Partie 24 Élections, non, Démocratie populaire , oui !
- jeanbernardritt
- 7 oct. 2024
- 9 min de lecture
Partie 24 Élections, non, Démocratie populaire , oui !
Les élections européennes et législatives, qui se sont déroulées en France en juin et juillet 2024, dans le cadre de la V° république bourgeoise sont un enseignement pour le peuple français en montrant de façon évidente la nature hypocrite de la "démocratie" bourgeoise : "Tu votes à droite, à gauche , au centre , à l'extrême droite, ou tu t'abstiens, peu importe, à tous les coups, la classe bourgeoise, dominante, gagne!" . Voici la première leçon .
La "gauche" conventionnelle, sous toutes ses couleurs, partis socialiste, écologiste, communiste , mouvement "La France Insoumise", etc. , appelle à manifester pour "restaurer" la "démocratie" bourgeoise, à respecter et à remettre sur pied les fausses "valeurs" d'un des plus grand système "démocratique" bourgeois, la V° république bourgeoise, en présentant l’État bourgeois comme un État neutre arbitre, au-dessus et indépendant des classes sociales. Voici la seconde leçon.
Ultra-minoritaires dans le pays, sans vergogne, ce sont les représentants les plus conservateurs de la bourgeoisie qui vont gérer les affaires de toute la société, pour le compte de la bourgeoisie, contre les intérêts de l'immense majorité du peuple. Le parti grand-bourgeois, "Les Républicains", en collusion avec le part fasciste, fraction la plus barbare et la plus réactionnaire de la classe bourgeoise, le parti "Rassemblement National", ont pris les rênes du pouvoir, sans tenir aucun compte des résultats des diverses élections. Voici la troisième leçon. Voilà pourquoi il est nécessaire de rappeler les enseignements du socialisme scientifique développés par le Parti Matérialiste Dialectique sur son site diamat@materialisme-dialectique.com . Car pour obtenir une démocratie populaire, une réelle démocratie pour le peuple, ce n'est pas , comme le veut le Nouveau Front Populaire, Emmanuel Macron qu'il faut démettre, mais il faut démettre et écarter des affaires de la société toute la classe bourgeoise, car c'est bien elle qui fait obstacle à l'avancée du peuple tout entier.
Il faut une analyse des classes en présence. Voilà longtemps que Lénine a démontré que le régime républicain bourgeois, même le plus démocratique , reste une dictature de la bourgeoisie. Que penser du NFP, qui appelle à restaurer la démocratie bourgeoise et à appliquer les principes de la V° Constitution, issue d’un coup d’Etat ? Voir le livre de François Mitterrand « Coup d’Etat permanent ». Ne sont-ils pas les meilleurs défenseurs de la classe bourgeoise, représentant le les intérêts de la moyenne et petite bourgeoisie ? Faut-il destituer Macron (une blague ? ) ou destituer la classe bourgeois ?
L’opportunisme a été engendré pendant des dizaines d’années par les particularités de l’époque de développement du capitalisme où l’existence relativement pacifique et aisée d’une couche d’ouvriers privilégiés les ’embourgeoisait’, leur donnait des bribes des bénéfices du capital national, leur épargnait la détresse, les souffrances, et les détournait des tendances révolutionnaires de la masse vouée à la ruine et à la misère. »
« Le social-chauvinisme, c’est l’opportunisme à tel point mûri, devenu à tel point vigoureux et impudent pendant la longue époque du capitalisme relativement ’pacifique’, à tel point cristallisé sous le rapport idéologique et politique, à tel point lié d’amitié avec la bourgeoisie et les gouvernements, qu’on ne saurait tolérer l’existence d’un pareil courant au sein des partis ouvriers social-démocrates. »
« L’opportunisme, pour parler à l’échelle européenne, était pour ainsi dire à l’état juvénile avant la guerre. La guerre une fois déclenchée, il est devenu complètement adulte et on ne peut plus lui rendre son ’innocence’ et sa jeunesse.
On a vu mûrir toute une couche sociale de parlementaires, de journalistes, de fonctionnaires du mouvement ouvrier, d’employés privilégiés et de certains contingents du prolétariat, couche qui s’est intégrée à sa bourgeoisie nationale et que celle-ci a parfaitement su apprécier et ’adapter’ à ses vues.
Impossible de faire tourner à rebours ni d’arrêter la roue de l’histoire: on peut et l’on doit avancer sans crainte, en passant du stade préparatoire, légal, des organisations de la classe ouvrière prisonnière de l’opportunisme, à des organisations révolutionnaires du prolétariat qui sachent ne pas se borner à la légalité, qui soient capables de se prémunir contre la trahison opportuniste et qui entament ’la lutte pour le pouvoir’, la lutte pour le renversement de la bourgeoisie. »
Et dans « L’opportunisme et la faillite de la IIe » Internationale » de 1916 :
« Le caractère relativement ’pacifique’ de la période 1871-1914 a nourri l’opportunisme, état d’esprit d’abord, tendance ensuite, et enfin groupe ou couche comprenant la bureaucratie ouvrière et les compagnons de route petits-bourgeois.
Ces éléments ne pouvaient se soumettre le mouvement ouvrier qu’en reconnaissant en paroles les objectifs révolutionnaires et la tactique révolutionnaire. Ils ne pouvaient gagner la confiance des masses qu’en jurant que tout le travail ’pacifique’ n’était qu’une préparation à la révolution prolétarienne. Cette contradiction était un abcès qui devait percer à jour, et qui a percé.
Le tout est de savoir s’il faut essayer, comme le font Kautsky et Cie, de refouler à nouveau ce pus dans l’organisme au nom de l’« unité » (avec le pus), ou bien, s’il faut, pour aider à la guérison complète de l’organisme du mouvement ouvrier, le débarrasser de ce pus aussi vite et aussi soigneusement que possible, malgré la douleur aiguë, mais passagère, que cause cette opération. »
Le Président Mao Zedong développa une grandiose lutte contre le révisionnisme contemporain de Khrouchtchev et ses laquais au niveau mondial, visant la sinistre restauration du capitalisme en Union soviétique, le démasquant pleinement et complètement comme le montre la « Polémique autour de la ligne générale du Mouvement Communiste International », document rédigé sous sa propre direction.
Cependant sa lutte la plus transcendante contre le révisionnisme il la livra en Chine même à travers la Grande Révolution. Culturelle Prolétarienne.
Dans son « Discours à la deuxième session plénière du VIIIe Comité Central », en 1956, il dit:
« Je voudrais dire quelques mots à propos du XXe Congrès du Parti communiste de l’Union soviétique. A mon avis, il y a deux ’épées’: l’une est Lénine et l’autre, Staline. L’épée qu’est Staline, les Russes l’ont maintenant rejetée.
Gomulka et certains Hongrois l’ont ramassée pour frapper l’Union soviétique, pour combattre ce qu’on appelle stalinisme.
Dans beaucoup de pays d’Europe, les partis communistes critiquent aussi l’Union soviétique ; leur leader, c’est Togliatti.
Les impérialistes se servent aussi de cette épée pour tuer les gens ; Dulles par exemple l’a brandie un moment. Cette arme n’a pas été prêtée, elle a été jetée. Nous autres Chinois, nous ne l’avons pas rejetée.
Premièrement, nous défendons Staline et deuxièmement, nous critiquons aussi ses erreurs ; et pour cela, nous avons écrit l’article ’À propos de l’expérience historique de la dictature du prolétariat’.
Ainsi, au lieu de le diffamer et de l’anéantir comme font certains, nous agissons en partant de la réalité.
Quant à l’épée qu’est Lénine, n’a-t-elle pas été aussi rejetée quelque peu par des dirigeants soviétiques ? A mon avis, elle l’a été dans une assez large mesure.
La Révolution d’Octobre est-elle toujours valable ? Peut-elle encore servir d’exemple aux différents pays ?
Le rapport de Khrouchtchev au XXe Congrès du Parti Communiste de l’Union soviétique dit qu’il est possible de parvenir au pouvoir par la voie parlementaire ; cela signifie que les autres pays n’auraient plus besoin de suivre l’exemple de la Révolution d’Octobre.
Une fois cette porte grande ouverte, le léninisme est pratiquement rejeté.
La doctrine léniniste a développé le marxisme.
Dans quels domaines l’a-t-elle développé ?
1) Dans celui de la conception du monde, c’est-à-dire du matérialisme et de la dialectique ;
2) dans celui de la théorie et de la tactique révolutionnaires, surtout en ce qui concerne la lutte de classes, la dictature du prolétariat et le parti prolétarien.
Par ailleurs, la doctrine de Lénine porte sur l’édification socialiste.
A partir de la Révolution d’Octobre en 1917, Lénine a entrepris l’édification tout en poursuivant la révolution ; ainsi, il a accumulé dans ce domaine sept années d’expérience pratique, expérience que Marx n’avait pas.
Ce que nous apprenons, ce sont précisément ces principes fondamentaux du marxisme-léninisme. »
Et insistant sur ce même thème et sur les instables dans les tourmentes, l’abandon du marxisme et l’attaque contre les choses avancées, dans « Discours prononcés à la conférence des secrétaires », de l’année 1957 :
« Au cours de l’année écoulée, plusieurs grands orages ont éclaté sur la scène du monde.
Le XXe Congrès du Parti Communiste de l’Union soviétique a lancé une violente attaque contre Staline; puis, les impérialistes ont mené deux vastes campagnes anticommunistes, et deux débats orageux ont eu lieu au sein du mouvement communiste international.
Certains partis d’Europe et d’Amérique ont été beaucoup affectés par ces évènements et ont subi des pertes assez considérables ; les partis des pays d’Orient ont été moins touchés et leurs pertes ne sont pas aussi graves.
Depuis le XXe Congrès du Parti communiste de l’Union soviétique, certains qui avaient soutenu très activement Staline sont maintenant non moins actifs dans leurs attaques contre lui.
A mon avis, ils laissent de côté le marxisme-léninisme, ils n’ont pas fait l’analyse du problème et ignorent la morale révolutionnaire. Le marxisme-léninisme implique aussi la morale révolutionnaire du prolétariat.
Naguère, vous déployiez tant de zèle pour soutenir Staline qu’il faudrait tout de même, à présent, avancer quelques raisons pour justifier votre revirement !
Mais, sans donner la moindre explication, vous prenez tout à coup un virage de 180 degrés, comme si vous n’aviez jamais soutenu Staline, et pourtant, vous étiez bien ses partisans fervents. La question de Staline concerne l’ensemble du mouvement communiste international et les partis de tous les pays.
Pour ce qui est du XX` Congrès du Parti communiste de l’Union soviétique, l’écrasante majorité des cadres de notre Parti en sont mécontents. Ils estiment qu’on est allé trop loin dans la critique de Staline. C’est là un sentiment naturel, une réaction normale. Néanmoins, une minorité s’est mise à vaciller. Chaque fois qu’un typhon s’annonce, avant l’arrivée de la pluie, les fourmis sortent de leurs nids, elles ont le ’nez’ fin et connaissent la météorologie.
Lorsque la tempête s’est déchaînée au XXe Congrès du Parti Communiste de l’Union soviétique, il y a eu aussi, en Chine, des fourmis qui ont quitté leurs nids. Ce sont des éléments instables au sein du Parti, ils chancellent à la moindre occasion.
Apprenant qu’on avait assommé Staline d’un coup de massue, ils se sentaient très à l’aise et se sont rangés de l’autre côté. Ils ont crié des vivats et dit que Khrouchtchev avait raison sur toute la ligne et qu’ils avaient toujours été de cet avis.
Puis, lorsqu’ils ont vu s’abattre les coups de bâton des impérialistes et aussi ceux provenant du mouvement communiste international, et que. Khrouchtchev lui-même a été obligé de changer quelque peu de ton, ils sont revenus à nous.
Par la force des choses, ils sont repassés de notre côté, et ils ne pouvaient agir autrement. C’est comme une touffe d’herbe sur un mur, qui oscille au passage du vent. Mais leur désir sincère n’était pas de revenir à nous, c’était d’aller vers l’autre bord.
Ces gens, au sein comme en dehors du Parti, ont bien fait de glorifier les évènements de Pologne et de Hongrie ! Ils n’avaient à la bouche que Poznan et la Hongrie, de sorte qu’ils se sont révélés eux-mêmes.
Les fourmis étaient hors de leurs galeries, toutes les canailles, toutes les crapules ont fait leur apparition. Ces individus tournaient au rythme de la baguette de Gomulka ; lorsque celui-ci parlait de la grande démocratie, ils reprenaient le même refrain.
Maintenant que la situation a changé, ils ne soufflent plus mot. S’ils gardent le silence, c’est à contrecœur; ce qu’ils voudraient, c’est toujours se faire entendre. »
« La délégation que nous avons envoyée récemment en Union soviétique leur a dit leurs quatre vérités sur certaines questions.
J’ai dit par téléphone au camarade Chou En-lai que ces gens-là se sont laissés griser par le succès et que la meilleure méthode pour traiter avec eux, c’est de leur passer un bon savon.
Qu’entendons chez eux par ’succès’ ? Rien d’autre que leurs 50 millions de tonnes d’acier, 400 millions de tonnes de charbon et 80 millions de tonnes de pétrole. Est-ce que cela compte pour beaucoup ?
Mais non. Et les voilà pris de vertige pour si peu, et ça, c’est des communistes, des marxistes ! J’estime que, même multiplié par dix, par cent, cela ne comptera toujours pas.
Vous n’avez fait qu’extraire du sous-sol de quoi produire de l’acier et fabriquer des automobiles et des avions, qu’y a-t-il là de formidable ?
Mais vous en avez fait un lourd fardeau qui pèse sur vous, et vous passez outre à tous les principes révolutionnaires ; n’est-ce pas là vous laisser griser par le succès ? »
« Depuis la Seconde Guerre Mondiale, le Parti Communiste de l’Union soviétique et les Partis de certains pays d’Europe Orientale ne parlent guère des principes fondamentaux du marxisme.
Ils n’insistent plus sur la lutte de classes, la dictature du prolétariat, la direction exercée par le Parti, le centralisme démocratique et l’union du Parti avec les masses : tout cela ne les intéresse plus.
Les événements de Hongrie en ont été la conséquence. Nous devons maintenir fermement la théorie fondamentale du marxisme. »
« Nul ne sait combien d’injures ont été déversées sur le Parti Communiste. Le Kuomintang nous taxait de ’bandits communistes’, et les gens qui entraient en rapports avec nous étaient considérés comme étant ’de mèche avec les bandits’. Mais finalement, les ’bandits’ se sont avérés meilleurs que les ’non-bandits’, les gens du Kuomintang.
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