PARTIE 9 : Israël - Église - Messie

PARTIE 9 : Israël - Église - Messie

Le sacrifice des otages pour une survie politique

Cela ne s'est pas passé comme cela, mais à travers un certain nombre de documents diffusés dans l'opinion et les médias, Netanyahou a cherché à rendre systématiquement responsable le Hamas de l'échec de toutes les négociations de cessez-le-feu et de libération des otages. Le Hamas voulait avant tout la libération de prisonniers palestiniens. Mais quoi penser quand on sait que Yahya Sinouar, l'instigateur et chef d'orchestre du 7 octobre, a passé 20 ans dans les geôles israéliennes, et a finalement été libéré lors de la libération en 2011 du soldat israélien Gilad Shalit détenu à Gaza pendant 5 ans ?

Près de 13 mois après le drame, il ne resterait qu'une cinquantaine de prisonniers israéliens encore vivants dans les tunnels du Hamas. Et tel que c'est parti, il y a fort à parier que tous meurent au fur et à mesure, dans des conditions terribles, car Netanyahou est face à une impasse, son impasse : s'il discute, s'il négocie, il perd le soutien de sa coalition, et son gouvernement tombe. Hors de question pour lui, de s'arrêter en si "bon chemin », alors qu'il a réussi à faire éliminer les principaux dirigeants et cadres du Hamas et du Hezbollah, pour laisser les lauriers se tresser à un hypothétique successeur.

Mais la suite de l'enquête, et les conséquences de l'arrestation de certains individus proches de l'affaire, tout comme la montée inexorable de la colère des Israéliens qui attendent le retour de leurs proches depuis un an, risque bien d'entraver un peu plus encore le chemin à Netanyahou, accusé depuis des années de petits calculs politiques pour sa propre survie. Cette fois-ci, ce serait le plus grand scandale politique qu'il ait provoqué pour l'une des pires tragédies qu'Israël ait connu depuis sa naissance. Les lettres du nom de Netanyahou risquent bien de rester marquées au fer rouge dans la mémoire de tous les Israéliens.

En attendant, Netanyahou a du mauvais sang à se faire le temps de l'interrogatoire que subira le principal suspect arrêté, qui est un de ses proches, et qui au centre de l'affaire en cours. Netanyahou n'aura-t-il alors plus d'autre choix que de finalement démissionner ? Et quel risque Israël prendrait-il dans une période de chaos régional comme il a rarement connu depuis sa création ?

_______

(*) Docteur en sciences politiques, chercheur monde arabe et géopolitique, enseignant en relations internationales à l'IHECS (Bruxelles), associé au CNAM Paris (Équipe Sécurité Défense), à l'Institut d’Études de Géopolitique Appliquée (IEGA Paris), au NORDIC CENTER FOR CONFLICT

7 novembre 2024

ANNEXE:

Derrières les bombes sur Gaza, un plan bien préparé. Vatican News. 8 novembre 2024

Il s’appelle «le plan des généraux» et est un projet israélien de siège et d’évacuation forcée du nord de la Bande de Gaza. Il suscite une certaine appréhension pour la population palestinienne en général et pour la paroisse de la Sainte-Famille en particulier. Le professeur Idan Landau, de l’université de Tel Aviv, nous livre sa réflexion.

Entretien réalisé par Roberto Cetera – Cité du Vatican

Alors que l’attention médiatique se portait entièrement sur le Liban et sur la confrontation avec l’Iran, ces derniers jours l’armée israélienne a repris ses bombardements intensifs sur le nord de la Bande de Gaza, causant de nombreuses victimes civiles. C’est une situation grave qui suscite une appréhension également pour le sort de la communauté chrétienne réfugiée dans la paroisse de la Sainte-Famille, qui ne se situe désormais qu’à quelques kilomètres de l’avancée des troupes israéliennes. Certains observateurs estiment qu’il s’agit du lancement du «plan des généraux», un plan qui vise à assiéger et évacuer de manière forcée le nord de la Bande, proposé dans ses grandes lignes par un ancien général israélien, Giora Eiland, au cours d’une interview avec le journal The Times of Israël en avril dernier. Le plan a été communiqué à la commission des Affaires étrangères et de la Défense du Parlement par le Premier ministre, Benyamin Netanyahou, en septembre dernier. À cet égard, L'Observatore Romano s’est entretenu avec le Pr Idan Landau, de l’université de Tel Aviv, qui a attentivement étudié la question et a écrit sur ce sujet dans des revues israéliennes.

Professeur Landau, pouvez-vous nous expliquer brièvement en quoi consiste le «plan des généraux»?

Le «plan des généraux» a été proposé publiquement en septembre dernier. Son objectif est de vider le nord de la Bande de Gaza de sa population, donc plus ou moins un tiers du total des habitants de la Bande, soit environ 300.000 personnes. Dans une première phase, l’armée israélienne informerait ces personnes qu’une semaine leur est accordée pour fuir vers le sud par deux couloirs humanitaires. Dans une deuxième phase, après cette semaine, la zone entière serait déclarée «territoire militaire fermé». Ceux qui seraient restés seraient alors considérés comme des ennemis combattants et tués s’ils ne se rendaient pas. Un siège total serait ensuite imposé dans l’ensemble du territoire, intensifiant, avec l’isolement, la crise alimentaire et sanitaire.

Professeur, le plan proposé par le général Eiland a été présenté au gouvernement en avril dernier et n’a pas été entièrement approuvé. Pourquoi pensez-vous qu’il est actuellement en phase de réalisation? Quelles opérations militaires en cours le prouveraient?

Mon impression est que, malgré les démentis officiels, les militaires israéliens sont en train de mettre en œuvre une version proche de celle d’origine. Et les soldats sur le terrain le confirment aux journalistes. De nombreux civils ont été tués ces derniers jours et le siège du nord de la Bande est en cours. Des dizaines de témoins de Jabalia, Beit Hanoun et Beit Lahia font état de niveaux de destruction sans précédent, de quartiers entiers rasés au sol, d’attaques visant également les refuges afin de débusquer ceux qui cherchent à se protéger. Les massacres sont quotidiens: le 29 octobre, l’armée de l’air israélienne a bombardé massivement des immeubles densément habités à Beit Lahia, tuant 250 personnes (dont la moitié se trouve encore sous les décombres). Par conséquent, je ne pense pas qu’il y ait le moindre doute sur le fait que le plan ait été lancé. En parallèle des destructions, les Forces de défense d’Israël (IDF) poussent les déplacés vers le sud. Même si nombre d’entre eux résistent et restent dans l’enclave, refusant de traverser le couloir de Netzarim, car ils craignent de ne plus jamais pouvoir revenir.

Combien de personnes sont concernées par le plan d’évacuation forcée?

Avant le 5 octobre 2024, — date estimée du début de l’opération — entre 300 000 et 400 000 personnes vivaient dans l’enclave. Aujourd’hui, il en reste environ 100 000. Mais l’IDF est déterminée à toutes les évacuer. Il est assez évident que tout cela n’a rien à voir avec l’intention déclarée de capturer les chefs restants du Hamas et de détruire leurs bases; mais le droit international humanitaire n’autorise pas ce type d’opération militaire.

Le plan prévoirait aussi, outre la pression militaire, l’interruption de ravitaillement en nourriture, en eau, en carburant et en énergie. Cela aussi irait à l’encontre du droit international humanitaire?

Permettez-moi de dire que je suis contre l’utilisation du conditionnel. Cela ne «prévoirait» pas mais «prévoit»; cela «n’irait» pas mais «va». Désormais, depuis un mois, dans l’enclave du nord de Gaza, la nourriture et l’eau ne sont plus acheminées, à l’exception d’approvisionnements limités pour l’hôpital Kamal Adwan. Toutes les agences des Nations unies et les organismes humanitaires dénoncent chaque jour une situation humanitaire catastrophique. Je crois qu’il n’y a aucun doute sur le caractère de cette opération par rapport au droit international humanitaire, et c’est pour cette raison que le gouvernement israélien a tendance à passer sous silence sa portée réelle.

Camp de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza le 7 novembre 2024

À ce jour, le gouvernement israélien n’a pas exprimé de position claire et définitive sur l’ordre futur à Gaza. Pensez-vous que cette opération préétablisse un ordre futur, au moins pour le nord de la Bande?

Oui. Je pense que l’objectif final est le ré-établissement des colons. Un retour après le retrait décidé en 2005 par le Premier ministre de l’époque, Ariel Sharon. La coalition d’extrême-droite qui soutient le gouvernement guidé par Benyamin Netanyahou ne s’en cache pas. À commencer par le ministre des Finances, Bezalel Smotrich. Il s’agit évidemment d’un projet qui sera réalisé étape par étape. Par la présence de militaires à l’intérieur du périmètre de la Bande et des zones dites «de sécurité». Ils créeront de petites colonies justifiées par la nécessité de contrôler militairement le territoire, qui deviendront ensuite de grandes communautés comme celles de Cisjordanie. Cependant, je ne pense pas que cette solution de ré-établissement de colons puisse fonctionner au sud du couloir de Netzarim, car deux millions de Palestiniens entassés dans ce ghetto à ciel ouvert n’ont nulle part d’autre où aller. Et avec le temps, ils finiront par constituer une bombe à retardement de pauvreté, de maladies et même d'extrémisme dangereux et montant.

PARTIE 10 : Israël - Église - Messie

ISRAËL ENFERNO

"Vous êtes du diable, votre père,

et ce sont les désirs de votre père

que vous voulez accomplir."

Jean 8.44 .

Jésus lui-même , selon les Évangiles, n'a pas voulu ni annuler la religion juive, ni créer une nouvelle religion, mais il a donné une interprétation du judaïsme, qu'il voulait restaurer dans sa perfection.

Lui-même est juif, comme la plupart de ses disciples, et il s'adresse en priorité aux enfants d'Israël. Il enseigne dans les diverses synagogues, a sans doute été circoncis le huitième jour, a fait sa bar-mitzvah, et fait référence constamment aux textes de l'ancien testament, y compris des textes considérés comme non canoniques (nombreux extraits cités de l' «  évangile d’Hénoch », par exemple), qu'il semblait connaître par cœur. Il a fidèlement appliqué la loi de Moïse (chant des psaumes à Pâques, recommandations aux personnes guéries, etc .)

Pour la mise à mort de Jésus, il est vrai que les chefs des juifs sont mis en cause : cela veut donc bien dire qu'il ne s'agit pas de tous les juifs, et aussi pas tous les notables juifs : certains notables étaient disciples « cachés ou non », de Jésus : Nicodème, Joseph d'Arimathie, etc.

Si l'on en croit les textes canoniques, certains juifs ont prononcés diverses phrases, où ils se reconnaissent comme ceux qui ont condamné Jésus : « Que cela retombe sur nous et nos enfants », en réponse à Pilate, etc.). Par ailleurs , les débats étaient multiples dès l'époque de Jésus, et on trouve des document anti-chrétiens, y compris dans les divers Talmud : par exemple la thèse disant que Jésus ne serait pas, né d'une vierge, mais d'un adultère, entre Marie, mère de Jésus et un romain, Julius Panthera « Panthera » étant un sobriquet signifiant « la panthère ».

Ensuite, Paul et les divers pères de l’Église ont fait une lecture chrétienne de l'ancien testament : ce dernier décrit le plan de Dieu, avec au centre, l'incarnation du Christ. Dieu a abandonné le peuple d'Israël , considéré comme infidèle, et a désigné un autre peuple élu : les chrétiens. Seul un petit reste d'Israël a été sauvé (Jésus bien sûr et les premiers disciples).

Ainsi, « Israël », dans l'ancien testament, figure l’Église : lors de l'histoire du peuple hébreu, chaque fois, le fils aîné (Israël) a été déchu de ses droits d’aînesse au profit du second fils :

-Isaac, contre Ismaël,

-Jacob, contre Esaü,...

De nombreux épisodes de l'ancien testament préfigurent le triomphe de Jésus et du christianisme : Melchisédek, le serpent d’airain sur le poteau dans le désert, etc.

Ensuite, des premiers chrétiens , à nos jours, au moins jusqu'à Vatican II , s'est développé un antisémitisme condamnable (croix jaunes, pour signaler les juifs, imposées par saint Louis, etc.).

C'est tout à fait injuste et condamnable : c'est comme si l'on devait condamner indéfiniment les anglais, parce qu'ils ont brûlé Jeanne d'Arc, ou bien condamner éternellement le peuple allemand à cause des horribles crimes contre l'humanité commis par les nazis (Shoah).

Donc, il convient à la fois :

De respecter les textes du nouveau testament, car c'est sur eux que repose la foi des chrétien et de l’Église ;

Mais aussi de condamner énergiquement l'antisémitisme qui a sévi , y compris au sein de l’Église catholique, et qui a conduit notamment à des persécutions et à des crimes contre l'humanité.

Depuis le premier siècle, le judaïsme s'est maintenu comme religion.

Il a connu des développement, et il est devenu une religion aussi estimable que l'islam, le christianisme, le bouddhisme, etc. La communauté juive a donné à l'humanité des saints, des personnalités remarquables de toutes sortes (Maïmonide, Spinoza, Karl Marx, Sigmund Freud, Einstein, etc.).

Dieu, qui est le même pour toute l'humanité, a instauré une infinité de voies pour le même but : appliquer une seule et même règle d'or : « Ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas que les autres te fassent », ou bien : « aimez-vous les uns les autres », etc. . Le judaïsme et le christianisme sont des voies valables les unes et les autres. (Pluralité du judaïsme et du christianisme). De plus, selon les actes de foi tant des chrétiens que des juifs, je rappelle que ces deux religions (ce ne sont pas les seules, l'Islam attend également le retour de Jésus et le mahdi), attendent le Messie. Si Dieu est bien unique, ne faut-il pas s'attendre à une bonne surprise pour les uns et las autres ?

L'antisémitisme, c'est du racisme.

Cependant, il ne faut pas confondre le judaïsme avec l’État d'Israël : Le sionisme et l'antisionisme sont des options et des idéologies politiques. Divers éléments sont à prendre en compte : le comportement de l’État d'Israël à l'égard de la population palestinienne (Construction d'un mur qui rappelle l'apartheid de l’Afrique du sud, violences diverses, Gaza, etc.). L’État d'Israël n'est pas vraiment un État laïc, mais il y a une utilisation de la religion, qui n'est pas correct. Les conditions de la paix, c'est un État palestinien, socialiste et laïc, traitant sur un pied d'égalité toutes les populations présentes sur le sol palestinien, sans faire de différence d'ethnie, de religion ou autres (juifs, chrétiens, musulmans, athées, etc.).

Tous les grands instructeurs, Moïse, Jésus, Mahomet, Rama, Krishna, Bouddha, Zoroastre, etc. tous ont le même enseignement au fond : le complet abandon à Dieu comme voie suprême . Toutes les religions, juive, chrétienne, musulmane, etc. conduisent l'humanité au Dieu unique et universel …

Il y a bien un Israël extérieur, inférieur, "en-dessous", inferno, enferno , c'est l’État d'Israël tel qu’il existe aujourd'hui, avec une grande partie de la population, ainsi que le gouvernement de Benjamin Netanyahou? C'est un État fantoche, soumis à l'Empire américain et au dieu dollar. C'est un État raciste, colonialiste, qui utilise toutes les belles valeurs, le drame de la Shoah, la lutte contre les crimes antisémites, comme autant de moyens , pour mettre en avant leurs propres intérêts; avec le secours du grand frère américain, il tente de dominer le moyen-orient, de diviser les peuples et nations qui l'entourent, turques, perses et arabes, et de transformer tous les opposants en cadavres, en les rebaptisant "terroristes".

Et puis il y a un Israël intérieur, "au-dessus", composé en particulier de tous les juifs soumis à la Loi de Moïse, qui , seuls , ont la dignité pour se réclamer des

victimes de la Shoah, et de la lutte contre toutes les formes de racismes, dont l'antisionisme; ceux-ci veulent vivre de façon pacifique dans leur pays la terre sainte, tout en respectant l'autonomie et l'indépendance des autres peuple et pays, et en particulier , les palestiniens, ainsi que toutes les nations du moyen-orient, et ils refusent l'ingérence de tout impérialisme, américain ou sino-russes ! Il est exclu en particulier, que cet État puisse servir de relais et de moyen pour imposer l'hégémonisme de tout impérialisme !

Que disent les textes de la Thora et des autres livres de la bible juive à ce propos? Par exemple , les Livres de Rois considèrent les règnes de David et de Salomon comme glorifiés, mais tous les autres rois d'Israël sont condamnés, de façon plus ou moins gravement, en raison de la trahison du Dieu Unique, Yahvé. Tous les rois du Nord sont condamnés. Et parmi les rois de Juda, huit seulement sont loués pour leur fidélité aux prescriptions de Yahvé. Mais cette louange est six fois restreint par la remarque que "les hauts lieux ne disparurent pas", et seuls Ézéchias et Josias reçoivent une approbation sans réserve.

La thèse fondamentale du Deutéronome , reprise dans les Livres des Rois, est que : si le peuple observe l'alliance conclue avec Dieu, il sera béni, s'il la transgresse, il sera châtié. En conséquence, les divers États d'Israël sont condamnés , et souvent sévèrement châtiés (occupations diverse par des grandes puissances étrangères, déportations, exils, etc.). Ce serait un blasphème et un manque de respect, parce que Israël a été sévèrement puni , de traiter Yahvé d'antisémite ! Il frappe à juste raison l’État d'Israël ,(État d'Israël du Nord et Juda), parce que cet État enferno s'est prostitué à diverses idoles. C'est l’ingratitude du peuple qui est punie.

Mais il y a toujours eu, pour sauvegarder l'avenir, un groupe de fidèles qui n'ont pas plié le genou devant Baal, un reste de Sion qui a gardé l'Alliance. C'est l'Israël intérieur; c'est la permanence étonnante de la lignée davidique, dépositaire des promesses messianique.

Considérons l’État d'Israël actuel, par rapport à la Thora et aux livres de la bible juive, et notamment le Décalogue. Il est écrit :"Tu n'auras pas d'autres dieux devant moi." Et sûrement pas le dieu dollar, dont le symbole est un S barré d'un trait, ce qui représente le serpent sur la branche. Avant, et encore aujourd'hui, cet État n'est-il pas soumis à diverses puissances étrangères, dont l'Angleterre, l'Allemagne, la France et surtout les USA ? Ne cherche-t'-il pas à opposer les peuples d'Occident aux peuple d'Orient? Tous les impérialismes se constituent un empire, ou tout le moins , cherchent à établir une domination sur un ensemble de territoires.

"Tu ne tuera pas" : qu'en est-il des enfants, femmes et vieillards palestiniens ? Avec l'armement moderne, ne peut-on chasser les "ennemis" sans faire de tels dégâts "collatéraux"?

"Tu ne voleras pas." Les colonies implantées sur des terres palestiniennes sont des vols. Si les échanges commerciaux et culturels contribuent à l'enrichissement des peuples, cependant, la frontière entre échange et colonisation est tenue. L’État colonial importe son système politique et économique, dans le but d'exploiter les territoires conquis. *

"Tu ne porteras pas de témoignages mensonger contre ton prochain." Les palestiniens sont-ils tous terroristes ? Du point de vue du droit international, n'ont-ils pas le droit de défendre leurs vies, leurs territoires, ... et de résister à toute oppression? Y a-t-il égalité entre un israélien et un palestinien ?

"Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain, ... rien de ce qui est à ton prochain." Le palestinien n'est-il pas le prochain de l'israélien? Les textes sacrés juifs ne prônent-ils pas le respect de l'étranger, qui vit en terre sainte, l'égalité et l'équité des personnes non juives , surtout les veuves et orphelins . État démocratique, l’État d'Israël ? Alors ce doit être un État résolument antiraciste, qui respecte les droits et la dignité de toutes les personnes ...