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Aimons-nous encore la liberté ? Si oui, comment la défendre ?

  • jeanbernardritt
  • 28 nov.
  • 15 min de lecture

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Aimons-nous encore la liberté ? Si oui, comment la défendre ?


INTRODUCTION

Qu'est-ce que la liberté ?; Qu'est-ce qu'"aimer la liberté" ?

Nécessité libre et contraignante:

"Je dis que cette chose est libre qui existe et agit par la seule nécessité de sa nature, et contrainte cette chose qui est déterminée par une autre à exister et à agir selon une modalité précise et déterminée." (Spinoza, "Lettre LVIII à Schuller").

Le loisir, condition fondamentale de la liberté:

"Le règne de la liberté ne commence, en réalité, que là où cesse le travail imposé par le besoin et la nécessité extérieure; il se trouve donc par nature des choses, en dehors de la sphère de la production matérielle proprement dite. (...) Mais ce domaine est toujours celui de la nécessité. C'est au-delà de ce domaine que commence l'épanouissement de la puissance humaine qui est son propre but, le véritable règne de la liberté." (Karl Marx, "Le Capital" livre I et livre III).

La liberté de l'homme et celle du citoyen:

"En quoi consiste la liberté ? Art.6 La liberté est le pouvoir qui appartient à l'homme de faire ce qui ne nuit pas aux droits d'autrui, ou encore, d'après la Déclaration des droits de l'homme de 1791: La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui.

La liberté est donc le droit de faire tout ce qui ne nuit à personne. Les limites dans lesquelles chacun peut se mouvoir sans nuire à autrui sont définies par la loi, comme la limite qui sépare deux champs est définie par le palis. Il s'agit de la liberté de l'homme en tant que monade isolée, repliée sur elle-même ... " (Karl Marx, "La Question juive" (1844)

La liberté est inaliénable:

"Renoncer à sa liberté c'est renoncer à sa qualité d'homme, aux droits de l'humanité, même à ses devoirs. (...) Une telle renonciation est incompatible avec la nature de l'homme; et c'est ôter toute moralité à ses actions que d'ôter toute liberté à sa volonté." (Jean-Jacques Rousseau "Discours sur l'Inégalité" chap. IV, 1755).

D'un point de vue général, on peut distinguer la liberté individuelle, qui est celle de la personne, ou du citoyen, et la liberté collective, qui est celle d'un groupe, comme un peuple, une société ou une nation.

La liberté individuelle est celle d'une personne qui agit à sa guise, sans être soumise à une contrainte; qui a le pouvoir de se décider, d'agir par soi-même; qui peut disposer de son temps , à son gré, qui n'a pas à travailler.

La liberté du citoyen est celle de la personne qui ne subit aucun pouvoir tyrannique et qui ne subit pas la domination d'une puissance étrangère. L'oppression peut être physique ou morale.

La liberté collective est la condition d'un groupe, peuple , société ou nation qui ne subit pas la contrainte d'un pouvoir tyrannique, qui ne subit pas une domination étrangère. Exemple: le colonialisme.

Qu'est-ce qu'"aimer la liberté" ? "La Liberté guidant le peuple": La liberté s'obtient et se maintient au bout du fusil !

"La liberté ou la mort". Aimer la liberté, c'est considérer celle-ci comme une valeur essentielle, qui appartient à la nature humaine. En conséquence, lorsque la liberté est mise en péril, la réaction immédiate est la lutte pour préserver celle-ci, lutte qui va jusqu'au sacrifice suprême, la mort physique, plutôt que l'esclavage. Au niveau individuel, c'est la lutte contre la servitude, et au niveau d'une société, la lutte pour l'indépendance nationale et contre un pouvoir tyrannique. Mais il y a d'autres formes de mort. Ne dit-on pas que les personne âgées dépendantes, dans notre société, sont "mortes socialement": elles sont des riens, on ne les voit plus, et elles n'existent déjà plus alors qu'elles sont encore vivantes.

C'est pourquoi nous allons examiner la question en deux parties:

1) - Pourquoi, aujourd'hui, en 2025, ici, en France, n'aimons-nous plus la liberté ? - 2) Comment faire pour que la liberté redevienne une partie essentielle de notre être?


Première partie: Pourquoi nous n'aimons plus la liberté?

1 ) Nous n'aimons plus la liberté: exemple du Covid-19

La pandémie de Covid-19, une pandémie d'une , la maladie à coronavirus 2019  (Covid-19), maladie infectieuse émergente est provoquée par le coronavirus SARS-CoV-2 . Elle apparaît le 17 novembre 2019 dans la ville de Wuhan, en Chine centrale, puis  de propage dans le monde entier

Le 11 mars 2020, l' épidémie de Covid-19 est déclarée pandémie par l'OMS.

D'abord, il s'agit de s'opposer à toutes les thèses complotistes. Mais indépendamment de l'aspect médical, il convient d'examiner les effets de la pandémie sur la question de la liberté. Indépendamment de ce qui est arrivé à la France, à savoir un très méchant virus, il convient d'examiner la réponse délirante des autorités publiques et du gouvernement. Ceci en comparant avec de rares pays comme la Suède et la Norvège, qui ont résisté à la propagande ambiante en décidant de n'appliquer que les quelques mesures dont l'utilité a été réellement démontrée scientifiquement, à savoir se laver fréquemment les mains et aérer régulièrement les locaux.

Le climat anxiogène a commencé en France par le discours d'Emmanuel Macron, le 16 mars 2020, disant: "Nous sommes en guerre", répété à six reprises. Il en est suivi une fermeture pour quinze jours de la société tout entière, avec une injonction d'adhésion inconditionnelle à la doxa du Covid. cela est suivi par une traque des dissidents, traités de "complotistes", "covidosceptiques", "anti-masque", "rassurristes", "anti-vax", etc. de la part de quasiment tous les médias. Au nom de l'urgence sanitaire, il est mis fin à toutes les libertés individuelles, sous la supervision d'un "Comité de suivi du Covid", qui prend des décisions anonymes. Il est supposé une forme de consentement et d'acceptation de toute la société, qui renonce notamment à la libre circulation, essentielle à notre bonheur, en rédigeant pour soi, une "Autorisation de sortie" et le port d'un masque (peur de la mort d'autrui ou de soi-même). A un moment, il est même déclaré: "Le port du masque est inutile, mais constitue le seul signe visible de lutte contre le Covid-19".

L'argument de protection de la santé est utilisé pour entériner les mesures les plus iniques et les plus nocives pour la santé des Français. On peut relever les atteintes majeures suivantes, avec une mise entre parenthèse de la Constitution, et sans contrôle d'une autorité représentative:

-Violation de la liberté individuelle, au mépris du contrôle judiciaire à bref délai lorsque des mesures privatives de liberté sont appliquées (confinement forcé de l'ensemble de la population);

-Violation du principe de sauvegarde de la dignité de la personne humaine contre toute forme d’asservissement et de dégradation;

-Violation du principe général du droit de mener une vie familiale normale par l'interdiction d'aller rendre visite à un proche en EHPAD, de restreindre la possibilité d'assister aux funérailles et d'interdire toute possibilité de se réunir en famille;

-Violation de la liberté d'entreprendre et inégalité de traitement;

-Violation du droit de manifester et de se rassembler;

-Violation du droit à l'éducation;

-Violation de la liberté de culte;

-Manipulation de l'opinion afin de faire régner la terreur et troubler l'ordre public;

-Gestion de crise totalement disproportionnée et non conforme aux pratiques habituelles en la matière;

-Épidémie de tests RT-PCR qui ne permettent pas de déterminer si le patient est malade; -etc.

L’État de droit a donc cédé la place à l'arbitraire.

Le terrain était prêt à cette situation. Il suffit de rappeler que la corruption règne dans un système de santé complètement assujetti à la nécessité de faire des bénéfices et non pas de soigner des patients. Le système de santé dans son entier, de la formation des médecins aux protocoles de traitement, est phagocyté par les intérêts économiques de l'industrie pharmaceutique. Les causes de mortalité sont: les maladies cardio-vasculaires, les cancers et les mauvaises pratiques médicales. La prévalence des maladies chroniques explose, la mortalité infantile progresse de nouveau, l'espérance de vie en bonne santé baisse et l'état de santé générale de la population se dégrade au lieu de s'améliorer en Occident.

Ce qui est arrivé avec le Covid-19 ne relève pas tant d'un événement exceptionnel sorti de nulle part que du "dévoilement" (ce qui se dit "apocalypse"), précisément, de ce que notre société était devenue sans forcément que nous en ayons été pleinement conscients.

L'industrie pharmaceutique, la plus puissante au monde avec le complexe militaro-industriel, a aujourd'hui vassalisé les gouvernements et les appareils d’État de nos pays, ainsi que les organisations internationales concernées (OMS, etc.). Les dirigeants des sociétés pharmaceutiques sont obsédés par l'objectif des dividendes versés aux actionnaires -- le seul en fonction duquel leur performance est évaluée.

La crise provoquée par la gestion catastrophique du Covid a permis de limiter drastiquement les libertés et les droits des populations, en imposant un ensemble de mesures de coercition et de contrainte sans utilité propre. Sachant que "les droits suspendus ne sont jamais rendus".

Les nouveaux remèdes mis sur le marché ont comme finalité première de maximiser les profits d'une industrie qui prend désormais toutes les libertés avec l'intégrité de la recherche, le respect de la réglementation, et surtout l'impératif de sécurité des patients (trucage de la science, complicité massive des publications médicales). Par exemple, les injections géniques expérimentales anti-Covid ont été mises sur le marché de manière précipitée et donc inévitablement imprudente. Pour les faire autoriser (avec la complaisance des agences de santé concernées), il a d'ailleurs fallu falsifier les études pour les parer de vertus inexistantes tout en camouflant leurs risques et effets dommageables).

Un autre exemple: on se rappelle le transport d'une région à l'autre de cas de Covid-19, soit par TGV, soit par les airs. Soi disant en raison d'une pénurie d'hôpitaux, alors que, pendant le Covid, on a continué à supprimer des lits d’hôpitaux déjà surchargés, surtout en période hivernale (suppression de 5000 lits, malgré les démentis mensongers des autorités sanitaires).

On a laissé les personnes à risque , privées de soins, se décomposer à domicile, pour finalement les hospitaliser tardivement, les intubant souvent d'emblée (alors que cette procédure est à éviter à tout prix), en concentrant les malheureux sur un nombre restreint d'hôpitaux, soit une centaine d' établissements , sur les 1300 existants en France métropolitaine. On pouvait dès lors faire croire que les hôpitaux étaient dramatiquement engorgés et montrer des images des malheureux intubés, plongés en coma artificiel, comme preuve de la dangerosité du nouveau coronavirus.

2 ) A l'extérieur, la vassalisation heureuse: cas de la France

Comme tous les pays européens, notamment ceux de l'Union européenne, la France a choisi, depuis 1989, la vassalisation volontaire et heureuse : elle est devenue une colonie des États-Unis, ceci dans le cadre de l'Otan. Mais c'est une vassalisation contrariée, car en se refermant sur eux-mêmes, faute de moyens financiers suffisant: Les États-Unis demandent à leurs alliés de financer eux-mêmes leur sécurité. Cela signifie, pour les pays de l'union européenne, membres de l'Otan, un budget de mille milliards d'euros : financement de 125 000 militaires supplémentaires (nombre d'Américains présents sur le sol européen), avec tous les moyens adjacents (casernes, nourriture, habillement,), fabrication ou achat d'armements divers (chars, avions, drones, munitions, etc.). Ceci alors que les divers pays de l'Europe sont divisés (Hongrie, ...).

3) A l'intérieur, la servitude volontaire: cas de la France

A l'intérieur, le peuple français est soumis à la classe dominante bourgeoise : celle-ci a développé considérablement le capitalisme, notamment depuis 1989, en instaurant un système qui entrave les individus consommateurs, passifs: c'est une servitude volontaire, joyeuse (24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Ceci est permis notamment par l'exploitation des pays en voie de développement (colonialisme en Afrique, Asie et Amérique latine), ce qui permet de distribuer au peuple de grosses miettes. La seconde crise politique et économique mondiale du capitalisme donne un coup d'arrêt à cette expansion et crée une crise qui contrarie le développement du système et suscite la renaissance de la lutte des classes (appauvrissement et déclassement des classes moyennes et du prolétariat).

De citoyen à consommateur: Opérer en permanence, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, tel est le mot d'ordre du capitalisme contemporain. C'est aussi l'idéal d'une vie sans pause, active à toute heure du jour et de la nuit, dans une sorte d'état d'insomnie globale

C’est ce 24 heures sur 24 du capitalisme qui est la source de ce qu’on a appelé en France les « trente glorieuses », et inversement : c’est en pratique une formidable expansion des forces productives, dans le cadre du capitalisme.

Le niveau de vie des masses a cru de manière ininterrompue, avec des améliorations tant qualitatives que quantitatives. Depuis l’assurance-chômage à l’assurance-santé, il y a eu un tel progrès dans la vie quotidienne qu’il s’en est suivi une dépolitisation complète, une acceptation de l’idéologie dominante.

Il y a ainsi une aliénation complète des masses des pays impérialistes par rapport à la réalité du mode de production capitaliste.Voici l’évolution du nombre d’heures de travail en Belgique et en France.

Le capitalisme a su laisser du temps libre pour la consommation tout en obtenant une élévation insensée de la productivité, au prix de la déformation des personnalités, de l’utilisation maximisée de leur potentiel nerveux et psychique.

L’un des aspects essentiels de cette aliénation se lit particulièrement dans la passivité et l’incompréhension des masses de la nature de ce que propose le capitalisme : des produits moches, de mauvaise qualité, cela pour les aliments comme pour les meubles, avec une capacité à accepter et vouloir ce qui est jetable, changeable.

Et la crise du capitalisme réside justement en ce que la part de la valeur-travail au sein de la production diminue avec la modernisation : en fait, moins il y a d’ouvriers employés, moins les capitalistes volent du surtravail aux ouvriers.

Le passage de la production de viande de 75 millions de tonnes à 265 millions de 1961 à aujourd’hui est clairement lié à l’intensification gérée par les capitalistes, dans leur bataille pour le profit. Une tendance qui ne s’arrête pas : à l’horizon 2050 les capitalistes pensent que leur production atteindra 465 millions de tonnes.

Ainsi, la crise, loin d’être évitée, n’a donc été que repoussée. L’accumulation du capital durant les 30 glorieuses n’a fait que renforcer la tendance aux monopoles et n’est que le prélude à la révolution socialiste. »

Il suffit de donner ici quelques chiffres vertigineux.

La production mondiale d’amandes est passée de 756 588 tonnes en 1961 à 3 497 148 tonnes en 2019 (soit une multiplication par 4,62).

En 1961, la production mondiale de lait était de 344 millions de tonnes, en 2019, elle était de 883 millions de tonnes. La production totale d’œufs est passée de 16,3 millions de tonnes en 1964 à 76,7 millions de tonnes en 2018.

Et il est possible de multiplier ces exemples. Les masses ont été écrasées par l’impressionnante montée des forces productives.


Deuxième partie: Reconquête de la liberté

1 ) La dialectique du maître et de l'esclave

Hegel définit l'esclave comme celui qui, par son travail, transforme la Nature. Il remarque qu'en travaillant, il accède à l'objet dans son côté actif. Le maître, qui pour sa part ne travaille pas mais fait réaliser, vit immédiatement dans la jouissance de l'objet consommable : il ne connaît que son aspect passif. Il apparaît que l'esclave, travaillant (réalisant) à transformer le monde humain, se transforme lui-même et en vient à revendiquer son autonomie du monde naturel dans sa transformation humaine du monde, tandis que le maître se rend étranger à son monde, qu'il ne reconnaît plus dans la reconnaissance qu'en fait l'esclave.

Ainsi, l'esclave, en s'appuyant sur le produit de son travail, peut renverser le rapport de domination pour se retrouver dans l'accomplissement du monde humain : l'égalité. La dialectique du maître et de l'esclave se base sur la thèse paradoxale selon laquelle le travail aliéné de l'esclave est la voie de sa libération. Il est nécessaire pour le maître de reconnaître l'autre (l'esclave) s'il veut se connaître lui-même.

Le conflit est inhérent à la condition humaine Hegel dit d'ailleurs de la naissance de l'enfant qu'elle est « la mort des parents ».

Si deux êtres humains entretiennent des relations tendues, il va donc y avoir conflit, et l'un des deux, en acceptant de prendre des risques, va devenir le maître : « la vie vaut ce que nous sommes capables de risquer pour elle. » La liberté résulte de l'acte même de libération : celui qui ne veut pas risquer sa vie risque fort la servitude. Cependant, une fois devenu maître, l'individu devient passif/inactif. C'est son esclave qui travaille et qui s'accomplit. Ainsi le maître devient-il dépendant du travail de son esclave. Il devient l'esclave de son esclave, car c'est en travaillant qu'on atteint la liberté.

La dialectique du maître et de l'esclave, développée par Hegel, explore la dynamique de la reconnaissance et de la dépendance entre le maître et l'esclave, révélant comment le travail de l'esclave mène à sa libération et à une redéfinition des relations de pouvoir.

2) Résurgence de la lutte des classes: A l'intérieur: la révolution socialiste

Crise économique mondiale et troisième guerre mondiale

En 2020 a surgi la seconde crise économique mondiale, mettant fin à tous les "rêves " des classes de la société. On assiste à une résurgence de la lutte des classes, et une nouvelle scission de la société en deux pôles : d'un côté, la classe bourgeoise très riche, et de l'autre côté une masse de travailleurs de plus en plus pauvre et de plus en plus nombreuse,. Entre les deux une classe moyenne déclassifiée.

3) Mettre fin aux guerres coloniales. A l'extérieur: lutte pour la coexistence pacifique

"Coloniser", c'est:

1 Transformer un pays en une colonie, en un territoire dépendant d'une métropole.

2 Peupler un pays, une région de colons.

3 Mettre un pays sous sa dépendance économique.

4 Occuper un lieu, l'envahir en s'installant en grand nombre dans des résidences secondaires, des propriétés.

L'empire colonial désigne l'ensemble des dominations territoriales, militaires, économiques et humaines exercées par les États européens, entre le XV° et le XXI° siècle.

«  Marx mettait au premier plan, en considérant par-dessus tout les intérêts de la lutte de classe du prolétariat des pays avancés, le principe fondamental de l’internationalisme et du socialisme: un peuple qui en opprime d’autres ne saurait être libre.  »

Lénine – La révolution socialiste et le droit des nations à disposer d’elles-mêmes

La phrase: "Un peuple qui en opprime un autre ne saurait être libre" souligne l'idée que l'oppression d'un peuple par  un autre est incompatible avec la liberté.

Dans ce contexte,s'appliquent l'ensemble des Cinq Principes de la Coexistence pacifique, à savoir, le respect mutuel de la souveraineté et de l'intégrité territoriale, la non-agression mutuelle, la non-ingérence mutuelle dans les affaires intérieures, l'égalité et le bénéfice ..

Deux exemples:

a ) Ukraine

Le plan de partition de la Russie (15 mars 2023)

Le régime ukrainien en est le vecteur.


La photographie qu’on peut voir ici présente Kyrylo Boudanov, le directeur du renseignement militaire ukrainien, dans ses bureaux. C’est une figure majeure du régime ukrainien. Derrière lui, il y a une carte de la Russie. Il a fait exprès de l’avoir en accueillant des journalistes occidentaux, tout en refusant de répondre à des questions à ce sujet.

On peut voir que la Russie a connu une partition. C’est la « fameuse » décolonisation de la Russie prônée par désormais tous les pays occidentaux.

Seule la France considère qu’il serait grosso modo malencontreux d’aller si loin, mais elle n’a pas vraiment voix au chapitre et de toutes façons elle suit le mouvement général. De plus, idéologiquement, l’idéologie « inclusive », « décoloniale », « post-moderne », « woke »… est totalement installée en France et pousse dans le sens de la soumission aux perspectives de la superpuissance américaine.

La carte divise la Russie en plusieurs États. L’idée n’est pas nouvelle, au XXe siècle c’est le Royaume-Uni qui a été l’un des plus fervents partisans d’une telle partition.

b) La guerre de la Palestine contre Israël:

"La force prime le droit", impuissance des organisations internationales (ONU, etc.)

L'histoire passée a comporté de nombreux épisodes d'agression colonialiste au nom de diverses religions : il n'y a pas que le drapeau de David. Il y a eu aussi la croix de Jésus, le croissant de l'Islam, et même les valeurs du bouddhisme (voir les meurtres du peuple Rohingya, en Birmanie).

Par exemple, le royaume latin de Jérusalem, État chrétien fondé par les Croisés chrétiens en Palestine à la suite de la première Croisade en 1099, maintenu jusqu'en 1205, soit cent six années. Souvent ce type de création a plus une raison économique que religieuse.

Cela renvoie à toutes les guerres colonialistes provoquées depuis le XV° siècle à aujourd’hui par la bourgeoisie occidentale.

Les dirigeants de l’État d'Israël couvrent leurs crimes contre l'humanité en portant un masque, celui de la religion juive et de la Loi de Moïse. Ils avancent sous un déguisement, celui de la "civilisation judéo-chrétienne", unie, autour des suprématistes blancs, contre toutes les autres civilisation, notamment la civilisation arabe et islamiste, qualifiée de "barbare".

Quelle erreur ! Aujourd'hui, et de plus en plus, il n'y a qu'une seule civilisation et une seule race, la civilisation humaine, et qu'une seule race et un seul peuple: l'humanité.


CONCLUSION: Guerre et/ou Révolution

La révolution socialiste, la fin de la bourgeoisie et le réveil des peuples

"Socialisme ou retour à la barbarie"

Fin d'une formation sociale ancienne et début d'une nouvelle formation sociale

"Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres." (Antonio Gramsci).

Pour résumer l'histoire contemporaine, depuis 1910, l’Occident, dont la France, a connu une première crise économique mondiale, qui a vu, successivement, une première guerre mondiale pour le repartage des colonies du monde, avec la création d'un pays socialiste, l'URSS, et une crise sans précédent en 1929, suivie d'une seconde guerre mondiale pour le repartage des colonies du monde, avec la création d'un bloc socialiste (URSS jusqu'en 1954, Chine populaire jusqu'en 1976, démocraties populaires en Europe de l'Est, luttes anti coloniales, en Asie, en Afrique et en Amérique latine) opposé à un bloc impérialiste sous la direction des USA. Depuis, le capitalisme occidental a connu une formidable expansion, manifestée par les "Trente Glorieuses", puis l'entrée en course pour l'hégémonie de la superpuissance russe, suivie par la ,superpuissance chinoise, et une nouvelle expansion de 1989 à 2019. Voilà que se présente une troisième guerre mondiale, qui se distingue par une lutte entre les USA et ses alliés (l'Otan) d'une part et le bloc Chine-Russie et leurs alliés d'autres part, ainsi qu'un affaiblissement de l'ONU et une émergence de nouvelles puissances secondaires (le BRICS, ...). Surgit en 2020, une seconde crise mondiale du capitalisme, qui signifie sans doute la fin de la formation social capitaliste et l'émergence d'une nouvelle formation sociale socialiste, la première étape étant la pandémie du Covid.

Le rêve des gouvernants de l'Occident a été alors le fait d'imposer une distanciation sociale permanent, car un individu isolé est plus fragile et plus facilement manipulable. Pendant le confinement, les lieux publics étaient fermés;, les bars, les restaurants, les boîtes de nuit, etc.

Les mesures de contraintes qui ont été présentées comme nécessaires étaient connues de longue date pour être inutiles et pour produire de lourds dégâts, et donc à éviter. Leurs conséquences sur les plans sanitaire, psychologique économique, social, culturel, juridique, politique, spirituel et même civilisationnel se seront en effet avérées dramatiques. La seconde étape, commencée depuis longtemps, se traduit,

- à l'extérieur, par la vassalisation heureuse, des pays européens au profit des États-Unis. C'est-à-dire que peu à peu les États de l'Union Européenne sont devenus dépendants des États-Unis. Ce sont devenus des colonies, notamment par l'entremise de l'OTAN. En 2025, pour retrouver leur indépendance nationale, il faudrait que les États de l'Union Européenne dépense mille milliards d'euros en matière de matériels divers de défenses (avions, drones, chars, canons, munitions et armement divers), ainsi que recrutement de militaires.

- à l’intérieur, par une servitude volontaire des peuples au profit de la classe bourgeoise; la crise Covid a démontré les limites que cette servitude peut atteindre. Le plus grand objectif des classes populaires est de devenir des petits-bourgeois, qui seraient propriétaires d'une maison d'une voiture, etc.; et l'objectif des classes moyennes est de ressembler aux bourgeois les plus riches (maison secondaire, vacances, enfants dans les grandes écoles, etc.). Cela a conduit l'ensemble de la société à s'intégrer dans le système capitaliste.

La classe bourgeoise est incapable d'assurer l'indépendance nationale du pays: car elle a plus peur de son propre peuple que d'un occupant étranger, que ce soit les États-Unis, la Chine ou la Russie.

Seul le peuple est capable d’assurer l'indépendance nationale, donc la liberté au niveau de la nation. Et le peuple seul est capable de remplacer l'ancienne formation sociale, le capitalisme, l’impérialisme et le colonialisme, qui prône le règne de la force, qui est à bout de souffle, parc la nouvelle formation sociale, socialiste, populaire, démocratique, qui prône l'état de droit, assurant entre toutes les nations la coexistence pacifique et la liberté des individus.

Et enfin un enclenchement des conditions pour une troisième guerre mondiale, avec les conflits d'Ukraine, de Palestine, et de Taïwan indique que ce double résultat sera obtenu, soit par une révolution sociale au niveau de chaque peuple, soit à l'issue de cette troisième guerre mondiale.


 
 
 

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