Partie 45 CHANT GLORIEUX DE CELUI QUI VIENT
- jeanbernardritt
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Partie 45 CHANT GLORIEUX DE CELUI QUI VIENT
L’État bourgeois passe commande auprès des usines détenues nominalement par les avionneurs Dassault, qui ensuite encaissent indûment l’essentiel des immenses profits, alors que la valeur ajoutée par cette famille est nulle.
Toutes ces usines, déjà largement socialisées au niveau de la production, doivent faire l’objet d’une réappropriation par les véritables et seuls acteurs : les travailleurs de ces usines, et être gérées directement par ceux-ci. Et la classe bourgeoise doit être remise au travail et ne vivre, comme tout citoyen digne et honnête, de son seul travail : « qui ne travaille pas, ne mange pas ! » est l’un des préceptes d’un socialisme bien compris.
De l’autre côté, le Peuple n’a véritablement aucun droit réel, ni dans le cadre de son travail, au sein de l’entreprise « publique » ou privée, ni dans le cadre de sa vie quotidienne, au sein de la cité.
Et, de plus en plus, le peu de droits acquis par les luttes des diverses générations de travailleurs ont tendance à s’amenuiser : toujours moins de droits (remise en cause du droit du travail, par exemple), moins d’égalité, et également aussi, toujours plus de pauvreté et d’indignité. Il est inutile d’égrener tous les maux anciens et nouveaux créés par la société moderne bourgeoise, décadente et en déliquescence : chômage, habitat insalubre et indigne, scolarité au rabais, baisse du pouvoir d’achat, nourriture empoisonnée et indigne, vente des biens publics et communs rentables à des fonds capitalistes privés (autoroutes, aéroports, ports, usines, etc.) etc.
La dernière illusion à faire tomber, afin de dessiller les yeux du Peuple, c’est que la classe bourgeoise , dans le cadre de la société existante, telle qu’elle a évolué, est tout à fait incapable de trouver des solutions pérennes. En même temps, il s’agit de convaincre le Peuple que lui, et lui seul, est à même de mettre en œuvre les nouvelles solutions aux nouveaux problèmes.
L’expérience vécue par les masses, ces quarante dernières années, l’a amplement démontré : alternance de domination entre les fractions de la droite et de la « gauche » de la classe bourgeoise, entre les « girondins » et les « montagnards », sans que jamais ne soit produit une seule solution aux diverses difficultés lancinantes de la société, comme le chômage de masse, la diminution du pouvoir d’achat de la classe moyenne et des plus pauvres, inégalités de plus en plus importantes entre ceux qui ont tout, et ceux qui n’ont rien, etc. A ces difficultés liées au système capitaliste, se sont ajoutés l’écocide, et la pollution, avec l’empoisonnement de la population avec des aliments remplis de divers poisons (pesticides, etc.), les risques liés à l’énergie nucléaire, la naissance de bébés sans bras, etc.
Les idéologues de la bourgeoisie ont beau s’égosiller, les solutions sont toujours pour demain, ou après-demain. Mais, en fin de compte, quoi qu’elle dise, la classe bourgeoise, avec le temps qui passe, devient complètement inaudible : les solutions qu’elle met en exergue (comme la limitation de l’usage du diesel, l’instauration de nombreux taxes et impôts, qui frappent les plus faibles et les plus démunis, solutions que contredisent sans cesse les faits, ne sont plus entendus, mais combattus.
Peu à peu, le Peuple prend conscience, dans son immense majorité, que lui seul est à même de mettre en place les solutions réelles aux difficultés d’aujourd’hui (écocide, guerres de pillages, arrivée massive de migrants, violences urbaines, délinquance et drogue, disparition de nombreuses espèces animales, souffrances animales et chasse, etc.), qui mettent en péril l’existence de l’humanité, et ces solutions passent inéluctablement par la révolution prolétarienne et le début d’une ère nouvelle, socialiste. Loin de descendre du ciel, tel la Jérusalem céleste, le nouveau monde émerge du sein de l’ancien monde, qu’on le veuille ou non. On peut appeler cela le « doigt de Dieu ».
Les traîtres à la cause ouvrière et populaire (les partis politiques, comme le parti soi-disant « socialiste » et le parti « communiste » français, les syndicats jaunes à la solde des patrons, tels les responsables de tous les syndicats soi-disant « représentatifs », les associations diverses, etc.) sont tellement discrédités, qu’eux non plus ne parviennent plus à se faire entendre, et à endiguer le mouvement révolutionnaire : leurs discours lénifiants contredisent trop leurs pratiques réelles de collaboration de classes. Mais surtout, et cela est mortel pour eux, la société avance, et elle est tellement mûre pour l’accouchement d’un nouvel état social, avec des nouvelles valeurs, humaines, de solidarité et de fraternité réelle, valeurs frontalement opposées à la seule valeur qui reste à la bourgeoisie : la course effrénée au profit destiné à enrichir l’extrême minorité des super privilégiés, qui se sont mis eux-mêmes en dehors de la société et du Peuple.
Les valeurs populaires sont aussi prônées par toutes les religions, qui mettent en avant une morale de justice et d’équité, et qui fait en sorte que la propriété ne repose que sur le travail honnête de chacun et la participation de tous aux richesses créées par la société entière, richesses à répartir entre tous. La règle d’or, commune à toutes les religions est : « Faites aux autres ce que vous voudriez que l’on vous fasse », alors que la règle diabolique mise en œuvre par la bourgeoisie est : « Obtenez le profit maximum, même si pour cela il faut éliminer toute humanité ».
Les responsables politiques de la bourgeoisie, n’ayant qu’une courte vue, sont devenus incapables de ne régler aucun problème social d’ampleur, comme :
La santé pour tous,
L’éducation pour tous,
La justice, qui est à deux vitesses, épargnant les plus riches et condamnant à de la prison ferme les plus pauvres,
La sécurité dans les quartiers,
Le logement indécent et les SDF : ce sont toujours les habitations des pauvres qui s’affaissent, causant des morts, jamais les logements des riches, comme à Marseille,
Le développement de la science.
Voici ce que déclare le président François Mitterrand, lors du dernier conseil des ministres de 1993, message prémonitoire, très lucide, parlant des capitalistes financiers : « Ils s'en prendront aux retraites, à la santé, à la sécurité sociale car ceux qui possèdent beaucoup veulent toujours posséder plus et les assurances privées attendent de faire main basse sur le pactole. Vous vous battrez le dos au mur. »
De plus en plus, dans la crise générale qui s’annonce, il va apparaître que les partis traditionnels, en France, sont pour la sauvegarde de la société ancienne capitaliste :
La France Insoumise : les responsables de ce mouvement seront sans aucun doute les premières victimes emportées par la révolution socialiste, car ils sont en collusion avec la bourgeoisie française. A part quelques actions individuelles, que font, aujourd’hui, les députés de ce mouvement pour dénoncer le parlementarisme bourgeois ?
Le Rassemblement National est une clique fasciste défendant les intérêts des grands capitalistes et l’impérialisme français. Par exemple, ils ne veulent pas rendre au Peuple français les moyens de production et la terre, en les nationalisant au service de tous, et en confiant la gestion tant des entreprises, privées et publiques, que les divers niveaux administratifs, à des comité composés des membres du Peuple. C’est cela, rendre la France aux français : instaurer le socialisme réel !
Que penser d’une agriculture capitaliste, qui accepte sciemment d’empoisonner, au nom des profits individuels, tout un Peuple, y compris d’ailleurs les membres de la classe bourgeoise ?
Le gouvernement, organe de gestion collégial au service de la classe bourgeoise, fait croire que la politique étrangère est exercée au nom du Peuple de France :
Mais en quoi le Peuple de France est-il mêlé à la politique néo-coloniale menée dans les pays africains, notamment par les grands groupes multinationaux (AREVA, etc.) qui dépouillent les peuples en voie de développement ?
En quoi le Peuple de France est-il concerné par les guerres impérialistes de pillage menées en Afghanistan, en Libye, en Irak, en Syrie, au Yémen, etc. ? Sans aucun doute faudra-t-il soumettre à un tribunal international tous les criminels contre l’humanité, dont d’anciens présidents de la république, qui ont été des va-t-en guerres dans ces divers conflits…
De même, l’Union européenne est aujourd’hui la tentative d’union des intérêts des classes bourgeoises de l’Europe, sur le dos des travailleurs de ces divers pays, ainsi que sur le dos des pays du tiers-monde : c’est un marché de la libre entreprise qui ne répond qu’aux préoccupations immédiates et à cours terme des grands groupes industriels et financiers. Elle doit être remplacée par l’Union Socialise des Peuple d’Europe !
Socialisme ou barbarie, telle est l’alternative, en ce début du XXI° siècle ! Et cette alternative est la même pour tous les pays. Ce serait une erreur de penser que la solution réside dans de petits arrangements de l’existant. Pour se maintenir à la tête de ses immenses fortunes, la bourgeoisie n’hésitera pas à diviser le peuple, quitte à recourir à la guerre civile contre son propre Peuple, et à mettre en place une dictature fasciste. C’est pourquoi il faut convaincre, y compris une petite minorité de la classe bourgeoise, consciente des enjeux, que la survie de l’humanité et son essor dans des conditions descentes, que la seule solution, demeure l’instauration d’un régime socialiste et démocratique dans tous les pays européens.
Un régime socialiste mettrait un point d’honneur à planifier la nouvelle économie afin de mettre fin au chômage et à la pauvreté. Il ferait en sorte aussi de recréer un tissu industriel répondant enfin aux besoins réels de la population, et à un échange équitables avec tous les pays. Enfin, il construirait une Europe des peuples.
La politique internationale socialiste du nouvel État français sera basée sur les intérêts du Peuple français, et sur ses valeurs : pacifisme, égalité et fraternité, défense des peuples en voie de développement et des révolutions démocratiques dans le monde, refus de l’ingérence dans les affaires intérieures des autres Peuples et refus des guerres impérialistes de pillage.
Pour ce qui est de la crise migratoire, due en grande partie à la longue exploitation des peuples du tiers-monde, par les pays riches et impérialistes, ainsi qu’aux diverses guerres de rapine et de pillage, un régime socialiste, à la fois, fermerait ses frontières à ces déplacements anarchiques, tout en favorisant le développement économique et la libération nationale de ces pays, qui ont besoin de cette main d’œuvre qui fuit la guerre et la misère. Mettre fin à l’exploitation de ces pays par les pays riches capitalistes, et débarrasser ces pays de la domination de la bourgeoisie compradore, et des couches féodales et patriarcales, mettrait rapidement un terme à ces déplacements massifs anarchiques de population. Cependant, un régime socialiste protégerait naturellement les révolutionnaires opprimés dans ces pays, ainsi que les apatrides.
Troisième question : Comment la classe bourgeoise a-t-elle imposée, puis maintenue, sa suprématie ?
Voilà plus de deux siècles que les hommes politiques de la bourgeoisie cachent se fait au Peuple : Ils y pensent toujours, sans jamais en parler publiquement. Mais ils font en sorte que la plus grande part des biens nationaux, dont les moyens de production, soient la seule « propriété » d’une seule classe sociale, les capitalistes, qui vivent au-dessus de la société réelle et commune, et s’enrichissent sans cesse.
Partie 46 CHANT GLORIEUX DE CELUI QUI VIENT
Aujourd’hui, et de plus en plus, cette forme d’organisation, qui favorise que la plus grande partie des richesses soit principalement drainée vers les grands bourgeois, crée une désorganisation anarchique de la production, générant pour le Peuple la pauvreté et une armée de chômeurs.
La bourgeoisie parvient à maintenir son pouvoir en particulier par la force de l’habitude. Notamment, elle a mis en œuvre un système de représentation devenu irrationnel et antidémocratique.
Le Peuple, seul, peut mettre un terme à cela, car l’illusion du caractère indispensable de la bourgeoisie s’est évaporée.
La bourgeoisie a créé une cohorte d’agents, hommes et femmes, dont le métier est, soit la politique, soit la représentation syndicale, et dont l’objectif est de faire écran, et d’écarter le Peuple de tous les postes de Pouvoir, tant dans les entreprises que dans les cités.
Les médias, aux mains des mêmes oligarques, à peine une dizaine de familles de grosses fortunes, ont pour but de persuader que c’est là la meilleure société possible, et d’ailleurs la seule société possible.
Aussi, pour mettre un terme à cette situation, devenue intolérable, il ne s’agit nullement :
D’une affaire concernant un ou quelques individus, par exemple un président de la république, qu’il suffirait de démettre et de remplacer, bien sûr, à l’issue de son mandat présidentiel de cinq ans, ou bien d’un parlement, qu’il suffirait de renouveler ;
D’organiser diverses journées d’action, ou bien des manifestations promenades, qui ne visent qu’à épuiser la combativité du Peuple, et dont le résultat est souvent proche du néant.
Les hommes politiques bourgeois, faux représentants du Peuple, mais vrais agents de l’État bourgeois, au service de la classe bourgeoise, font toujours « comme si » -- comme s’ils défendaient l’intérêt général et la grande majorité de la population. Élus pour un mandat, choisis par la classe dirigeante dans des partis politiques maîtrisés par cette classe dirigeante et défenseurs du système, une fois élus, et quels que soient leurs niveaux de responsabilités (communes, établissements intercommunaux, départements, régions, nation, union européenne), ils gèrent les intérêts de la bourgeoisie, et se contentent de ce qui existe, sans jamais rien mettre en question. Les seuls changements, ce sont ceux qui favorisent et étendent la domination de la bourgeoisie. Mais le changement auquel aspire le Peuple, c’est la réappropriation des moyens de production par le Peuple, et la gestion de la société et des entreprises par tout le Peuple et le Peuple seul. Ils ne rendent jamais compte de leurs actions. Parfois fortement corrompus, la justice bourgeoise est pleine de mansuétude et de complaisance à leur égard.
Les élus politiques de la bourgeoisie font « comme si » le Peuple était véritablement souverain et majoritaire, et décidait de son avenir en toute démocratie, « comme si » la classe bourgeoise n’existait pas (pas de capitalistes financiers et industriels), et « comme si » les maîtres du pays n’étaient pas la couche la plus riche de la classe bourgeoise, possédant la plupart des richesses sociales, et décidant de tout, et enfin, « comme si » eux-mêmes, en tant qu’hommes politiques, n’étaient pas les esclaves à la botte exclusive de la classe bourgeoise.
Est-il normal, à l’ère moderne, qu’un dirigeant unique, par ailleurs corrompu, comme Carlos Ghosn, dispose de pouvoirs absolus, exorbitants, dans une industrie nationale, comme Renault ?
De même, la plupart des responsables syndicaux font « comme si » : « comme si » les travailleurs étaient défendus par les syndicats dits représentatifs, « comme si » les appareils syndicaux n’étaient pas intégrés dans le système capitaliste, « comme si » les divers mouvements organisés par ces syndicats servaient vraiment à libérer le Travail de son emprise par le Capital, « comme si » tout cela allait déboucher sur les seules valeurs du Travail, par rapport à l’absence de valeurs des détenteurs de capitaux et de dividendes.
Bien évidemment, il ne s’agit pas d’une opposition de principe à toute forme d’organisation de partis politiques ou de syndicats. Mais il faut affirmer, enfin, le besoin de partis politiques et de syndicats véritablement au service du Peuple, des travailleurs et des ouvriers. Il est sûr que si de tels appareils se créent, sans aucun doute, de nombreux responsables politiques ou syndicaux, aujourd’hui trompés, seront acquis à la cause du Peuple.
CHAPITRE TROIS : LE PEUPLE DEMANDE TOUT.
La bourgeoisie est devenue une classe parasite et inutile. De fait, elle s’est mise elle-même en dehors de la société commune. Elle pourrit sur pied. Que penser, du point de vue de la simple morale, d’une classe sociale qui a tous le pouvoirs en main, et qui accepte, dans un pays aussi riche que la France, que des personnes sans domicile fixe meurent dans la rue, en hiver et en été ; que des familles et des personnes vivent avec 1000€, et moins par mois, dans des logements indignes ; que des personnes âgées ou dépendantes soient livrées à elles-mêmes, ou placées dans des « mouroirs » ; que la « charité » relève de l’initiative privée, et non du système public (par exemple, les « Restaurants du cœur ») ; qu’il y ait une telle souffrance causée aux animaux ; et ainsi de suite ? La liste est très longue, et s’allonge chaque jour, au lieu de se résorber. Une telle classe sociale, méprisante et impuissante, est condamnée à disparaître du champ historique, et le plus tôt est le mieux.
La question est donc de savoir comment elle va disparaître, ou encore quel niveau de sauvagerie, d’horreur et de barbarie elle va exercer pour survivre à tout prix ? Cela dépend des moyens que le Peuple sera à même de déployer pour la contenir.
De plus, l’évolution des moyens de production a pris une telle accélération (informatique, robotique, recherche et développement), qu’il est possible de mieux répartir les contraintes de gestion et également les richesses produites. L’erreur serait de croire encore, malgré une longue expérience d’inertie de la bourgeoisie, que cette nouvelle organisation peut s’effectuer avec les anciens gouvernants. Seul le Peuple, et les dirigeants qui émergeront dans l’action, pourront mettre en œuvre de nouveaux principes et de nouvelles valeurs humaines.
Dans un premier temps, la révolution rendra au peuple toutes les richesses qu’il a contribué à créer : usines, bureaux, moyens de production de toutes sortes, routes, canaux, etc. C‘est au peuple, et au peuple seul, qu’il appartient de gérer tout cela dans des comités créés par lui, et de gérer dans l’intérêt vraiment général.
Pour y parvenir, il s’agit de mener une lutte de classes ardue, sur quelques années, avec des moyens réels (un parti communiste structuré, un front populaire pour le pain, la liberté, la démocratie populaire, une armée rouge aguerrie, etc.….) menant une révolution qui met à bas le système ancien, détruit l’État bourgeois et instaure un État socialiste nouveau.
Comme la révolution bourgeoise de 1789, qui a détruit le système féodal de fond en comble, pour instaurer le système capitaliste et le remplacer par un État capitaliste, à son tour, le Peuple, dont le prolétariat, doit détruire ce système ancien et obsolète, pour instaurer un système socialiste, et édifier un État socialiste. En somme, cela se traduit par la dictature de la majorité, le Peuple (soit 95 % de la population), sur la classe bourgeoise, minoritaire (soit 5 % de la population). Alors que la révolution bourgeoise de 1789 a conduit à instaurer la dictature d’une classe de plus en plus minoritaire (composée de personnes de plus en plus riches, mais de moins en moins nombreuses), classe décadente, coupée de plus en plus de la réalité sociale du Peuple, dictature bourgeoise sur la majorité du Peuple.
Jusqu’à présent, le Peuple a aidé la bourgeoisie, notamment en 1789, à détruire le système féodal. Alors, tout le pouvoir a été remis à la classe bourgeoise, pourtant minoritaire. Maintenant, il s’agit de faire une révolution, mais pour le compte du Peuple, et de remettre tout le pouvoir au Peuple, lui-même, majoritaire !
Comment s’effectuera cette transition d’un système ancien à un système nouveau ? Comme le disait Mao Tsétoung, « une étincelle peut mettre le feu à la plaine ». De plus en plus, la situation devient intenable et invivable, pour un plus grand nombre de personnes et de familles. Du coté de la bourgeoise, celle-ci n’arrive plus à faire face aux diverses difficultés dont le système ancien est la cause directe. En conséquence, le bouleversement peut survenir à tout moment.
Le 5 octobre 1789, à Paris, quelques milliers de femmes mécontentes de la cherté de la vie et de la disette se rendent à Versailles auprès du roi Louis XVI. Victime de ses hésitations, le roi va se trouver prisonnier des révolutionnaires parisiens. Le lendemain s’ébranle un cortège de 7000 ou 8000 femmes en direction de Versailles. On crie : « A Versailles ! » ou encore « Du pain ! ». Chacun brandit une arme improvisée, fourche ou pique. Il s’agissait de sortir le roi des ors de Versailles, pour qu’il constate de visu la misère du peuple, et apporte des solutions. « Nous ne manquerons plus de pain, nous ramenons le boulanger, la boulangère, et le petit mitron ».
Quand le président Macron dit : « Le seul responsable, c’est moi ! » (Sous-entendu : « L’État, c’est moi ! »… « Qu’ils viennent me chercher ! »), il sait très bien que les députés n’en feront rien. Par contre, fidèle à ses ancêtres, pourquoi le Peuple de Paris ne le pendrait-il pas au mot, et n’irait-il pas le chercher, pour le sortir des ors de l’Élisée, et lui montrer de visu la misère du Peuple (pas de pain jusqu’à la fin du mois, logements indignes, hôpitaux déficients, éducation au rabais, insécurité généralisée, etc.) pour l’amener dans les quartiers difficiles, afin qu’il tente enfin d’apporter de vraies solutions, au lieu de se contenter d’être seulement le président des plus riches ? « Nous ne manquerons plus de travail et de pain, car nous ramenons le gouvernement, la tenancière et le petit Macron, au sein des réalités populaires ».
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