Partie 4 Élections, non, Démocratie populaire , oui !
- jeanbernardritt
- 17 sept. 2024
- 6 min de lecture
Partie 4 Élections, non, Démocratie populaire , oui !
Les élections européennes et législatives, qui se sont déroulées en France en juin et juillet 2024, dans le cadre de la V° république bourgeoise sont un enseignement pour le peuple français en montrant de façon évidente la nature hypocrite de la "démocratie" bourgeoise : "Tu votes à droite, à gauche , au centre , à l'extrême droite, ou tu t'abstiens, peu importe, à tous les coups, la classe bourgeoise, dominante, gagne!" . Voici la première leçon .
La "gauche" conventionnelle, sous toutes ses couleurs, partis socialiste, écologiste, communiste , mouvement "La France Insoumise", etc. , appelle à manifester pour "restaurer" la "démocratie" bourgeoise, à respecter et à remettre sur pied les fausses "valeurs" d'un des plus grand système "démocratique" bourgeois, la V° république bourgeoise, en présentant l’État bourgeois comme un État neutre arbitre, au-dessus et indépendant des classes sociales. Voici la seconde leçon.
Ultra-minoritaires dans le pays, sans vergogne, ce sont les représentants les plus conservateurs de la bourgeoisie qui vont gérer les affaires de toute la société, pour le compte de la bourgeoisie;, contre les intérêts de l'immense majorité du peuple. Le parti grand-bourgeois, "Les Républicains", en collusion avec le part fasciste, fraction la plus barbare et la plus réactionnaire de la classe bourgeoise, le parti "Rassemblement National", ont pris les rênes du pouvoir, sans tenir aucun compte des résultats des diverses élections. Voici la troisième leçon. Voilà pourquoi il est nécessaire de rappeler les enseignements du socialisme scientifique développés par le Parti Matérialiste Dialectique sur son site diamat@materialisme-dialectique.com . Car pour obtenir une démocratie populaire, une réelle démocratie pour le peuple, ce n'est pas , comme le veut le Nouveau Front Populaire, Emmanuel Macron qu'il faut démettre, mais il faut démettre et écarter des affaires de la société toute la classe bourgeoise, car c'est bien elle qui fait obstacle à l'avancée du peuple tout entier.
Ou parlant des « nouvelles méthodes pour enseigner la doctrine », « les vérités du marxisme » :
« Une époque révolutionnaire est pour la social-démocratie (comme dans tous les cas lire communisme) ce que le temps de guerre est pour une armée.
Il faut multiplier les cadres de notre armée, mettre ses contingents sur le pied de guerre, mobiliser la territoriale et la réserve, appeler sous les drapeaux les permissionnaires, créer de nouveaux corps et des services auxiliaires.
Ne pas oublier qu’on est inévitablement amené, en temps de guerre, à compléter les effectifs avec des recrues moins instruites, souvent à remplacer les officiers par de simples soldats, à hâter et simplifier la promotion d’officiers sortis du rang.
Parlons sans métaphores : les effectifs de toutes les organisations du parti et sympathisant avec le parti doivent être fortement accrus, afin que nous puissions suivre autant que possible le torrent centuplé de l’énergie révolutionnaire du peuple.
Cela ne veut pas dire, bien entendu, qu’il faille négliger la formation méthodique des effectifs et l’enseignement systématique des vérités du marxisme. Non, mais il faut se rappeler que les hostilités elles-mêmes ont maintenant beaucoup plus d’importance pour la formation et l’enseignement; elles éduquent précisément dans notre sens et entièrement dans notre sens ceux qui ne sont pas formés.
Il convient de rappeler que notre fidélité ’doctrinaire’ au marxisme s’est maintenant accrue du fait que le cours de la révolution donne partout des leçons des choses aux masses et que toutes ces leçons confirment justement notre doctrine.
Ce n’est donc pas de l’abandon de la doctrine que nous parlons, ni d’un relâchement de notre méfiance et de notre vigilance à l’égard du confusionnisme des intellectuels et du trompe l’œil révolutionnaire, bien au contraire.
Nous parlons de nouvelles méthodes d’enseigner la doctrine que le social-démocrate serait inexcusable d’oublier.
Nous parlons de l’importance de mettre. à profit les leçons pratiques des grands évènements révolutionnaires, afin d’enseigner, non plus à des petits cercles, mais à la masse, nos vieilles leçons ’dogmatiques’ sur la nécessité, par exemple, de fusionner en fait, le terrorisme et l’insurrection des masses, et de savoir discerner derrière le libéralisme de la société cultivée russe les intérêts de classe de notre bourgeoisie.
Ce n’est donc pas d’un relâchement de nos principes social-démocrates, de notre intransigeance orthodoxe qu’il s’agit, mais du raffermissement des uns et de l’autre, par de nouveaux moyens, par de nouvelles méthodes d’éducation.
En temps de guerre, les recrues s’instruisent directement au cours des opérations militaires. Ne craignez pas, camarades, d’ aborder de nouvelles méthodes d’enseignement !
Ne craignez pas de rassembler sans cesse de nouvelles cohortes, envoyez-les au feu ! Faites de nouvelles recrues dans la jeunesse ouvrière, élargissez les cadres habituels des organisations du parti, à partir des comités jusqu’aux groupes de fabrique, aux corporations, aux cercles d’étudiants !
Rappelez-vous que tout retard dans ce domaine fera le jeu des ennemis de la social-démocratie, car les eaux nouvelles cherchent une issue immédiate, et si elles ne trouvent pas le chenal de la social-démocratie, elles se précipiteront ailleurs.
Rappelez-vous que chaque progrès pratique du mouvement révolutionnaire enseignera immanquablement et inéluctablement aux jeunes recrues la science même de la social-démocratie, car cette science est fondée.sur l’évolution objective des forces et des tendances des diverses classes sociales, et la révolution n’est que la démolition d’anciennes structures et l’action indépendante des classes sociales désireuses de bâtir la nouvelle à leur gré.
Gardez-vous seulement de rabaisser notre science révolutionnaire au niveau d’un dogme livresque, n’en faites pas un poncif avec de méprisables phrases sur l’organisation-procès, la tactique-procès, phrases qui justifient le gâchis, l’indécision, le manque d’initiative.
Donnez plus de champ aux initiatives les plus variées des divers groupes et cercles, sans oublier que la justesse de leur action est garantie, en dehors de nos conseils, abstraction faite de nos conseils, par les impératifs inflexibles du cours même de la révolution.
C’est un vieil adage qu’en politique on va souvent à l’école de l’ennemi. En révolution, l’ennemi nous impose toujours, avec une promptitude et une vigueur particulières, des décisions judicieuses. » (« Nouveaux objectifs, forces nouvelles »)
Ou signalant la nécessité d’« actions préparatoires ardues » :
« …aujourd’hui, on te met dans les mains un bulletin de vote, prends-le, sache t’organiser pour en frapper tes ennemis, et non pour envoyer au Parlement, à& bonnes petites places, des hommes qui s’accrochent à leur fauteuil par peur de la prison.
Demain, on te retire ton bulletin de vote, on te met entre les mains un fusil et un magnifique canon à tir rapide, équipé selon le dernier mot de la technique, prends ces engins de mort et de destruction, n’écoute pas les pleurnicheurs sentimentaux qui redoutent la guerre. Il reste de par le monde trop de choses qui doivent être anéanties par le fer et par le feu pour l’affranchissement de la classe ouvrière.
Et si la colère et le désespoir grandissent dans les masses, s’il se,crée une situation révolutionnaire, prépare-toi à fonder de nouvelles organisations et à mettre en action ces si utiles engins de mort et de destruction contre ton gouvernement et ta bourgeoisie. Certes, cela n’est pas facile. Cela nécessitera des actions préparatoires ardues.
Cela nécessitera de lourds sacrifices. C’est une nouvelle forme d’organisation et de lutte qu’il faut aussi apprendre et la science ne s’acquiert pas sans erreurs et sans défaites. Cet aspect de la lutte de classes est à la participation aux élections, ce que l’assaut est aux manœuvres, aux marches ou au séjour dans les tranchées.
Dans l’histoire, cet aspect de la lutte s’inscrit très rarement à l’ordre du jour; par contre, son importance et ses conséquences portent sur des dizaines d’années. Les jours où l’on peut et où l’on doit inscrire à son programme de telles méthodes de lutte équivalent à des vingtaines d’années d’autres époques historiques. » (« La faillite de la IIe Internationale »)
Ainsi que cette conclusion scientifique que la classe, le prolétariat et le peuple doivent avoir bien présente à l’esprit :
« Une classe opprimée qui ne s’efforcerait pas d’apprendre à manier les armes, de posséder des armes, ne mériterait que d’être traitée en esclave. Car enfin nous ne pouvons pas oublier, à moins de devenir des pacifistes bourgeois ou des opportunistes, que nous vivons dans une société de classes, dont on ne peut sortir autrement que par la lutte de classes.
Dans toute société de classes, qu’elle soit fondée sur l’esclavage, sur le servage ou, comme aujourd’hui, sur le salariat, la classe des oppresseurs est armée.
De nos jours, non seulement l’armée permanente, mais aussi la milice, même dans les républiques bourgeoises les plus démocratiques, comme la Suisse, constituent l’armement de la bourgeoisie contre le prolétariat.
C’est une vérité tellement élémentaire qu’il n’est guère besoin de s’y arrêter spécialement. Il n’est que de rappeler l’usage qui est fait de la troupe contre les grévistes, dans tous les pays capitalistes.
L’armement de la bourgeoisie contre le prolétariat est l’un des faits les plus importants, les plus fondamentaux, les plus essentiels de la société capitaliste moderne. Et l’on vient, cela étant, proposer aux social-démocrates révolutionnaires de ’revendiquer’ le ’désarmement’ !
Ce serait là renier intégralement le point de vue de la lutte de classe et renoncer à toute idée de révolution. Notre mot d’ordre doit être: l’armement du prolétariat pour qu’il puisse vaincre, exproprier et désarmer la bourgeoisie.
C’est la seule tactique possible pour une classe révolutionnaire, une tactique qui résulte de toute l’évolution objective du militarisme capitaliste et qui est prescrite par cette évolution. » (« Le programme militaire de la révolution prolétarienne »)
Posts récents
Voir toutPartie 22: Israël - Église - Messie Vous avez eu les Signes: - Le Messie est connu de la terre entière, son enseignement est répandu ,...
Partie 21: Israël - Église - Messie Notre Père. Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta...
Partie 20: Israël - Église - Messie deuxième partie: les nations Guerre de la Russie contre l'Ukraine Il appartient aux peuples russe et...
Comments