top of page
Rechercher

Partie 7 Élections, non, Démocratie populaire , oui !

  • jeanbernardritt
  • 20 sept. 2024
  • 7 min de lecture

Partie 7 Élections, non, Démocratie populaire , oui !

Les élections européennes et législatives, qui se sont déroulées en France en juin et juillet 2024, dans le cadre de la V° république bourgeoise sont un enseignement pour le peuple français en montrant de façon évidente la nature hypocrite de la "démocratie" bourgeoise : "Tu votes à droite, à gauche , au centre , à l'extrême droite, ou tu t'abstiens, peu importe, à tous les coups, la classe bourgeoise, dominante, gagne!" . Voici la première leçon .

La "gauche" conventionnelle, sous toutes ses couleurs, partis socialiste, écologiste, communiste , mouvement "La France Insoumise", etc. , appelle à manifester pour "restaurer" la "démocratie" bourgeoise, à respecter et à remettre sur pied les fausses "valeurs" d'un des plus grand système "démocratique" bourgeois, la V° république bourgeoise, en présentant l’État bourgeois comme un État neutre arbitre, au-dessus et indépendant des classes sociales. Voici la seconde leçon.

Ultra-minoritaires dans le pays, sans vergogne, ce sont les représentants les plus conservateurs de la bourgeoisie qui vont gérer les affaires de toute la société, pour le compte de la bourgeoisie;, contre les intérêts de l'immense majorité du peuple. Le parti grand-bourgeois, "Les Républicains", en collusion avec le part fasciste, fraction la plus barbare et la plus réactionnaire de la classe bourgeoise, le parti "Rassemblement National", ont pris les rênes du pouvoir, sans tenir aucun compte des résultats des diverses élections. Voici la troisième leçon. Voilà pourquoi il est nécessaire de rappeler les enseignements du socialisme scientifique développés par le Parti Matérialiste Dialectique sur son site diamatmaterialisme-dialectique.com . Car pour obtenir une démocratie populaire, une réelle démocratie pour le peuple, ce n'est pas , comme le veut le Nouveau Front Populaire, Emmanuel Macron qu'il faut démettre, mais il faut démettre et écarter des affaires de la société toute la classe bourgeoise, car c'est bien elle qui fait obstacle à l'avancée du peuple tout entier.

En ce qui concerne la loi de l’impérialisme et, en contrepartie, celle du peuple :

« Provocation de troubles, échec, nouvelle provocation, nouvel échec, et cela jusqu’à leur ruine :telle est la logique des impérialistes et de tous les réactionnaires du monde à l’égard de la cause du peuple; et jamais ils n’iront contre cette logique. C’est là une loi marxiste.

Quand nous disons : « l’impérialisme est féroce », nous entendons que sa nature ne changera pas, et que les impérialistes ne voudront jamais poser leur couteau de boucher, ni ne deviendront jamais des bouddhas, et cela jusqu’à leur ruine.

Lutte, échec, nouvelle lutte, nouvel échec, nouvelle lutte encore, et cela jusqu’à la victoire -telle est la logique du peuple, et lui non plus, il n’ira jamais contre cette logique. C’est encore une loi marxiste.

La révolution du peuple russe a suivi cette loi, il en est de même de la révolution du peuple chinois. » (Rejetez vos illusions et préparez-vous à la lutte)

Et les peuples du monde n’ont pas besoin de l’impérialisme :

« Toutes les nations opprimées veulent l’indépendance. Tout est sujet au changement. Les grandes forces décadentes feront place aux petites forces naissantes.

Les petites forces deviendront grandes, parce que la majorité des gens aspirent au changement. La grande force que représente l’impérialisme américain deviendra petite, parce que le peuple américain, lui aussi, est mécontent du gouvernement de son pays (…).

Tchiang Kaï-chek a régné sur la Chine pendant vingt-deux ans, il a été reconnu par les gouvernements de divers pays du monde et ses forces étaient très puissantes.

Quant à nous, nous étions faibles, notre Parti dont les effectifs s’étaient élevés à 50 000, ne comptait plus que quelques milliers de membres par suite de la répression contre-révolutionnaire. Nos ennemis provoquaient partout des troubles.

Mais, c’est encore la même loi qui a prévalu : le fort échoue parce qu’il se coupe du peuple ; le faible finit par triompher parce qu’il est lié au peuple et travaille pour lui. C’est justement ce qui s’est passé.

A l’époque de la Guerre de Résistance contre le Japon, comme celui-ci était très puissant, les troupes du Kuomintang ont été repoussées dans des régions reculées et les forces armées dirigées par le Parti communiste ne pouvaient que mener la guerre de partisans à la campagne, sur les arrières de l’ennemi.

Le Japon a occupé de grandes villes de Chine: Pékin, Tientsin, Shanghai, Nankin, Wouhan et Canton. Néanmoins, les militaristes japonais, (le même qu’Hitler en Allemagne, n’ont pas échappé à cette même loi. Ils ont été jetés bas au bout de quelques années.

Nous avons connu beaucoup de difficultés : chassés du Sud au Nord, nos effectifs sont tombés de plusieurs centaines de milliers d’hommes à quelques dizaines de milliers.

À l’issue de la longue marche de 25 000 lis, nous n’étions plus que 25 000 hommes (…).

À présent l’impérialisme américain est très puissant, mais cette puissance n’est pas réelle. Il est très faible sur le plan politique, parce qu’il est coupé des larges masses populaires et que tout le monde le déteste, y compris le peuple américain. Il est très puissant en apparence mais n’a rien de redoutable en réalité, c’est un tigre en papier.

Vu de l’extérieur, c’est un tigre, mais il est fait en papier et ne peut résister ni au vent ni à la pluie.

À mon avis, les États-Unis ne sont rien de plus qu’un tigre en papier.

L’Histoire toute entière, l’histoire plusieurs fois millénaire de la société de classes de l’humanité, a confirmé cette vérité: le puissant cède la place au faible. Cela s’applique aussi au continent américain.

La paix ne pourra s’établir qu’avec l’élimination de l’impérialisme; et le jour viendra où ce tigre en papier sera détruit. Cependant, il ne disparaîtra pas de lui-même, il faut que le vent et la pluie s’abattent sur lui.

Quand nous disons que l’impérialisme américain est un tigre en papier, nous en parlons sur le plan stratégique. Nous devons le mépriser du point de vue de l’ensemble, mais en tenir pleinement compte dans chaque situation concrète. Il a des griffes et des dents. Pour le désarmer, il faut les détruire une à une.

Par exemple, s’il a dix dents, on commence par lui en briser une, et il lui en reste neuf ; puis, on lui en casse une autre, et il n’en a plus que huit.

Lorsque ses dents auront été toutes enlevées, il lui restera encore des griffes. Pourvu que nous procédions avec sérieux et graduellement, nous finirons par réussir.

Sur le plan stratégique, il faut mépriser totalement l’impérialisme américain, mais sur le plan tactique, il faut en tenir pleinement compte. Pour lutter contre lui, nous devons accorder de l’importance à chaque combat, à chaque question concrète.

Aujourd’hui, les États-Unis sont puissants, mais à envisager les choses dans un cadre plus large, dans leur ensemble et à longue échéance, du fait qu’ils sont impopulaires, que leur politique est détestée et qu’ils oppriment et exploitent le peuple, le tigre est voué à la mort. Par conséquent, il n’a rien de terrible, et on peut le mépriser.

Cependant, les États-Unis sont encore puissants, leur production annuelle d’acier dépasse 100 millions de tonnes, et ils se livrent partout à l’agression. Nous devons donc continuer à lutter avec eux, et avec vigueur, afin de leur disputer les positions une à une.

Et cela prendra du temps.

Il semble que pour les pays d’Amérique, d’Asie et d’Afrique, la seule voie à suivre, c’est de poursuivre la querelle avec les États-Unis, d’aller jusqu’au bout, jusqu’à la destruction du tigre en papier sous l’effet du vent et de la pluie.

Pour lutter contre l’impérialisme américain, les gens d’origine européenne dans les pays d’Amérique latine doivent s’unir avec les indiens autochtones. Peut-être pourrait-on diviser en deux catégories de blancs immigrés d’Europe: les dominateurs et les dominés.

Ainsi il serait plus facile à ces derniers de se rapprocher des autochtones, parce qu’ils se trouvent dans des conditions semblables.

Nos amis d’Amérique latine, d’Asie et d’Afrique se trouvent dans les mêmes conditions et font le même travail que nous : œuvrer dans l’intérêt du peuple pour réduire l’oppression que l’impérialisme exerce sur lui. Si nous faisons un bon travail, nous pourrons supprimer radicalement l’oppression de l’impérialisme. En cela, nous sommes camarades.

Dans la lutte contre l’oppression de l’impérialisme, rien qui soit essentiel ne nous distingue, si ce n’est nos régions, nos nations et nos langues. Par contre. nous différons par essence de l’impérialisme, et sa seule vue nous inspire de la répugnance.

À quoi bon l’impérialisme? Le peuple chinois n’en a pas besoin, les peuples du monde entier non plus. L’impérialisme n’a aucune raison d’être. » (L’impérialisme américain est un tigre en papier)

Et sur la guerre comme continuation de la politique et comme solution du problème de la conquête et de la défense du Pouvoir.

Commençons par la condition inévitable de la révolution et de la guerre révolutionnaire dans la société de classes :

« La guerre, qui a commencé avec l’apparition de la propriété privée et des classes, est la forme suprême de lutte pour résoudre, à une étape déterminée de leur développement, les contradictions entre classes, entre nations, entre États ou entre blocs politiques. » (Problèmes stratégiques de la guerre révolutionnaire en Chine)

« Dans la société de classes, les révolutions et les guerres révolutionnaires sont inévitables (…). Sans elles, il est impossible de réaliser des bonds dans le développement de la société, de renverser la classe réactionnaire dominante et de permettre au peuple de prendre le pouvoir. » (De la contradiction)

« L’histoire montre que les guerres se divisent en deux catégories: les guerres justes et les guerres injustes. Toute guerre progressiste est juste et toute guerre qui fait obstacle au progrès est injuste.

Nous autres communistes, nous luttons contre toutes les guerres injustes qui entravent le progrès, mais nous ne sommes pas contre les guerres progressistes, les guerres justes. Nous communistes, non seulement nous ne luttons pas contre les guerres justes, mais encore nous y prenons part activement. » (De la guerre prolongée)

« La guerre, ce monstre qui fait s’entre-tuer les hommes, finira par être éliminée par le développement de la société humaine, et le sera même dans un avenir qui n’est pas lointain.

Mais pour supprimer la guerre, il n’y a qu’un seul moyen: opposer la guerre à la guerre, opposer la guerre révolutionnaire à la guerre contre-révolutionnaire, opposer la guerre nationale révolutionnaire à la guerre nationale contre-révolutionnaire, opposer la guerre révolutionnaire de classe à la guerre contre-révolutionnaire de classe. » (Problèmes stratégiques de la guerre révolutionnaire en Chine)

 
 
 

Posts récents

Voir tout
Partie 21: Israël - Église - Messie

Partie 21: Israël - Église - Messie Notre Père. Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta...

 
 
 
Partie 20: Israël - Église - Messie

Partie 20: Israël - Église - Messie deuxième partie: les nations Guerre de la Russie contre l'Ukraine Il appartient aux peuples russe et...

 
 
 

Commentaires


Posts à l'affiche
Posts Récents
Archives
Rechercher par Tags
Retrouvez-nous
  • Facebook Basic Square
  • Twitter Basic Square
  • Google+ Basic Square
  • Facebook - White Circle
  • Pinterest - White Circle
  • Instagram - White Circle

© 2023 par Jade & Gabi. Créé avec Wix.com

bottom of page