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Partie 8 Élections, non, Démocratie populaire , oui !

  • jeanbernardritt
  • 22 sept. 2024
  • 11 min de lecture

Partie 8 Élections, non, Démocratie populaire , oui !

Les élections européennes et législatives, qui se sont déroulées en France en juin et juillet 2024, dans le cadre de la V° république bourgeoise sont un enseignement pour le peuple français en montrant de façon évidente la nature hypocrite de la "démocratie" bourgeoise : "Tu votes à droite, à gauche , au centre , à l'extrême droite, ou tu t'abstiens, peu importe, à tous les coups, la classe bourgeoise, dominante, gagne!" . Voici la première leçon .

La "gauche" conventionnelle, sous toutes ses couleurs, partis socialiste, écologiste, communiste , mouvement "La France Insoumise", etc. , appelle à manifester pour "restaurer" la "démocratie" bourgeoise, à respecter et à remettre sur pied les fausses "valeurs" d'un des plus grand système "démocratique" bourgeois, la V° république bourgeoise, en présentant l’État bourgeois comme un État neutre arbitre, au-dessus et indépendant des classes sociales. Voici la seconde leçon.

Ultra-minoritaires dans le pays, sans vergogne, ce sont les représentants les plus conservateurs de la bourgeoisie qui vont gérer les affaires de toute la société, pour le compte de la bourgeoisie;, contre les intérêts de l'immense majorité du peuple. Le parti grand-bourgeois, "Les Républicains", en collusion avec le part fasciste, fraction la plus barbare et la plus réactionnaire de la classe bourgeoise, le parti "Rassemblement National", ont pris les rênes du pouvoir, sans tenir aucun compte des résultats des diverses élections. Voici la troisième leçon. Voilà pourquoi il est nécessaire de rappeler les enseignements du socialisme scientifique développés par le Parti Matérialiste Dialectique sur son site diamat@materialisme-dialectique.com . Car pour obtenir une démocratie populaire, une réelle démocratie pour le peuple, ce n'est pas , comme le veut le Nouveau Front Populaire, Emmanuel Macron qu'il faut démettre, mais il faut démettre et écarter des affaires de la société toute la classe bourgeoise, car c'est bien elle qui fait obstacle à l'avancée du peuple tout entier.

En ce qui concerne le côté positif de la guerre :

« Une grande révolution ne peut pas ne pas passer par une guerre civile. C’est une loi. Si l’on ne voit que le côté négatif de, la guerre et non son côté positif, on n’a qu’une vue partielle du problème de la guerre.

Et, parler uniquement du caractère destructif de la guerre est nuisible à la révolution populaire. » (Notes de lecture sur le « Manuel d’économie politique de l’Union soviétique »)

Et face à la position réactionnaire de centrer sur les armes :

« C’est la théorie dite ’les armes décident de tout’, qui est une façon mécaniste d’aborder la question de la guerre et un point de vue subjectiviste et unilatéral sur celle-ci. A la différence des partisans de cette théorie, nous considérons non seulement les armes mais aussi les hommes.

Les armes sont un facteur important, mais non décisif, de la guerre.

Le facteur décisif c’est l’homme et non le matériel. Le rapport de forces se détermine non seulement par le rapport des puissances militaires et économiques, mais aussi par le rapport des ressources humaines et des forces morales. C’est l’homme qui dispose des forces militaires et économiques. » (De la guerre prolongée)

Également :

« Depuis que l’histoire existe, dans les guerres révolutionnaires, ceux qui ont des armes de qualité inférieure l’emportent toujours sur ceux qui possèdent des armes de qualité supérieure. En Chine, pendant les périodes de la guerre civile, de la Guerre de Résistance contre le Japon et de la Guerre de Libération, nous n’avions pas le, pouvoir dans tout le pays et nous ne possédions pas d’arsenaux modernes.

Vouloir absolument disposer des armes les plus modernes avant de s’engager dans la guerre, c’est se désarmer soi-même. » (Notes de lecture sur le « Manuel d »économie politique de l’Union soviétique »)

Soulignant l’activité consciente dans l’action belliqueuse, le Président Mao définit :

« L’activité consciente est un trait distinctif de l’homme. Ce trait, l’homme le manifeste avec beaucoup de force dans la guerre. Il est vrai que l’issue de la guerre dépend d’un grand nombre de conditions propres à chacune des parties belligérantes, conditions militaires, politiques, économiques, géographiques, ainsi que du caractère de la guerre et de l’ampleur de l’aide internationale.

Mais elle ne dépend pas uniquement de ces conditions. Ces conditions ne font que poser la possibilité de l’une ou de l’autre issue de la guerre. Par elles-mêmes, elles ne font ni la victoire, ni la défaite. Pour amener la décision, il faut encore des efforts subjectifs ; c’est la direction et la conduite des opérations, c’est l’activité consciente dans la guerre.

Ceux qui dirigent la guerre ne peuvent s’attendre à remporter la victoire en sortant du cadre défini par les conditions objectives, mais ils peuvent et ils doivent s’efforcer de remporter la victoire, par leur action consciente, dans ce cadre même.

La scène où se déroulent leurs activités est bâtie sur ce qui est permis par les conditions objectives, mais ils peuvent, sur cette scène, conduire des actions magnifiques, d’une grandeur épique.

S’appuyant sur les conditions matérielles objectives données, ceux qui dirigent notre Guerre de Résistance doivent montrer de quoi ils sont capables et mettre en œuvre toutes les forces dont ils disposent pour écraser l’ennemi de notre nation, changer la situation de notre société et de notre pays victimes de l’agression et de l’oppression, et édifier une Chine nouvelle où règnent la liberté et l’égalité. C’est ici que peut et doit s’exercer notre capacité subjective de diriger la guerre.

Nous ne voulons pas que ceux qui dirigent notre Guerre de Résistance se détachent des conditions objectives et deviennent des têtes brûlées frappant à tort et à travers, mais nous tenons à ce qu’ils deviennent des capitaines courageux et clairvoyants.

Ils ne doivent pas seule-ment avoir le courage d’écraser l’ennemi, ils doivent aussi savoir dominer tout le cours de la guerre, dans toutes ses vicissitudes et tous ses développements.

Les chefs militaires, nageant dans l’immense océan de la guerre doivent non seulement se garder de se noyer, niais encore être capables d’atteindre sûrement le rivage opposé à brasses mesurées.

La stratégie et la tactique en tant que lois de la conduite de la guerre sont l’art de savoir nager dans l’océan de la guerre. » (De la guerre prolongée)

Et en relation avec la bombe atomique (« tigre en papier »), le chantage atomique et la guerre mondiale :

« Quant à nous, nous nous tenons à deux principes: premièrement, nous ne voulons pas la guerre et deuxièmement, si l’on porte l’agression contre nous, nous riposterons fermement. C’est dans cet esprit que nous éduquons les membres du Parti communiste et notre peuple. Le chantage atomique des États-Unis ne peut intimider le peuple chinois. Notre pays compte 600 millions d’habitants et s’étend sur 9 600 000 kilomètres carrés. Les quelques bombes atomiques dont disposent les États-Unis ne sauraient exterminer les Chinois.

À supposer même qu’elles aient une puissance telle qu’une fois lancées sur la Chine, elles transperceraient le globe terrestre ou le feraient sauter, cela pourrait être un grand évènement pour le système solaire, mais compterait peu pour l’ensemble de l’univers.

Nous avons une expression coutumière: le millet plus les fusils. Pour les États-Unis, c’est les avions plus les bombes atomiques. Mais, si les États-Unis, avec leurs avions et leurs bombes atomiques, déclenchaient une guerre d’agression contre la Chine, c’est certainement la Chine qui, avec son millet et ses fusils, remporterait la victoire.

Les peuples du monde entier nous apporteraient leur soutien. Comme résultat de la Première guerre mondiale, le tsar, les propriétaires fonciers et capitalistes furent balayés en Russie.

Et la Seconde guerre mondiale a eu pour résultat le renversement de Tchiang Kaï-chek et des propriétaires fonciers en Chine, de même que la libération des pays d’Europe orientale et de certains pays d’Asie.

Si les États-Unis déclenchaient une troisième guerre mondiale et si elle devait durer, disons huit ou dix ans, elle aboutirait à la liquidation des classes dominantes aux États-Unis ainsi qu’en Grande-Bretagne et dans les autres pays complices; on verrait alors apparaître dans la plus grande partie du monde des États dirigés par les partis communistes.

L’issue de la guerre mondiale n’est donc pas favorable aux bellicistes, mais aux partis communistes et aux peuples révolutionnaires du monde. Si ces bellicistes tiennent à déclencher la guerre, ils ne devront pas nous reprocher de faire la révolution, c’est-à-dire de nous livrer à des « activités subversives » comme ils disent à tout bout de champ.

S’ils ne provoquent pas la guerre, ils pourront survivre un peu plus longtemps sur la Terre. Mais plus tôt ils déclencheront la guerre, plus rapidement ils seront éliminés de notre globe.

Il sera alors possible d’instaurer une organisation des nations unies populaires, dont le siège pourrait s’installer à Shanghaï, quelque part en Europe, ou même toujours à New York au cas où les bellicistes américains auraient été totalement liquidés. » (Le peuple chinois ne se laisse pas intimider par la bombe atomique).

Ferme position liée au grand appel :

« Peuples du monde entier, unissons-nous et opposons-nous à la guerre d’agression que déchaîne l’impérialisme et le social-impérialisme, opposons-nous spécialement à la guerre d’agression où les bombes atomiques sont utilisées comme des armes !

Si une telle guerre éclate, nous, les peuples du monde entier, devrons l’éliminer avec la guerre révolutionnaire, et nous devons nous y préparer dès maintenant! »

Et la thèse de grande importance :

« Pour ce qui est de la guerre mondiale, il n’y a au fond que deux possibilités: ou c’est la guerre qui provoque la révolution, ou c’est la révolution qui conjure la guerre. »

Finalement, sur ce point, le centre de la théorie et de la pratique militaire du marxisme-léninisme-maoïsme, c’est la guerre populaire, signalée dans les termes suivants, dans « Sur le Gouvernement de Coalition », en partant du fait que l’armée de type nouveau, sous la direction d’un véritable Parti Communiste, est la seule capable de la développer :

« Cette armée est forte parce que les hommes qui la composent obéissent à une discipline consciente; ils se sont unis et combattent non pour les intérêts d’une poignée de gens ou d’un groupe restreint, mais pour les intérêts des larges masses populaires, pour les intérêts de la nation toute entière.

Se tenir fermement aux côtés du peuple chinois, servir de tout cœur le peuple chinois, tel est l’unique dessein de cette armée.

Guidée par un tel dessein, cette armée va toujours de l’avant, intrépide et décidée à triompher de n’importe quel ennemi. Jamais elle ne se laissera soumettre. Quelles que soient les circonstances, et aussi difficiles qu’elles puissent être, elle se battra jusqu’au dernier homme.

Guidée par un tel dessein, cette armée connaît une remarquable cohésion dans ses rapports internes comme dans ses relations extérieures.

À l’intérieur de l’armée, la cohésion règne dans les rapports entre officiers et soldats, entre supérieurs et subordonnés, entre le travail militaire proprement dit, le travail politique et les services de l’Intendance ; à l’extérieur, elle règne dans les relations entre l’armée et le peuple, entre l’armée et les organes du pouvoir, entre nos troupes et les troupes amies. Tout ce qui peut nuire à cette cohésion doit être banni.

Guidée par un tel dessein, cette armée applique une politique juste afin de gagner à elle les officiers et les soldats de l’ennemi; elle agit de même dans le traitement des prisonniers de guerre.

Tous ceux qui se rendent à nous, qui passent de notre côté ou qui, après avoir déposé les armes, désirent participer à la lutte contre l’ennemi commun seront les bienvenus et recevront une éducation appropriée. Il n’est permis à personne de tuer, de maltraiter ou d’humilier un prisonnier de guerre.

Guidée par un tel dessein, cette armée a élaboré une série de principes stratégiques et tactiques indispensables à la guerre populaire.

Elle sait mener la guerre de partisans avec mobilité et souplesse, en s’adaptant aux conditions concrètes d’une situation changeante ; elle sait également mener la guerre de mouvement.

Guidée par un tel dessein, cette armée a créé un système de travail politique indispensable à la guerre populaire et qui vise à promouvoir la cohésion dans ses rangs, l’union avec les troupes amies ainsi que l’union avec le peuple, à provoquer la désagrégation de l’armée ennemie et à assurer la victoire dans les combats.

Guidée par un tel dessein, cette armée toute entière peut, dans les conditions de la guerre de partisans, entreprendre, comme elle l’a déjà fait, la production des céréales et d’autres biens de première nécessité, en utilisant les intervalles entre les combats, ainsi que les heures libres qui suivent l’entraînement, ce qui lui permet de subvenir elle-même, totalement, pour moitié ou pour une petite partie, à ses propres besoins et de surmonter ainsi les difficultés économiques, d’améliorer ses conditions matérielles et d’alléger la charge du peuple.

Elle a en outre exploité toutes les possibilités pour créer dans ses bases d’appui un grand nombre de petites usines d’armement.

De plus, cette armée est forte parce qu’elle est appuyée dans ses opérations par les vastes organisations armées des masses que sont les forces populaires d’autodéfense et la milice populaire.

Dans les régions libérées de Chine, toute la jeunesse ainsi que les adultes des deux sexes s’organisent en forces populaires d’autodéfense antijaponaises, sur la base du volontariat et des principes démocratiques, et sans se détacher de la production.

Les éléments d’élite de ces forces d’autodéfense, à l’exception de ceux qui rejoignent l’armée et les détachements de partisans, s’organisent en milice populaire. Sans l’appui de ces forces armées des masses, il serait impossible de vaincre l’ennemi.

Enfin, cette armée est forte parce qu’elle se compose de deux parties, les forces principales et les unités territoriales; les premières peuvent à tout moment être appelées à exécuter des opérations qui ne se limitent pas à une seule région, tandis que les secondes ont uniquement pour tâche de défendre leur propre région ou d’y porter des coups à l’adversaire, de concert avec la milice populaire et les forces d’autodéfense.

La population approuve entièrement cette juste répartition des tâches. Si l’on ne procédait pas de cette manière, si, par exemple, on ne prêtait attention qu’aux forces principales en négligeant le rôle des unités territoriales, il serait également impossible, dans les conditions où se trouvent les régions libérées de Chine, de vaincre l’ennemi.

Les unités territoriales ont formé un grand nombre d’équipes de travail armées, composées d’hommes bien entraînés et, partant, mieux préparés au travail militaire et politique, ainsi qu’au travail de masse ; de grands succès ont été remportés par ces équipes, qui, en pénétrant profondément dans les régions occupées, ont porté des coups à l’ennemi, soulevé les masses populaires contre l’envahisseur japonais et appuyé par là même les opérations menées de front dans les régions libérées.

Sous la direction du Pouvoir démocratique, un appel a. été lancé, dans les régions libérées de Chine, à toute la population civile en lutte contre l’envahisseur pour qu’elle se groupe dans des organisations d’ouvriers, de paysans, de jeunes ou de femmes, dans des organisations culturelles, professionnelles ou autres, qui, pour soutenir l’armée, accompliront avec ardeur les tâches les plus variées.

Il s’agit non seulement d’encourager la population à s’enrôler, à transporter les vivres pour le compte de l’armée, à prendre soin des familles des combattants, à aider l’armée à résoudre ses difficultés matérielles, mais également de mobiliser les détachements de partisans, la milice populaire et les forces d’auto-défense, afin qu’ils déclenchent et développent un mouvement pour l’exécution de coups de main et la pose de mines, qu’ils accomplissent des missions de reconnaissance, liquident traîtres et espions, transportent et protègent les blessés, apportant ainsi une aide directe aux opérations de l’armée. En même temps, toute la population des régions libérées travaillera avec ardeur à l’édification dans les domaines politique, économique et culturel, ainsi que dans le domaine de la santé publique.

L’essentiel est de mobiliser toute, la population pour la production des céréales et des articles de consommation courante, et, d’autre part, d’obtenir de tous les organismes et de toutes les écoles, à l’exception de ceux qui se trouvent dans des circonstances particulières, qu’ils participent durant les heures libres au travail productif en vue de pourvoir à leurs propres besoins et qu’ils s’associent ainsi au mouvement déclenché dans le même but par la population civile et par l’armée.

On pourra alors susciter un immense élan pour la production, qui permettra de soutenir une Guerre de Résistance prolongée. Dans les régions libérées, les dégâts causés par l’ennemi sont extrêmement sérieux, et les inondations, la sécheresse, les dommages occasionnés par les insectes nuisibles y sont fréquents.

Mais, sous la direction du pouvoir démocratique, la population a surmonté et surmonte avec méthode toutes ces difficultés. Des succès sans précédent ont été obtenus dans le grand mouvement de masse lancé en vue de combattre les sauterelles et les inondations et de secourir les sinistrés, c’est cela qui nous a permis de soutenir si longtemps la Guerre de Résistance.

Bref, tout pour le front, tout pour la défaite de l’envahisseur japonais et la libération du peuple chinois, tel est le mot d’ordre général, telle est la politique générale pour l’armée et la population civile des régions libérées de Chine.

Voilà la véritable guerre populaire, la seule qui nous permette de vaincre l’ennemi de la nation. Si le Kuomintang subit des défaites, c’est qu’il s’oppose frénétiquement à la guerre populaire.

Lorsque l’armée des régions libérées de Chine sera dotée d’armes modernes, elle sera encore plus puissante et elle pourra écraser définitivement l’envahisseur japonais. »




 
 
 

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