période que la lutte de classes entre bourgeois et sans-culottes, première manifestation de la lutte de classes modernes entre bourgeois et prolétaires, fait son apparition.
Babeuf représente les paysans pauvres. Or, la paysannerie pauvre avait sur la question de la propriété une position plus hardie que la sans-culotterie urbaine.
Babeuf : « Réveiller Robespierre… c’est réveiller tous les patriotes énergiques de la République et avec eux le peuple qui autrefois n’écoutait et ne suivait qu’eux… Le robespierrisme est la démocratie, et ces deux morts sont parfaitement identiques ; donc en relevant le robespierrisme vous êtes sûr de relever la démocratie.
La Révolution française est une guerre déclarée entre les politiciens et les plébéiens, entre les riches et les pauvres.
Tout ce que possèdent ceux qui ont au-delà de leur quote-part individuelle de ces biens de la société est vol et usurpation, il est donc juste de leur reprendre. »
Dolivier, curé de Mauchamp, en 1790, voulait conférer la propriété du sol à la communauté : « La terre doit être considérée comme le grand communal de la nature. […] Les nations seules et, par sous-division, les communes, sont véritablement propriétaires de leur terrain. » A chaque individu serait reconnu « son droit de partage au grand communal », mais il ne cultiverait la terre qu’en possession viagère, la propriété du sol restant entre les mains de la communauté ». Babeuf fit sienne cette conception. La loi agraire, telle qu’il la comprenait, « cette loi que redoutent et sentent bien venir les riches », cette loi dans laquelle il voyait « le corollaire de toutes les lois », combinait le partage des terres avec la propriété commune de la terre et son inaliénabilité : collective, la propriété du sol, individuelle son exploitation.
En 1789, le tiers-état, l’emportant sur l’aristocratie, abolit les privilèges et l’autorité seigneuriale : la déclaration des droits de l’homme et du citoyen proclame que, désormais, tous les Français étaient égaux devant la loi. Mais ceux qui, bientôt prirent le nom de sans-culotte, ne tardèrent pas à constater que l’ordre nouveau, conservant l’inégale répartition des richesses et procurant ainsi à la bourgeoisie la maîtrise politique et économique, ne les délivrait pas de l’assujettissement. Dans ce conflit de classe, Buonarroti et Babeuf embrassèrent la cause populaire.
Toutefois, aux prises avec les contre-révolutionnaires alliés à l’étranger, une partie de la bourgeoisie, Montagnards et Jacobins, eurent recours aux sans-culottes pour s’emparer du pouvoir, en sorte que la politique du gouvernement révolutionnaire qu’ils formèrent répondit dans une certaine mesure aux vœux de leurs alliés. Sans oublier de rappeler que le Comité de Salut public asura la victoire de la révolution, c’est sur la portée sociale de son œuvre que Buonarroti fixe son attention : non sans raison, il en attribue le mérite à Robespierre et à Saint-Just, et ainsi estime-t-il que le 9 Thermidor interrompit l’évolution démocratique de la république. Sa vénération pour la mémoire de l’Incorruptible est telle que dans ses écrits, il incite à imaginer que les robespierristes furent des communistes avant la lettre, mais il laisse ignorer qu’ils s’associèrent à leurs collègues pour proscrire les enragés et les chefs populaires qu’on a coutume d’appeler hébertistes, en quoi ils contribuèrent en partie à leur propre perte.
Entre Robespierre et Babeuf, il y a à la fois filiation, mais aussi dépassement.
Les robespierristes, et d’autres révolutionnaires avant eux, avaient rêvé de multiplier les propriétaires, parce qu’à leurs yeux la propriété garantissait la liberté de l’individu, comme aussi d’ailleurs la paix sociale et la tranquillité de la bourgeoisie. Depuis le 9 Thermidor, Buonarroti et Babeuf estimaient l’échec patent ; au surplus, accroître le nombre des propriétaires ne constituait qu’un palliatif : l’inégalité sociale résultait de l’appropriation individuelle et héréditaire des moyens de production ; le mal, plus profond, ne comportait d’autre remède que leur attribution à la communauté.
En tant que théoriciens, il s’en faut qu’ils fussent les premiers à la prôner. Au XVIII° siècle, Rousseau, Morelly, Mably, entre autres, en firent l’éloge et o, leur découvre des prédécesseurs jusque dans l’antiquité.
Depuis 1789, la bourgeoisie redoutait la « loi agraire », expression empruntée à l’histoire romaine au cours de laquelle on partagea plusieurs fois, entre les citoyens et les citoyens pauvres, les terres que la conquête et les confiscations laissaient à la disposition de la république ; bien différente était la loi agraire qu’on dénonçait maintenant : elle aurait partagé les propriétés privées entre tous les citoyens. La Convention avait prononcé la peine capitale contre ceux qui la prêcheraient ; jusqu’en 1848, et plus tard, les socialistes se sont vus de ce chef affublés du surnom de « partageux ».
Sylvain Maréchal, dans un livre intitulé L’Homme sans Dieu : « Je n’aime pas les rois mais j’aime encore moins les riches… Vous décrétez l’abolition de la noblesse, mais vous conservez l’état respectif des pauvres et des riches, des maîtres et des valets ; vous défendez aux premiers les armoiries, vous déchargez les seconds de leurs livrées mais ces distinctions ne sont que des simulacres, vous ne touchez pas aux réalités… »
POURQUOI LA CHUTE DE ROBESPIERRE ?
Le 9 Thermidor ’27 juillet 1794), Robespierre fut renversé et ce jour inaugure une période de réaction qui débouche sur le premier Empire.
Il convient d’observer le 9 Thermidor dans la suite des diverses ruptures ou péripéties qui ont précédé ou suivi : Girondins, Brissotins, Hébertistes, Dantonistes, …Après les Robespierristes, les Babouvistes ?...
Le mot du conventionnel Baudot dans ses Notes historiques : « Dans la lutte du 9 thermidor, il ne fut pas question de principes, mais de tuer. La mort de Robespierre était devenue une nécessité. En cas de succès de son côté, je suis persuadé qu’il aurait peu tardé à être mis à mort au milieu des conflits d’une guerre civile. »
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