Partie 3 Élections, non, Démocratie populaire , oui !
- jeanbernardritt
- 16 sept. 2024
- 7 min de lecture
Partie 3 Élections, non, Démocratie populaire , oui !
Les élections européennes et législatives, qui se sont déroulées en France en juin et juillet 2024, dans le cadre de la V° république bourgeoise sont un enseignement pour le peuple français en montrant de façon évidente la nature hypocrite de la "démocratie" bourgeoise : "Tu votes à droite, à gauche , au centre , à l'extrême droite, ou tu t'abstiens, peu importe, à tous les coups, la classe bourgeoise, dominante, gagne!" . Voici la première leçon .
La "gauche" conventionnelle, sous toutes ses couleurs, partis socialiste, écologiste, communiste , mouvement "La France Insoumise", etc. , appelle à manifester pour "restaurer" la "démocratie" bourgeoise, à respecter et à remettre sur pied les fausses "valeurs" d'un des plus grand système "démocratique" bourgeois, la V° république bourgeoise, en présentant l’État bourgeois comme un État neutre arbitre, au-dessus et indépendant des classes sociales. Voici la seconde leçon.
Ultra-minoritaires dans le pays, sans vergogne, ce sont les représentants les plus conservateurs de la bourgeoisie qui vont gérer les affaires de toute la société, pour le compte de la bourgeoisie;, contre les intérêts de l'immense majorité du peuple. Le parti grand-bourgeois, "Les Républicains", en collusion avec le part fasciste, fraction la plus barbare et la plus réactionnaire de la classe bourgeoise, le parti "Rassemblement National", ont pris les rênes du pouvoir, sans tenir aucun compte des résultats des diverses élections. Voici la troisième leçon. Voilà pourquoi il est nécessaire de rappeler les enseignements du socialisme scientifique développés par le Parti Matérialiste Dialectique sur son site diamat@materiamlisme-dialectique.com . Car pour obtenir une démocratie populaire, une réelle démocratie pour le peuple, ce n'est pas , comme le veut le Nouveau Front Populaire, Emmanuel Macron qu'il faut démettre, mais il faut démettre et écarter des affaires de la société toute la classe bourgeoise, car c'est bien elle qui fait obstacle à l'avancée du peuple tout entier.
Et sur la révolution ce qu’Engels a établi :
« En politique il n’existe pas plus de.deux forces décisives: la force organisée de l’État, l’armée et la force non-organisée, la force élémentaire des masses populaires. »
Ainsi que :
« Après le premier grand succès, c’était la règle que la minorité victorieuse se scindât en deux: une des moitiés était satisfaite du résultat obtenu, l’autre voulait encore aller plus loin, posait de nouvelles revendications qui étaient au moins partiellement dans l’intérêt réel ou prétendu de la grande foule du peuple.
Ces revendications plus radicales s’imposaient bien dans certains cas, mais fréquemment pour un instant seulement; le parti plus modéré reprenait la suprématie, les dernières acquisitions étaient perdues à nouveau en totalité ou partiellement ; les vaincus criaient alors à la trahison ou rejetaient la défaite sur le hasard.
Mais en réalité la chose était le plus souvent ainsi: les conquêtes de la première victoire n’étaient assurées que par la deuxième victoire du parti plus radical; une fois cela acquis, c’est-à-dire ce qui était momentané-ment nécessaire, les éléments radicaux disparaissaient à nouveau du théâtre d’opérations et leurs succès aussi.
Toutes les révolutions des temps modernes, à commencer par la grande révolution anglaise du XVIIe siècle, présentèrent ces caractéristiques qui paraissaient inséparables de toute lutte révolutionnaire.
Elles parurent également applicables aux luttes du prolétariat pour son émancipation ; d’autant plus applicables que, précisément, en 1848, on pouvait compter les gens capables de comprendre, ne fût-ce que passablement, dans quelle direction il fallait chercher cette émancipation. » (Introduction au texte « Les luttes de classes en France »).
Et par Marx lui-même dans les paragraphes suivants :
« A l’exception de quelques chapitres, chaque section importante des annales de la révolution de 1848 à 1849 porte le titre de : Défaite de la révolution !
Mais dans ces défaites, ce ne fut pas la révolution qui succomba.
Ce furent les traditionnels appendices pré-révolutionnaires, résultats des rapports sociaux qui ne s’étaient pas encore aiguisés jusqu’à devenir des contradictions de classes violentes : personnes, illusions, idées, projets dont le parti révolutionnaire n’était pas dégagé avant la révolution de Février et dont il ne pouvait être affranchi par la victoire de Février, mais seulement par une suite de défaites.
En un mot : ce n’est point par ses conquêtes tragi-comiques directes que le progrès révolutionnaire s’est frayé la voie, au contraire, c’est seulement en faisant surgir une contre-révolution compacte, puissante, en se créant un adversaire et en le combattant que le parti de la subversion a pu enfin devenir un parti vraiment. révolutionnaire. » (« Les luttes de classes en France » ; 1848-1850).
« Les révolutions bourgeoises, comme celles du XVIIIe siècle, se précipitent rapidement de succès en succès, leurs effets dramatiques se surpassent, les hommes et les choses semblent être pris dans des feux de diamants, l’enthousiasme extatique est l’état permanent de la société, mais elles sont de courte durée. Rapidement, elles atteignent leur point culminant, et un long malaise s’empare de la société avant qu’elle ait appris à s’approprier de façon calme et posée les résultats de sa période orageuse.
Les révolutions prolétariennes, par contre, comme celles du XIXe siècle, se critiquent elles-mêmes constamment, interrompent à chaque instant leur propre cours, reviennent sur ce qui semble être accompli pour le recommencer à nouveau, raillent impitoyablement les hésitations, les faiblesses et les misères de leurs premières tentatives, paraissent n’abattre leur adversaire que pour lui permettre de puiser de nouvelles forces de la terre et se redresser à nouveau formidable en face d’elles, reculent constamment à nouveau devant l’immensité infinie de leurs propres buts, jusqu’à ce que soit créée enfin.la situation qui rende impossible tout retour en arrière, et que les circonstances elles-mêmes crient: Hic Rhodus, hic salta! ». [voici Rhodes, saute donc ! Ce qui veut dire au figuré: c’est le moment de montrer ce dont tu es capable] (« Le 18 brumaire de Louis Bonaparte »)
« Dans toute révolution, il se glisse, à côté de ses représentants véritables, des hommes d’une toute autre trempe; quelques-uns sont des survivants des révolutions passées dont ils gardent le culte ; ne comprenant pas le mouvement présent, ils possèdent encore une grande influence sur le peuple par leur honnêteté et leur courage reconnus, ou par la simple force de la tradition, d’autres sont de simples braillards, qui, à force de répéter depuis des années le même chapelet de déclamations stéréotypées contre le gouvernement du jour, se sont fait passer pour des révolutionnaires de la plus belle eau.
Même après le 18 mars, on vit surgir quelques hommes de ce genre, et, dans quelques cas, ils parvinrent à jouer des rôles de premier plan. Dans la mesure de leur pouvoir, ils gênèrent l’action réelle de la classe ouvrière, tout comme ils ont gêné le plein développement de toute révolution antérieure.
Ils sont un mal inévitable; avec le temps on s’en débarrasse ; mais, précisément, le temps n’en fut pas laissé à la Commune. » (« La guerre civile en France »).
Et sur la même question fondamentale, la lutte de classes, voyons ce qu’a établi Lénine; ainsi sur l’insurrection armée et la lutte syndicale et le fait de pas les opposer :
« Il est faux du point de vue théorique de confronter deux tâches, comme si elles étaient d’égale valeur, placées sur le même plan : ’la préparation de l’insurrection armée’ et ’la direction de La lutte syndicale’. Une des tâches, voyez-vous, est au premier plan, l’autre au second. Affirmer cela revient à comparer et juxtaposer des choses d’ordre différent. L’insurrection armée est un mode de lutte politique à un moment donné.
La lutte syndicale est une des manifestations permanentes, toujours nécessaires en régime capitaliste, obligatoires à tout moment, de l’ensemble du mouvement ouvrier. Engels, dans un passage que j’ai cité dans Que faire?, distingue trois formes essentielles de lutte prolétarienne: économique, politique, théorique (scientifique, idéologique, philosophique).
Comment peut-on mettre côte à côte une de ces formes de lutte essentielles (lutte syndicale) et une autre forme essentielle de lutte à un moment donné? mettre toute la lutte syndicale, en tant que ’tâche’ au même niveau que le moyen actuel de lutte politique, et qui est loin d’être l’unique? C’est vraiment contraire au bon sens…
On ne peut placer à côté de la ’direction de la lutte syndicale’ que la direction de toute la lutte politique en général, la lutte idéologique en général dans sa totalité, mais nullement telles ou telles tâches particulières, données, actuelles de lutte politique ou idéologique. »
« Sur le plan tactique, la résolution sous cette forme pose les tâches de l’insurrection armée de façon très maladroite. L’insurrection armée est le mode suprême de lutte politique.
Pour sa réussite du point de vue du prolétariat, c’est-à-dire pour la réussite d’une insurrection prolétarienne et dirigée par la social-démocratie, et non pas d’une autre, il faut que tous les aspects du mouvement ouvrier se développent largement.
Aussi, l’idée d’opposer la tâche de l’insurrection et celle de la direction de la lutte syndicale est-elle archi-erronée.
La tâche de l’insurrection est de la sorte rabaissée, amoindrie. Au lieu d’une somme et d’un couronnement de tout le mouvement ouvrier dans son ensemble, la tâche de l’insurrection se trouve en quelque sorte montée en épingle. »
« Le centre de gravité n’est pas dans le fait que les syndicats sont ’étroits’ mais dans le fait qu’il faut relier ce seul aspect (étroit parce que seul) aux autres.
Par conséquent, ou faire sauter cela, ou parler à nouveau de la nécessité de créer et de renforcer la liaison d’un aspect avec tous les autres, imprégner les syndicats d’un contenu Social-démocrate (lire communiste), d’une propagande social-démocrate, les faire participer à l’ensemble du travail social-démocrate, etc. (…)
Les syndicats pourraient élargir la base dans laquelle nous puiserons la force pour l’insurrection, je dirai donc encore une fois qu’il est faux d’opposer l’un à l’autre. (…)
Il ne faut pas s’en tenir à l’écart et, par-dessus tout, ne pas offrir le prétexte de croire qu’il faut s’en tenir à l’écart, mais s’efforcer de participer, d’influencer, etc. Car il existe une couche particulière d’ouvriers âgés, chargés de famille, qui en ce moment apporteront terriblement peu à la lutte politique, mais énormément à la lutte syndicale.
Il faut utiliser cette couche, en se bornant à diriger ses pas dans ce domaine. Il importe pour la social-démocratie russe de trouver dès le début la note juste pour les syndicats, d’ériger du premier coup en tradition l’initiative social-démocrate sur ce point, la participation social-démocrate, la direction social-démocrate.
Naturellement on peut, dans la pratique, manquer de forces, mais c’est là une toute autre question, et il faut d’ailleurs dire: si on sait utiliser les diverses forces disponibles, on en trouvera toujours pour les syndicats.
On en a bien trouvé pour rédiger la résolution sur les syndicats, c’est-à-dire pour diriger idéologiquement, et c’est là l’essentiel ! » (« A.S.I. Goussev »).
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