Partie 23 Élections, non, Démocratie populaire , oui !
- jeanbernardritt
- 6 oct. 2024
- 7 min de lecture
Partie 23 Élections, non, Démocratie populaire , oui !
Les élections européennes et législatives, qui se sont déroulées en France en juin et juillet 2024, dans le cadre de la V° république bourgeoise sont un enseignement pour le peuple français en montrant de façon évidente la nature hypocrite de la "démocratie" bourgeoise : "Tu votes à droite, à gauche , au centre , à l'extrême droite, ou tu t'abstiens, peu importe, à tous les coups, la classe bourgeoise, dominante, gagne!" . Voici la première leçon .
La "gauche" conventionnelle, sous toutes ses couleurs, partis socialiste, écologiste, communiste , mouvement "La France Insoumise", etc. , appelle à manifester pour "restaurer" la "démocratie" bourgeoise, à respecter et à remettre sur pied les fausses "valeurs" d'un des plus grand système "démocratique" bourgeois, la V° république bourgeoise, en présentant l’État bourgeois comme un État neutre arbitre, au-dessus et indépendant des classes sociales. Voici la seconde leçon.
Ultra-minoritaires dans le pays, sans vergogne, ce sont les représentants les plus conservateurs de la bourgeoisie qui vont gérer les affaires de toute la société, pour le compte de la bourgeoisie, contre les intérêts de l'immense majorité du peuple. Le parti grand-bourgeois, "Les Républicains", en collusion avec le part fasciste, fraction la plus barbare et la plus réactionnaire de la classe bourgeoise, le parti "Rassemblement National", ont pris les rênes du pouvoir, sans tenir aucun compte des résultats des diverses élections. Voici la troisième leçon. Voilà pourquoi il est nécessaire de rappeler les enseignements du socialisme scientifique développés par le Parti Matérialiste Dialectique sur son site diamat@materialisme-dialectique.com . Car pour obtenir une démocratie populaire, une réelle démocratie pour le peuple, ce n'est pas , comme le veut le Nouveau Front Populaire, Emmanuel Macron qu'il faut démettre, mais il faut démettre et écarter des affaires de la société toute la classe bourgeoise, car c'est bien elle qui fait obstacle à l'avancée du peuple tout entier.
Il faut une analyse des classes en présence. Voilà longtemps que Lénine a démontré que le régime républicain bourgeois, même le plus démocratique , reste une dictature de la bourgeoisie. Que penser du NFP, qui appelle à restaurer la démocratie bourgeoise et à appliquer les principes de la V° Constitution, issue d’un coup d’Etat ? Voir le livre de François Mitterrand « Coup d’Etat permanent ». Ne sont-ils pas les meilleurs défenseurs de la classe bourgeoise, représentant le les intérêts de la moyenne et petite bourgeoisie ? Faut-il destituer Macron (une blague ? ) ou destituer la classe bourgeois ?
Et sur le révisionnisme, produit de la conception bourgeoise et de son influence sur le prolétariat :
« Qu’est-ce qui le rend inévitable’ (le révisionnisme) dans la société capitaliste ? Pourquoi est-il plus profond que’ là Particularités nationales et les degrés de développement du Capitalisme ?
Mais parce que, dans chaque pays capitaliste, à côté du prolétariat se trouvent toujours les larges couches de la petite-bourgeoisie, des petits patrons. La petite production a engendré et continue d’engendrer constamment le capitalisme.
Celui-ci crée inéluctablement de nouvelles ’couches moyennes’ (appendice de la fabrique, travail à domicile, petits ateliers disséminés dans tout le pays, en raison des nécessités de la grosse industrie, par exemple celle du cycle et de l’automobile, etc.).
Ces nouveaux petits producteurs sont inéluctablement rejetés à leur tour clins les rangs du prolétariat. Dès lors il est parfaitement naturel que des conceptions petites-bourgeoises ne cessent de surgir dans les rangs des grands partis ouvriers. » (Marxisme et révisionnisme)
Et :
« Ainsi, la revendication d’un coup de barre décisif de la social-démocratie révolutionnaire vers le social-réformisme bourgeois était accompagnée d’un revirement non moins décisif vers la critique bourgeoise de toutes les idées fondamentales du marxisme.
Et comme cette critique était depuis longtemps menée contre le marxisme du haut de la tribune politique et de la chaire universitaire, en une quantité de brochures et dans une série de savants traités, comme, depuis des dizaines d’années, elle était inculquée systématiquement à la jeune génération des classes instruites, il n’est pas étonnant que la ’nouvelle’ tendance « critique » dans la social-démocratie ait surgi du premier coup sous sa forme définitive, telle Minerve du cerveau de Jupiter.
Dans son contenu, cette tendance n’a pas eu à se développer et à se former ; elle a été transposée directement de la littérature bourgeoise dans la littérature socialiste. » (Que faire ?)
Lénine qualifia les révisionnistes de « meilleurs défenseurs de la bourgeoisie que la bourgeoisie elle-même », lors du IIe Congrès où, y faisant allusion, il dit :
« Je ne m’arrêterai pas sur la façon concrète dont nous devons le faire. Il en est question dans mes thèses, qui ont été publiées.
Ma tâche consiste à indiquer les causes économiques profondes de ce phénomène.
Cette maladie est devenue chronique; sa guérison se fait plus attendre que les optimistes ne pouvaient l’espérer. L’opportunisme, voilà notre ennemi principal.
L’opportunisme des couches supérieures du mouvement ouvrier, c’est un socialisme non prolétarien, mais bourgeois. La preuve est faite que les militants du mouvement ouvrier qui appartiennent à la tendance opportuniste sont de meilleurs défenseurs de la bourgeoisie que les bourgeois eux-mêmes.
S’ils n’avaient pas en main la direction des ouvriers, la bourgeoisie ne pourrait pas se maintenir.
Ce n’est pas seulement l’histoire du régime Kerenski en Russie qui le prouve ; la République démocratique d’Allemagne, avec à sa tête un gouvernement social-démocrate, le prouve aussi de même que le comportement d’Albert Thomas à l’égard de son gouvernement bourgeois.
La preuve est faite enfin par l’expérience analogue de la Grande-Bretagne et des États-Unis. L’opportunisme est notre ennemi principal et nous devons en venir à bout.
Nous devons quitter ce congrès avec la ferme résolution de mener cette lutte jusqu’au bout dans tous les partis. C’est là notre tâche essentielle. »
Et sur « l’unique ligne marxiste » :
« Engels distingue entre le ’parti ouvrier bourgeois’ des vieilles trade-unions, la minorité privilégiée, et la ’masse inférieure’, la majorité véritable; il en appelle à cette majorité qui s’est pas contaminée par la ’respectabilité bourgeoise’.
Là est le fond de la tactique marxiste !
Nous ne pouvons -et personne ne peut- prévoir quelle est au juste la partie du prolétariat qui suit et suivra les social-chauvins et les opportunistes. Seule la lutte le montrera, seule la révolution socialiste en décidera finalement.
Mais ce que nous savons pertinemment, c’est que les ’défenseurs de la patrie’ dans la guerre impérialiste ne représentent qu’une minorité.
Et notre devoir, par conséquent, si nous voulons rester socialistes, est d’aller plus bas et plus profond, vers les masses véritables : là est toute la signification de la lutte contre l’opportunisme et tout le contenu de cette lutte.
En montrant que les opportunistes et les social-chauvins trahissent en fait les intérêts de la masse, défendant les privilèges momentanés d’une minorité d’ouvriers, propagent les idées et l’influence bourgeoises et sont en fait les alliés et les agents de la bourgeoisie, nous apprenons aux masses à discerner leurs véritables intérêts politiques et à lutter pour le socialisme et la révolution à travers les longues et douloureuses péripéties des guerres impérialistes et des armistices impérialistes.
Expliquer aux masses que la scission avec l’opportunisme est inévitable et nécessaire, les éduquer pour la révolution par une lutte implacable contre, ce dernier, mettre à profit l’expérience de la guerre pour dévoiler toutes les ignominies de la politique ouvrière nationale libérale au lieu de les camoufler: telle est la seule ligne marxiste dans le mouvement ouvrier mondial. » (L’impérialisme et la scission du socialisme).
De la même façon il appela à défendre le marxisme et à le développer malgré les cris des révisionnistes :
« Et maintenant, nous demandons : qu’ont donc apporté de nouveau à cette théorie ces tonitruants ’rénovateurs’ qui font tant de tapage à l’heure actuelle et qui se groupent autour du socialiste allemand Bernstein ?
Absolument rien : ils n’ont pas fait avancer d’un pas la science que Marx et Engels nous ont recommandé de développer; ils n’ont enseigné au prolétariat aucun nouveau pro-cédé de lutte; ils n’ont fait que reculer en empruntant des bribes de théories arriérées et en prêchant au prolétariat non pas la théorie de la lutte, mais celle des concessions – des concessions aux pires ennemis du prolétariat, aux gouvernements et aux partis bourgeois, qui cherchent inlassablement de nouveaux moyens de traquer les socialistes.
Plekhanov, l’un des fondateurs et des chefs de la social-démocratie russe, a eu tout à fait raison de critiquer impitoyablement la récente ’critique’ de Bernstein, dont les conceptions viennent également d’être répudiées par les représentants des ouvriers allemands (au congrès de Hanovre).
Nous savons que ces mots nous vaudront une avalanche d’accusations: on criera que nous voulons faire du parti socialiste un ordre d’ »orthodoxes », persécutant les ’hérétiques’ qui s’écartent du ’dogme’, qui ont une opinion indépendante, etc. Nous les connaissons, toutes ces phrases cinglantes à la mode.
Mais elles ne contiennent pas un grain de sens ni de vérité. Il ne saurait exister de parti socialiste fort sans une théorie révolutionnaire qui unisse tous les socialistes, d’où ils tirent toutes leurs convictions et qu’ils appliquent à leurs méthodes de lutte et à leurs moyens d’action.
Défendre une telle théorie que l’on considère comme profondément vraie, contre les attaques injustifiées et les tentatives de l’altérer ne signifie nullement qu’on soit l »ennemi de toute critique.
Nous ne tenons nullement la doctrine de Marx pour quelque chose d’achevé et d’intangible ; au contraire, nous sommes persuadés qu’elle a seule-ment posé les pierres angulaires de la science que les socialistes doivent faire progresser dans toutes les directions s’ils ne veulent pas retarder sur la vie.
Nous pensons que les socialistes russes doivent absolument développer par eux-mêmes la théorie de Marx, car celle-ci n’indique que les principes directeurs généraux, qui s’appliquent dans chaque cas particulier, à l’Angleterre autrement qu’à la France, à la France autrement qu’à l’Allemagne, à l’Allemagne autrement qu’a la Russie. » (Notre Programme)
Et analysant l’effondrement du vieux révisionnisme, dans son œuvre très importante « La faillite de la IIe Internationale » de 1915, Lénine nous enseigna :
« Pour les ouvriers conscients, le socialisme est une conviction sérieuse, et non un-`masque commode servant à camoufler des opinions conciliatrices petites-bourgeoises et des tendances d’opposition nationaliste.
La faillite de l’Internationale, pour eux, c’est le reniement révoltant par la plupart des partis social-démocrates officiels de leurs convictions, des déclarations les plus solennelles faites dans les discours aux congrès internationaux de Stuttgart et de Bâle, dans les résolutions de ces congrès, etc.
Il est reconnu de longue date que les guerres, malgré toutes les horreurs et les calamités qu’elles entraînent, sont utiles dans une mesure plus ou moins grande en ce sens qu’elles dévoilent, dénoncent et détruisent implacablement, dans les institutions humaines, bien des éléments pourris, périmés et nécrosés. »
« L’opportunisme consiste à sacrifier les intérêts fondamentaux de la masse des hommes aux intérêts temporaires d’une infime minorité d’entre eux, ou, en d’autres termes, l’alliance d’une partie des ouvriers avec la bourgeoisie contre la masse du prolétariat. La guerre rend cette alliance particulièrement manifeste et forcée.
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