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Partie 5 Élections, non, Démocratie populaire , oui !

  • jeanbernardritt
  • 18 sept. 2024
  • 5 min de lecture

Partie 5 Élections, non, Démocratie populaire , oui !

Les élections européennes et législatives, qui se sont déroulées en France en juin et juillet 2024, dans le cadre de la V° république bourgeoise sont un enseignement pour le peuple français en montrant de façon évidente la nature hypocrite de la "démocratie" bourgeoise : "Tu votes à droite, à gauche , au centre , à l'extrême droite, ou tu t'abstiens, peu importe, à tous les coups, la classe bourgeoise, dominante, gagne!" . Voici la première leçon .

La "gauche" conventionnelle, sous toutes ses couleurs, partis socialiste, écologiste, communiste , mouvement "La France Insoumise", etc. , appelle à manifester pour "restaurer" la "démocratie" bourgeoise, à respecter et à remettre sur pied les fausses "valeurs" d'un des plus grand système "démocratique" bourgeois, la V° république bourgeoise, en présentant l’État bourgeois comme un État neutre arbitre, au-dessus et indépendant des classes sociales. Voici la seconde leçon.

Ultra-minoritaires dans le pays, sans vergogne, ce sont les représentants les plus conservateurs de la bourgeoisie qui vont gérer les affaires de toute la société, pour le compte de la bourgeoisie;, contre les intérêts de l'immense majorité du peuple. Le parti grand-bourgeois, "Les Républicains", en collusion avec le part fasciste, fraction la plus barbare et la plus réactionnaire de la classe bourgeoise, le parti "Rassemblement National", ont pris les rênes du pouvoir, sans tenir aucun compte des résultats des diverses élections. Voici la troisième leçon. Voilà pourquoi il est nécessaire de rappeler les enseignements du socialisme scientifique développés par le Parti Matérialiste Dialectique sur son site diamat@materialisme-dialectique.com . Car pour obtenir une démocratie populaire, une réelle démocratie pour le peuple, ce n'est pas , comme le veut le Nouveau Front Populaire, Emmanuel Macron qu'il faut démettre, mais il faut démettre et écarter des affaires de la société toute la classe bourgeoise, car c'est bien elle qui fait obstacle à l'avancée du peuple tout entier.

Ou ses grandes thèses, pleinement valables, sur l’impérialisme, le processus de la bourgeoisie, la situation internationale contemporaine et l’ère de guerres :

« Il nous faut commencer par donner la définition la plus précise et la plus complète possible de l’impérialisme. L’impérialisme est on stade historique particulier du capitalisme.

Cette particularité est de trois ordres: l’impérialisme est 1) le capitalisme monopoliste; 2) le capitalisme parasitaire et pourrissant; 3) le capitalisme agonisant. » (« L’impérialisme et la scission du socialisme »)

« L’impérialisme est la continuation de l’évolution du capitalisme, son stade suprême, qui constitue à certains égards la transition vers le socialisme.

Pour cette raison, j’estime qu’en ajoutant l’analyse de l’impérialisme à celle des particularités essentielles du capitalisme en général, on n’a pas procédé ’mécaniquement’.

A la vérité, l’impérialisme ne rebâtit pas et ne veut pas rebâtir le capitalisme de la base au sommet.

L’impérialisme complique et accentue les contradictions du capitalisme, ’enchevêtre’ les monopoles et la libre concurrence, mais ne peut pas éliminer l’échange, le marché, la concurrence, les crises, etc.

L’impérialisme est le capitalisme sur son déclin, mais ce déclin n’est pas achevé. L’impérialisme agonise, mais il n’est pas mort. Il est essentiellement caractérisé, non par de purs monopoles, mais par la coexistence des monopoles avec l’échange, le marché, la concurrence, les crises. Ceci est la caractéristique essentielle de l’impérialisme en général. » (« Texte pour la révision du programme du Parti »).

« La classification courante des époques historiques… est la suivante: (1) 1789-1871; (2) 1871-1914; (3) 1914-?… La première époque, qui va de la grande révolution française à la guerre franco-allemande, est celle où la bourgeoisie est en plein essor, où elle triomphe sur toute la ligne.

Nous avons affaire ici, à la bourgeoisie montante, à l’époque des mouvements démocratiques bourgeois en général et des mouvements nationaux bourgeois en particulier, à l’époque où les institutions périmées de la société féodale et absolutiste disparaissent rapidement.

La seconde époque est celle où la bourgeoisie, parvenue à une domination sans partage, commence à décliner ; c’est l’époque de la transition qui mène de la bourgeoisie progressiste au capital financier réactionnaire et ultra-réactionnaire.

C’est l’époque où une nouvelle classe, la démocratie moderne, prépare et rassemble lentement ses forces. La troisième époque, qui vient à peine de commencer, place la bourgeoisie dans la même ‘situation’ que celle des seigneurs féodaux au cours de la première époque. C’est l’époque de l’impérialisme et des ébranlements impérialistes, ou découlant de l’impérialisme.

Dans la troisième époque également, les conflits internationaux sont restés semblables, par leur forme, à ceux de la première, mais leur contenu social et leur signification de classe s’est totalement modifié. La situation historique objective est devenue tout autre.

La lutte menée contre la féodalité par le capital ascendant pour sa libération dans le cadre national a cédé le pas à la lutte du capital financier ultra-réactionnaire, décrépit, se survivant à lui-même, allant vers son déclin, contre les forces nouvelles.

Le cadre national bourgeois des États, qui avait fourni dans la première époque un point d’appui au développement des forces productives de l’humanité en train de se libérer du système féodal, est maintenant devenu, dans la troisième époque, un obstacle à l’essor ultérieur de ces mêmes forces.

Naguère classe avancée et ascendante, la bourgeoisie est devenue une Classe décadente, déclinante, moribonde, réactionnaire. C’est une tout autre classe qui, sur le vaste plan de l’histoire, est devenue la classe ascendante. » (« Sous un pavillon étranger »).

« A la base de la situation internationale, telle qu’elle apparaît aujourd’hui, se trouvent les rapports économiques de l’impérialisme. Dans le courant du XXe siècle, cette phase nouvelle, suprême et ultime du capitalisme a pris son aspect définitif. » (« IIe Congrès de l’Internationale Communiste »)

« En premier lieu, quelle est l’idée essentielle, fondamentale de nos thèses ?

La distinction entre les nations opprimées et les nations qui oppriment. Nous faisons ressortir cette distinction, contrairement à la IIe Internationale et à la démocratie bourgeoise.

A l’époque de l’impérialisme, il est particulièrement important pour le prolétariat et l’Internationale Communiste de constater les faits économiques concrets et, dans la solution de toutes les questions coloniales et nationales, de partir non de notions abstraites, mais des réalités concrètes.

Le trait caractéristique de l’impérialisme est que le monde entier, comme nous le voyons, se divise actuellement, en un grand nombre de nations opprimées et un nombre infime de nations qui oppriment, qui disposent de richesses colossales et d’une force militaire puissante. » (Idem)

« Nous voyons tout de suite combien la guerre civile a créé de difficultés en Russie et comment elle se mêle à toute une série de guerres. Les marxistes n’ont jamais oublié que la violence accompagnera inévitablement l’effondrement total du capitalisme tout entier et la naissance d’une société socialiste.

Et cette violence couvrira une période historique universelle, toute une ère de guerres les plus variées: des guerres impérialistes, des guerres civiles à l’intérieur des pays, des guerres entremêlant les deux premières, des guerres nationales, en, d’autres termes, l’émancipation des nationalités écrasées par les impérialistes et par diverses combinaisons des puissances impérialistes qui concluront inévitablement entre elles des alliances diverses au cours de l’époque du gros capitalisme d’État et des trusts et syndicats militaires.

C’est une époque d’effondrements énormes, de vastes décisions militaires de caractère violent, de crises. Elle a déjà commencé, nous le voyons clairement, nous n’en sommes qu’au début. » (« Rapport sur la révision du programme et le changement de nom du Parti »)

Et finalement, celles-ci sur des points tel que : l’indifférence politique:

« L’indifférence politique n’est rien d’autre que la satiété politique. Celui qui est rassasié est ‘indifférent’ et ‘insensible’ face au problème du pain quotidien ; mais l’affamé sera toujours un homme ‘de parti’ sur cette question. »

Contradictions de l’ennemi et mots d’ordre intègres :

« La classe ouvrière doit profiter de toutes les vacillations possibles du gouverne-ment, ainsi que des divergences entre la bourgeoisie et le camp réactionnaire pour augmenter la pression aussi bien sur le terrain de la lutte économique que sur celui de la lutte politique. Mais la classe ouvrière, précisément pour récolter les fruits de la situation, doit maintenir des mots d’ordre révolutionnaires intègres. »


 
 
 

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