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Partie 43 CHANT GLORIEUX DE CELUI QUI VIENT

  • jeanbernardritt
  • il y a 2 heures
  • 16 min de lecture

Partie 43 CHANT GLORIEUX DE CELUI QUI VIENT


Voici une revendication qui devrait convenir à 99 % des français, car elle va dans le sens de la restauration du pouvoir d’achat de tous les travailleurs et retraités : le maintien du revenu net, les impôts déduits à la source étant pris en charge par les entreprises et l’État. Cela rétablit aussi la justice sociale par rapport au 1% des plus riches, qui, en quelques semaines, ont vu la suppression de l’ISF. Et un retour forfaitaire, pour ceux qui ne payent pas d’impôts ! Mesure de justice fiscale, simple à comprendre, universelle (égalité de tous devant l’impôt) et qui traduit l’idée essentielle suivante : tous les français, et non seulement une classe de privilégiés, sont actionnaires de la France ! Donc : « Maintien du revenu de tous les français ! Prise en charge du prélèvement de l’impôt à la source par les entreprises et par l’État ! » Prélèvement à la source : Maintien du revenu total. Prise en charge du prélèvement par les entreprises et l’État. Compensation pour ceux qui sont exonérés d’impôts sur le revenu.

La classe dirigeante, (les très riches) est sourde et aveugle. Elle n'a pas de cœur, elle ne comprend rien et elle ne voit rien venir. La classe moyenne (les gilets jaunes) est en cours d'appauvrissement et de paupérisation: elle se révolte, se rebiffe, et a encore l'illusion de pouvoir faire faire machine arrière à l'histoire, en retrouvant le système de vie aisé d'avant, celle du XX° siècle. Quitte à se tourner vers des solutions extrêmes, comme Marine Le Pen. Dans les faits, cette classe moyenne vit déjà comme les gens de la cité (difficile de boucler la fin du mois, découverts bancaires, etc.).Mais dans sa tête, elle conserve des illusions petites bourgeoises de retour possible à un ordre ancien plus opulent (quand la société pouvait encore partager les miettes du gâteau). Mais demain, qu'elle le veuille ou non, elle sera obligée d'adopter aussi la façon de penser comme les gens de la cité. Et alors ce sera le grand chamboulement. L'union de tous les pauvres (anciens de la classe moyenne et gens des cités) contre les très riches.


CHAPITRE UN : LE PEUPLE EST TOUT.

Si le Peuple est TOUT, cela signifie, inversement, que la classe bourgeoise n’est RIEN. Après avoir mis à bas le système féodal, et construit jusqu’à son terme le système capitaliste, la bourgeoisie a rempli son rôle historique, et elle peut donc disparaître de la scène de l’Histoire, en s’intégrant au sein du Peuple, tout comme la noblesse s’est intégrée petit à petit au sein, soit du Peuple, soit de la classe bourgeoise.

Indéniablement, du point de vue économique (infrastructure), le peuple est TOUT, et il faut que l’ensemble du Peuple prenne conscience de cela. Car c’est le Peuple, et lui seul, qui fabrique toutes les richesses.

Aujourd’hui, le Peuple reste encadré par une classe bourgeoise qui a organisé l’économie à son avantage, et qui s’accapare l’essentiel des richesses, au nom du droit bourgeois de la propriété. Le système capitaliste prend presque TOUT au peuple, ce presque TOUT étant accaparé par la classe bourgeoise, qui ne laisse au Peuple que les miettes – miettes importantes lors des périodes d’expansion (« Trente Glorieuses », 1945-1975), grâce à l’exploitation impérialiste à outrance des pays en voie de développement, ou lorsque le Peuple réussit à grappiller des avantages par ses luttes, -- ou miettes moins importantes lors des périodes de crises (« Quarante-quatre Piteuses », 1975-2019), ou par la montée en puissance et la résistance à l’exploitation des pays émergents, et lutte pour leur indépendance des pays en voie de développement, ou parce que le mouvement social est en retrait quant aux luttes sociales.

La bourgeoisie, et en particulier les hyper riches, sont devenus aujourd’hui une classe parasite, qui accumule l’essentiel des richesses créées par le Peuple.

La société se scinde donc en une caste de personnes de plus en plus riches, complètement déconnectée de la réalité sociale, cosmopolite, d’un côté, et une masse immense de personnes qui compte un contingent de plus en plus important de personnes de plus en plus pauvres, de l’autre côté.

Dans tout son comportement, la bourgeoisie est inhumaine, individualiste, anarchique et méprisante à l’égard du Peuple. Mais bien évidemment, elle est fortement organisée, solidaire et structurée, en tant que classe, pour défendre ses propres intérêts.

Mais ce qu’elle ne cache pas, car cela est devenu évident, criant même : la bourgeoisie, inhumaine et méprisante, refuse de se mélanger avec le Peuple, dans toutes les structures sociales (logements, quartiers, écoles, etc.). Son seul objectif, c’est de gagner de l’argent, et la poursuite de cette seule valeur conduit à une véritable chasse aux pauvres et aux démunis, tant en France métropolitaine, que dans les colonies outre-mer, et les divers pays où elle intervient.

La bourgeoisie est devenue incapable d’assurer l’ordre (ordre social, travail pour tous, sécurité, éducation pour tous, logement décent pour tous, etc.). Dans le cadre d’un capitalisme décadent, qui n’est plus en phase avec l’infrastructure, la bourgeoisie ne parvient plus à assurer le bon fonctionnement de toute la société, et cela se voit et se ressent de plus en plus : il est donc plus que temps pour elle de disparaître en tant que classe sociale, afin de laisser tous les leviers de commande au Peuple seul.

Les gilets jaunes, ce sont les classes moyennes, qui ont peur d'être paupérisées (déclassées et appauvries, c'est-à-dire mises au niveau des gens des cités), et qui ont affaire à la violence policière sans retenue d'un pouvoir aux abois. Mais il ne faut pas oublier les classes laborieuse, dans les quartiers populaires, qui, pour le moment, sont pacifiques, et ne bougent pas encore, mais qui connaissent depuis des décennies, cette violence policière, et l'application de près de quinze "lois sécuritaires" mises en place par les gouvernement successifs de Chirac à Macron. Il est bon, même si c'est à coup de grenades lacrymogène, de grenades offensives, de canon à eau, et de tonfa, que les classes moyennes se réveillent! C'est la démocratie, qu'il faut réinstaurer! Avec la justice sociale et fiscale!


Première question : Qu’est-ce qui a conduit à la situation d’aujourd’hui ? A savoir, une classe bourgeoise qui est devenue parasitaire, mais qui possède TOUT, et un Peuple laborieux, mais qui n’a RIEN ? Comment en est-on arrivé à un tel état de choses ?

La bourgeoisie a su s’emparer de la notion de « représentation » (y compris dans le cadre du suffrage universel) et en faire une arme lui permettant de s’emparer de tous les pouvoirs politiques, dépossédant le Peuple de tout pouvoir.

Bien évidemment, il ne s’agit pas d’être opposé, par principe, à toute forme d’élections. Mais les élections conduites par la bourgeoisie sont pipées : elle ne débouchent que sur la dictature bourgeoise, c’est-à-dire sur la dictature d’une extrême minorité sur la grande majorité du Peuple, en masquant cela sous un dehors soi-disant « démocratique ». Seules des élections, organisées et contrôlées par le Peuple, peuvent être justes et démocratiques.

Cela ne signifie pas, non plus, que le Peuple ne doit pas, par principe, participer aux élections bourgeoisies. Bien au contraire. Mais cette participation doit se faire sous la direction d’un parti véritablement révolutionnaire et communiste, comme cela a été le cas par le Parti Communiste Français de 1921 à 1953, avant que ce parti ne tombe dans la fange du révisionnisme et de la trahison de la classe ouvrière.

Et pourquoi le peuple, qui sait aussi s’organiser, ne participerait-il pas aux élections , notamment européennes de 2019, et municipales de 2020, ne serait-ce que pour prendre une pleine conscience et connaissance des conditions dans lesquelles la classe bourgeoise gère les affaires publiques aujourd’hui ?

Seconde question : Pourquoi la métamorphose (résolution de la contradiction Travail-Capital, ou infrastructure-superstructure) ou : De RIEN, le Peuple devient TOUT, et de TOUT, la classe bourgeoise est réduite à RIEN, ne s’est-elle pas produite ?

Les causes sont

Du point de vue des causes subjectives, on peut en pointer au moins trois :

  • Un parti pseudo-communiste (le Parti « communiste » français), qui, à partir de 1953, n’a jamais rien fait pour placer le Peuple en situation d’accéder à tous les pouvoirs, de 1954 à nos jours. Chaque fois qu’un mouvement social a pris de l’importance, le P »C »F et la CGT étaient là pour aider à éteindre l’incendie (1968, etc.). Il faut bien étudier le passé, pour éviter la répétition de celui-ci, et préparer l’avenir. Le passé du P »C »F doit être connu, pour ne pas le reproduire. Pourquoi la classe ouvrière se détourne-t-elle de ce parti, et rejoint même parfois le fascisme (comme c’est le cas dans le Nord-Pas-de-Calais) ? C’est un petit-fils d’un mineur communiste, militant exemplaire qui a combattu contre le fascisme, qui est devenu maire de Hénin-Beaumont, et bras droit de Marine Le Pen, et un cadre important de l’ancien P »C »F du Pas-de-Calais, qui est devenu un député du Front National, aujourd’hui Rassemblement National ! Que de reniements, et ce ne sont pas les seuls !

Il convient également de bien étudier l’histoire de l’URSS, devenue la Russie des oligarques, après le coup d’État de Khrouchtchev, à la mort de Staline, ainsi que l’histoire de la Chine populaire, devenue une superpuissance fasciste, à la mort de Mao Tsé-toung en 1976 et le coup d’État de Deng Xiaoping.

  • Des syndicats ouvriers et des travailleurs, largement intégrés dans le système bourgeois, acquis depuis toujours, majoritairement, aux théories de l’anarcho-syndicalisme, et qui refusent obstinément de poser les vraies questions politiques et économiques du prolétariat et des travailleurs, qui valent seules une lutte de classe intransigeante : la question du pouvoir dans l’entreprise. Les diverses affaires de corruption qui émaillent les actualités nationales, quant aux mœurs dépravées réelles des dirigeants de ces divers syndicats dits représentatifs, confirment ce diagnostic, s’il en était besoin. Les exemples ne manquent pas : depuis la trahison de la « tsarine » de la CFDT, jusqu’aux divers scandales de vols financiers, ou de fichiers mafieux, à la CGT ou à FO , les subventions versées aux responsables syndicaux par les organisations patronales (UIMM, MEDEF, etc. )… etc.

  • Des « élus », qui parfois, se disent ou se veulent révolutionnaires, comme ceux de la « France Insoumise » aujourd’hui, mais qui demeurent dans la logique du système capitaliste. Ce sont sans doute ces « élus »-là qu’il faudra, très vite, de suite, en fonction de la marche du mouvement révolutionnaire, mettre de côté, afin que la révolution prolétarienne puisse aller le plus loin possible (jusqu’au bout) de sa logique.

Du côté de la classe bourgeoise, il y a une classe politique corrompue, qui ne dit jamais la vérité, mais qui déguise celle-ci de mille apprêts, afin de tromper son monde. Il faut, très vite, interdire à cette classe politique corrompue, l’accès aux fonctions publiques et aux mandats électifs, comme cela a été fait, lors de la grande révolution bourgeoise de 1789, en interdisant aux députés de la première assemblée nationale de se représenter au scrutin de la seconde assemblée. Comment peut-on laisser à une classe politique, qui comprend de nombreux corrompus, jamais vraiment condamnés par la justice bourgeoise (comme DSK, Pasqua, Balkany, etc.), et qui, dans son ensemble, a failli dans ses diverses misions, la possibilité de se présenter ou se représenter à des mandats qui lui servent à s’enrichir individuellement et qu’elle ne met jamais au service du Peuple ?



Partie 44 CHANT GLORIEUX DE CELUI QUI VIENT


Que signifie la notion de « représentation », notamment dans le cadre de la « démocratie » dite représentative, en régime bourgeois ?

On ne peut que constater que la gestion des entreprises est le domaine réservé du patronat, donc de la classe bourgeoise (surtout grande, mais aussi moyenne et petite bourgeoisie), qui, pour mieux encadrer les travailleurs et les ouvriers, a su mettre en place toute une couche de syndicalistes « jaunes », collaborateurs de classe, soumis aux diktats du patronat.

Il n’y a de cesse que les petits aménagements et arrangements obtenus par les luttes ouvrières, pour participer à la gestion des entreprises, ne soient repris et remis en cause par le patronat. Il n’est que de considérer le peu de succès qu’a obtenu le concept gaulliste de « participation » des travailleurs aux fruits de la croissance dans les entreprises, notamment auprès de la catégorie des grands patrons. Alors que la richesse s’est amplement développée, depuis 1945, il y a, aujourd’hui, en France, de plus en plus de travailleurs pauvres, certains étant obligés de vivre dans leur voiture, ou dans la rue ! Paradoxalement, le Peuple, créateur de toutes les richesses sociales, est tenu à l’écart de la jouissance de ces richesses.

En dehors du secteur privé de l’industrie, il en est de même dans les entreprises du secteur public : Quelle est la participation des enseignants à la gestion de l’école, du lycée, de l’université ? Quelle est la participation des agents de santé à la gestion des hôpitaux ? Quelle est la participation des policiers à la gestion de la sécurité, ou des militaires à la gestion de leur corporation ? Ceci malgré la participation, à de nombreuses reprises, d’ « élus » se prétendant « socialistes », héritiers de Jaurès et Blum : la définition de base du socialisme, c’est bien la création de comités de gestion dans tous les secteurs, non ?

Qu’appelle-t-on « faire de la politique », ainsi que « participer à la vie citoyenne », dans le monde d’aujourd’hui, en France ? Pour le Peuple, cela est réduit à la portion congrue, et même à RIEN, avec la complicité, active et passive, de tous les « élus » de la république bourgeoise, de la base (maires) au sommet de l’État bourgeois (président de la république et parlementaires). Les représentants de la bourgeoise, soi-disant représentants également le Peuple, font bien de la politique, et sont même « propriétaires » de tous les mandats où on fait de la politique, en tant que classe sociale, mais la politique qu’ils font n’est qu’au service de la bourgeoisie et contre le Peuple.

Et dans les faits – ce qui est vécu par le Peuple, et non ce qui est faussement théorisé par les idéologues de la bourgeoise – le Peuple se contente d’être spectateur et non acteur de cette « politique ».

En un mot, la « démocratie » dite « participative », qui se concrétise par des élections à tous les niveaux (dans les entreprises, dans les syndicats, etc., mais surtout dans les divers niveaux administratifs, depuis l’État, avec les élections présidentielles, et parlementaires, etc. jusqu’au niveau de la plus petite commune) ne vise pas à donner TOUT le pouvoir au Peuple (ou à l’expression de la majorité des votants de celui-ci, lors des élections) mais à prendre TOUT le pouvoir au Peuple,et à le transférer et le maintenir au service d’une petite caste, la grande bourgeoisie des monopoles et des finances.

Malgré toutes les manœuvres frauduleuses, il est important que lors des élections bourgeoises, un jury populaire fiable, témoin et juge de la régularité des élections, soit présent dans chaque bureau de vote !

Montesquieu l’avait déjà dit : Le Peuple (« mineur incapable »), incapable de gouverner par lui-même, est dessaisi de toutes ses prérogatives de souveraineté, par les élections. Pour ce faire, il suffit, soit de désigner des candidats membres de la classe dirigeante, soit des candidats inféodés à cette classe dirigeante.

La révolution de 1789 n’a fait que transférer le pouvoir des nobles et du haut clergé, très minoritaires dans la société féodale, à la « pointe » ou à l’avant-garde du Tiers-état, à savoir la nouvelle classe bourgeoise, déjà titulaire de tout le pouvoir économique, mais également minoritaire dans la nouvelle classe capitaliste, qui perdure jusqu’à ce jour.

Rousseau a également analysé cela dans son ouvrage, le « Contrat social ». Selon lui, la souveraineté populaire ne saurait se déléguer à quiconque : elle n’appartient qu’au peuple, qui peut s’en saisir à tout moment, pour l’exercer lui-même directement, en démettant les représentants, ou délégués, qui ont failli, et trahi la volonté populaire.

La légitimité et la souveraineté appartiennent au Peuple, et au Peuple seul, y compris entre deux échéances électorales. Quand la classe dirigeante bafoue les engagements qu’elle a pris lors d’élections, le Peuple n’a jamais hésité à se manifester, par le passé, sur la scène de l’Histoire (1789-1792, 1830, 1848, 1871, 1936, 1968, etc.).

Si l’on étudie l’Histoire, le constat est :

  • Dans certains cas, une classe dominante est remplacée par une autre classe dominante. Ainsi, en 1789, l’aristocratie, qui a fait son temps, est remplacée par la bourgeoisie, plus moderne.

  • Dans d’autres cas, les classes populaires parviennent à s’emparer du pouvoir, et à gérer les affaires en lieu et place de la bourgeoisie, devenue égoïste et incapable. C’est le cas de la Commune de Paris, en 1871 ; ou bien la dictature du prolétariat en URSS, de 1917 à 1953. ou encore, la dictature du prolétariat en Chine populaire de 1949 à 1976.

Ainsi, depuis les années 1980, la bourgeoisie française, minoritaire dans le pays, est devenue incapable de gérer les bien communs : la nourriture est empoisonnée, et source de maladies, du fait des pesticides, glysophates, etc. ; l’eau et l’air sont pollués ; elle présente une incapacité à donner un véritable travail, convenablement rémunéré, à plus de cinq millions de personnes ; elle est la cause d’une dette abyssale et irrationnelle ; les violences urbaines, la sécurité et le terrorisme ne sont pas maîtrisés ; les logements indignes sont nombreux, ainsi que les SDF ; des guerres impériales sont menées en Afrique et en Asie, générant de nombreux mouvements migratoires ; la justice bourgeoise, non équitable pour le Peuple, multiple les déviations de toutes sortes : évasions fiscales, disparues de l’Yonne, affaires non résolues (Boulin, de Broglie, etc.) ; blocage des institutions, et favoritisme, comme l’affaire Benalla ; démocratie dite représentative de plus en plus obsolète ; etc.

Selon Rousseau, (et il prend l’exemple le plus avancé de son temps, au niveau politique, l’Angleterre du XVIII° siècle), un peuple est « libre » pendant la durée des élections : il choisit alors son maître, entre diverses solutions présentées par la classe dominante. Une fois que le Peuple a choisi, et donné une majorité à une fraction de la classe dirigeant du moment, il retourne à l’esclavage, et remet les chaînes d’esclaves.

C’est exactement ce qui se produit aujourd’hui : le Peuple est sommé de choisir entre diverses fractions rivales de représentants de la classe bourgeoise, sur un panel qui va de l’extrême droite à l’extrême gauche. Une fois choisie la caste qui va gérer les affaires communes des capitaliste, le Peuple n’a plus aucune voix au chapitre : il retourne dans le néant de sa vie politique (néant complété par le néant au niveau économique et culturel).

Bien évidemment, d’une élection à l’autre, la caste dirigeante, véritable comité de gestion des affaires et des intérêts de la classe bourgeoise (ayant obtenu, par les élections, le « blanc-seing » populaire), prétend gérer les affaires au nom de l’intérêt général de toute la société. Mais jamais, ou très rarement, la caste dirigeante ne fait un bilan de son activité réelle, au service toujours des plus riches et des grands privilégiés. Jamais aucun élu n’est démis de ses fonctions pour avoir parjuré les bonnes intentions présentées, lors de la campagne électorale, aux suffrages des électeurs.

En quelque sorte, la fonction du suffrage universel, en régime bourgeois, consiste à donner la légitimité à l’une des fractions qui composent la classe bourgeoise.

Il devient évident que seule la remise de TOUS les pouvoirs au Peuple, et à lui seul (pouvoirs économique, politique et culturel) peut clôturer une telle époque d’obscurantisme, et de retour à la barbarie.

Jusqu’à ce résultat (la révolution et l’instauration d’un système nouveau, socialiste, où seuls le Peuple présente des candidats aux élections, candidats ayant un mandat impératif, candidats qui ne sont pas plus rémunérés qu’un ouvrier, mandats qui font l’objet d’un bilan périodique et réel, candidats qui peuvent être démis de leurs fonction par le Peuple), la participation du Peuple aux élections bourgeoises n’a pour objet que de compter les forces populaires, et ceci sous la direction d’un parti communiste authentique.

Regardez de près, ce que signifie véritablement aujourd’hui, la participation du Peuple, à la vie politique, que ce soit au niveau national, ou local, de la cité. Cette participation se caractérise par :

  • Seuls font de la politique, réellement, les « représentants » soi-disant « élus » du Peuple. Les autres citoyens sont passifs. « Ce sont des veaux » disait un grand représentant de la bourgeoisie, de Gaulle.

  • Pour les autres membres de la société, c’est de la politique « spectacle » : ils se contentent de regarder les débats politiques et de société, concernant leur vie quotidienne, à la télévision (média aux mains de la classe dirigeante, et donc manipulée à souhait), et participent, en tant que spectateurs, à des meetings, etc. Mais ils ne gèrent rien, et participent encore moins à la gestion des entreprises.

En conséquence, les hommes politiques (souvent démagogues, qui ne font jamais ce qu’ils disent – une politique au service du Peuple et du Peuple seul – et font ce qu’ils se gardent bien de dire – une politique au service de la bourgeoisie et de la bourgeoisie seule), deviennent, pour le Peuple, tout à fait inaudibles et incompréhensibles, de même que tous les journalistes qui officient dans les médias « officiels », qui ne sont que les porte-paroles des idéologues bourgeois.

Si l’on ajoute à cela la contradiction objective entre une infrastructure économique, de plus en plus socialisée, et une politique, en superstructure, qui demeure bourgeoise et individualisée, il en résulte des hommes politiques bourgeois de plus en plus impuissants. Ils ont beau parler, mettre en œuvre les meilleurs cabinets de communication, pour tenter de valoriser des mesures inadaptées, multiplier les audits, plus rien ne percute. Dans la réalité, qui échappe aux hommes politiques, coupés du peuple, enfermés dans la ouate bourgeoise, tout va à vau-l’eau, et se détraque immanquablement. Et ainsi, la contradiction entre l’infrastructure, déjà socialiste et collectiviste, et la superstructure, que l’on cherche de force à maintenir capitaliste (maintenue à toute force, avec entêtement, dans un état arriéré), s’approfondit démesurément. C’est comme empêcher l’accouchement à toute force d’un monde nouveau, vouloir faire entrer de force dans le ventre de l’ancienne société, le monde destiné à naître.

La seule façon de résoudre cette contradiction, c’est la révolution prolétarienne, c’est-à-dire que le Peuple s’empare avec force et violence, de sa souveraineté – car seul légitime, avec ou sans élections – et gère lui-même l’ensemble de la société, entreprises, cités et nation. Seules les valeurs populaires sont à même de répondre aux nouveaux impératifs de gestion.

Et que l’on ne s’y trompe pas : il en est de même au niveau des villes, grandes et petites, des cités et des quartiers.


CHAPITRE DEUX : DANS L’ORDRE POLITIQUE ET DANS L’ORDRE ECONOMIQUE, LE PEUPLE N’EST RIEN.

Depuis qu’elle a pris la société en main, après des luttes acharnées à la fois contre la noblesse féodale et aussi contre les velléités d’émancipation populaire, la classe bourgeoise, même si elle se garde bien d’en parler publiquement, n’a jamais perdu de vue les richesses économiques qui résultent de sa domination sans exclusive et sans partage, sur les moyens de production. De bric et de broc, au cours de ces luttes, elle a mis en place divers appareils de domination, qui forment l’État bourgeois, la « république bourgeoise » – dont il y a eu, en France, cinq républiques, certains rêvant de l’instauration d’une sixième république, capable de résoudre les principales contradictions –et la « démocratie » bourgeoise. Ces appareils de domination sont multiples : bien évidemment, l’armée et la police, les diverses administrations, les juges, mais aussi l’éducation, les médias, la religion sous divers aspects, la politique extérieure, les partis politiques, les syndicats corporatistes, etc.

Ainsi, partout où il y a une décision importante à prendre, une mesure politique, économique, sociale, culturelle, il y a la marque de la bourgeoisie.

Accaparant tous les pouvoirs économiques, s’appropriant les moyens de production, la bourgeoisie a organisé toute la société uniquement à son profit (chemins de fer, routes, énergies, écologie, etc.), prenant des directives pour tenir le Peuple à l’écart de tous ces rouages.

Mais cette organisation d’une société en faveur des seuls intérêts d’une classe très minoritaire de privilégiés, aux dépens de la grande masse des citoyens, est un modèle qui ne fonctionne plus. Il y a un cri unanime : il faut que la société se réapproprie les moyens de production, déjà socialisés, et les fasse fonctionner enfin au service de tout le Peuple.

D’ailleurs, de plus en plus, la réalité prend le dessus, et la classe bourgeoise, malgré les nombreux moyens dont elle dispose (intelligentsia, universitaires, spécialistes, journalistes à sa solde, moyens médiatiques, etc.) a bien du mal à prétendre, par exemple, aujourd’hui, que les grandes fortunes reposent uniquement sur le travail des pseudo propriétaires de celles-ci, ou même de plusieurs générations de pseudo propriétaires. Cela est encore plus évident dans les pays anciennement communistes, comme la Russie ou la Chine, qui ont vu, en quelques années, l’émergence de très grandes fortunes, aux mains d’oligarques : c’est par la rapine, et le vol des biens publics, que ce sont créés ces grandes fortunes. En France également, les grands monopoles et les holdings, s’ils reposent effectivement sur le Travail, c’est sur le Travail de générations de personnes appartenant au Peuple. Il est donc légitime que tous ces moyens de production reviennent aujourd’hui au Peuple et soient gérés directement par celui-ci.

Que représente, par exemple, l’immense fortune des trois générations Dassault, qui se sont succédées à la tête du groupe, sans le Travail du Peuple, ainsi que les commandes par l’État, et de la politique guerrière et agressive menée par l’État bourgeois à l’extérieur (guerres en Libye, en Irak, en Syrie, au Yémen, etc.), pour le seul développement des profits gigantesques empochés par quelques familles de capitalistes ?

De plus en plus, la classe bourgeoise s’avère incapable de gérer rationnellement ces moyens de travail, afin que ces outils se développent encore, et soient mis véritablement au service des seuls besoins de toute la population nationale, et pas seulement pour créer le luxe et l’opulence pour quelques individus.

Ce n’est que par diverses fictions que la bourgeoisie capitaliste demeure encore à la tête de fortunes colossales et d’empires financiers et industriels, jamais créés par elle-même, ou par son travail, mais créés par le Peuple et par le travail du Peuple. Tous les exemples que l’on peut prendre concourent à démontrer cela, comme la production des armements.


 
 
 

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