Partie 23 : Les députés (suite)

Partie 23 : Les députés (suite)

A cette conception (seul compte l'Occident), s'oppose le véritable universalisme, qui est l'internationalisme prolétarien avec un e réelle égalité (race : une seule race humaine, sexes, etc.)la liberté réelle (fin de la propriété privée des moyens de production), et réhabilitation des autres, cultures, religions, philosophies, etc. . ce sera la fin de la domination du « blanc », de l' « occident », et le début du socialisme au niveau de l'humanité. Face à ces néocolonialisme, néo-féodalisme et surtout impérialisme (américain, européens, chinois, russes, etc.) , chaque prolétariat et peuple doivent combattre leur propre bourgeoisie et leur propre impérialisme. Voilà donc l'avenir de la France au XXI° siècle : Réaliser la révolution prolétarienne dans le cadre d'une humanité socialiste, véritablement humaine, qui met la coopération en avant, en lieu et place de la compétition, qui installe un ordre nouveau qui en finisse avec l'anarchie capitaliste et planifie.

Pour ce qui est de l’Église catholique, on peut dire que le pape François est à la fois , le dernier pape de l'ère des poissons (voir la prophétie de Malachie), mais aussi le premier pape d'une ère nouvelle, l'ère du Verseau. Cette Église a pendant trop longtemps été l’Église des riches, des classes dirigeantes, surtout en ce qui concerne sa direction, d'abord des aristocrates, puis de la bourgeoisie, surtout en ce qui concerne les cardinaux et les évêques. Alors que, comme l'a démontré Friedrich Engels, l’Église primitive a été l’Église d'abord des pauvres , des humbles, des rejetés,... Pour rappel, elle pratiquait une forme de socialisme (communauté des biens, etc.) et elle n'hésitait pas à condamner à mort , les voleurs et ceux qui ne respectaient pas les biens communs. De plus , l'apôtre Paul a énoncé un principe, « qui ne travaille pas, ne mange pas », principe repris vingt siècles plus tard par Lénine. Scandale provoqué par l'égoïsme des riches qui, dans l’Église , ont pris la place des pauvres . Combien resterait-il de prêtres, de religieuses, de moines , etc. si l’Église n'était pas riche ? La voilà donc secouée de telle sorte qu'elle va sans doute redevenir l’Église des pauvres ! Cette Église là a contribué à instaurer un climat colonial et raciste, en instaurant un climat de compétition et de lutte avec les autres religions (voir notamment les Croisades, l'Inquisition, etc.). C'était du fanatisme, car la religion chrétienne était considérée comme la seul religion vraie. Souvent, la canonnière des envahisseurs, colonialistes, esclavagistes, impérialistes, etc. était accompagné de la croix (missionnaires).

Du point de vue des religions, dans le monde, le cycle qui s'ouvre va vers une religion des religions. C'est-à-dire, comme il y a un Dieu unique, l'orientation est d'aller vers un monothéisme planétaire. Et les communistes ont tout intérêt à aider cette évolution , en instaurant une véritable laïcité, comme les Communards, mais aussi un dialogue entre les religions, et aussi avec le libres-penseurs, les agnostiques et les athées.

Certains marxistes analysent les religions comme une forme de maladie, issue d'hallucinations résultant d'une mauvaise alimentation ou d'ingestion de drogue. De manière plaisante, c'est prendre au mot l'affirmation de Karl Marx, affirmant que « la religion, c'est l'opium du peuple. » Ainsi ils déclarent : « À mesure même que l’Humanité améliorait son alimentation, et dialectiquement ses capacités de compréhension et de production de celle-ci, elle a ainsi acquis la capacité à produire des aliments et des boissons lui permettant de domestiquer l’hallucination. » Cela rejoint les analyses des pseudo-sciences, comme celle de Sigmund Freud, qui considère que les religions , dont le monothéisme de Moïse résultent d'une névrose , plus ou moins aggravées. Où bien les psychiatres de l'ex-URSS de Léonide Brejnev , qui cherchaient à tout prix à trouver un grain de folie chez les opposants politiques au régime révisionniste... Il vaut mieux laisser tout ce domaine aux vrais scientifiques, qui étudient le cerveau humain. Il convient également de jeter un regard scientifique et rationnel sur des faits , comme la transmission de pensée, etc.La Chine socialiste de 1949 n'a pas hésité à utiliser, par exemple du point de vue de la médecine, à la fois la médecine la plus moderne, mais aussi la médecine traditionnelle (médecins aux pieds nus dans les campagnes,...). De nombreux domaines demeurent encore inexplorés, comme l'acupuncture, les bienfaits du Taï Chi Chuan, etc.

Il s'agit aussi de s'interroger sur quelle forme d'hallucinations se situent le culte de personnalités humaines ? Qu'auraient pensé Karl Marx, Friedrich Engels, ou Lénine, du culte de personnalités (mausolée, corps momifiés à l'image des pharaons et exposés au culte, etc.) , des êtres humains remplaçant des dieux ? Et de nombreuses effigies (images, statues, etc.) de personnalités tels que Staline ou Mao Tsé-Toung , quasiment adorés de leur vivant, et après leur mort ? Incontestablement, il s'agit là de résurgences féodales, et ce ne sont pas les éléments les plus avancés des peuples russes, chinois ou autres qui ont été les thuriféraires de tels cultes … L'erreur a sans doute été de mettre les pas dans les traces des anciens tsars ou empereurs (de Chine) : confusion maintenue en logeant le nouveau pouvoir dans les anciens lieux de culte par exemple (Kremlin, en Russie, Cité interdite en Chine, etc.) ...

III – Le capitalisme 24 heures sur 24 . Réification et Aliénation . Personne et Objet.

Depuis cinquante ans, le capitalisme s'est développé, instaurant une exploitation 24 heures sur 24, non seulement sur le lieu de travail, mais encore dans la vie quotidienne et dans les quartiers. Il y a , à la fois exploitation aggravée du travail, pillage des pays néo-coloniaux, et enrichissement des plus riches .

Une catégorie de travailleurs est devenue, grâce à cette exploitation tant au niveau national qu'international, une aristocratie ouvrière, parfaitement intégrée dans le système capitaliste. Celle-ci est notamment en charge des directions des divers syndicats de collaboration de classe, et il convient donc de s'en débarrasser en nommant à ces divers postes (CGT, CFDT, …) des travailleurs dévoués à la classe ouvrière et qui luttent .

Outre les problèmes écologique, insolubles dans le système capitaliste, s'est déclenché en 2022 une seconde crise générale du capitalisme, crise sur tous les plans, qui ouvre de nouvelles opportunités pour développer des mouvements révolutionnaires, allant vers la guerre populaire jusqu'au socialisme. Car le capitalisme , jusqu'au bout offre des capacités d'opposition au peuple, et il ne sera pas vaincu , sans une guerre ouverte, que ce soit une guerre mondiale ou une insurrection comme celle de Russie en octobre 1917.

L’obstacle à surmonter, c'est la suppression de la classe bourgeoise, et la réintégration de celle-ci au sein de la société française, ce qui ne pourra se faire que par une dictature du prolétariat jusqu'à l'extinction de cette classe.

Aristote avait le sentiment que l'esclavage n'était pas une institution tout à fait normal, mais il ; précisait que l'esclavage serait supprimé le jour où les meules des moulins fonctionnerait tout seul, sans les bras des esclaves. Il savait bien que la condition de l'esclavage permettait à d'autres individus , comme lui, de disposer de temps disponible pour philosopher. Mais quand les moulins fonctionnaient mécaniquement, par la force de l'eau ou de l'air, l'esclavage a perduré. Sans aucun doute, la cité d'Athènes, ou bien l'empire romains, à certaines époques, étaient des démocraties : mais seuls certains citoyens, dont les propriétaires d'esclaves pouvaient décider des affaires de la cité ou de l'empire. A Athènes, par exemple, les autres individus étaient soit des étrangers, des métèques, soit des esclaves, et ces derniers n'avaient aucun droit, n'étant que des objets. Quand l'esclave Spartacus se révolte contre les Romains, il veut par le seul moyen possible, la violence révolutionnaire, étendre les principes de la démocratie à l'ensemble des personnes, dont les esclaves. Il ne combat pas la démocratie en général, mais bien la démocratie esclavagiste, la classe des propriétaires d'esclaves, qu'il veut supprimer.

Partie 24 : Les députés (suite)

Il en est de même au XIX° siècle. L’américain Andrew Jackson est un grand président des États-Unis. C'est un démocrate, mais un démocrate bourgeois et esclavagiste. Sur sa propriété , il dispose de plusieurs centaines d'esclaves, simple bétail . Il abuse même sexuellement de femmes de couleur . Les esclaves révoltés ne renient pas la démocratie américaine en général (inspirée en particulier par le grand philosophe Montesquieu), mais ils combattent les esclavagistes et la bourgeoisie , pour que tous aient les mêmes droits (droits de l’homme, liberté, égalité, etc.) ; Il a fallu passer par une guerre civile, et bien d'autres combats pour parvenir à faire respecter les droits civiques, notamment de la minorité noire.

Quand les Communards luttent contre les Versaillais, lors de la Commune de Paris de 1871, ils combattent contre l'esclavage salarié, supporté par la classe dominante, la bourgeoisie capitaliste. Il s'agit donc bien d'étendre les droits réels de la démocratie à l'ensemble de la population, l'obstacle à lever étant encore la suppression de la classe bourgeoise. La réponse de la bourgeoisie a été barbare et sanglante : au moins 35 000 morts , et de nombreux déportés . Encore aujourd'hui, dans le sous-sol parisien, on découvre des charniers, lors des travaux exécutés pour le métro.

Ceci reste donc d'actualité aujourd'hui : la lutte contre la démocratie bourgeoise, au XXI° siècle, vise effectivement à instaurer la démocratie populaire, et la seule façon de le faire, c'est de prendre tous les pouvoirs à la classe bourgeoise, de démanteler celle-ci pour qu'elle soit intégrée au peuple, et non plus une classe arrogante, qui se place au-dessus du peuple.

Voici quelques exemples qui illustrent comment la démocratie bourgeoise s'exerce dans la vie quotidienne aux XX° et XXI° siècles :

Démocratie bourgeoise pour la classe dominante, la bourgeoisie :

La classe bourgeoise dominante dispose de tous les pouvoirs. Prenons, par exemple à Metz , les loges de la franc-maçonnerie. Il s'agit d'une association qui vise , dans les faits , à une entraide multiforme, entre les membres de la classe bourgeoise. Concernant la doctrine de la franc-maçonnerie, celle-ci est restée bloquée au siècle des lumières, apogée de la classe bourgeoise, en tant que classe révolutionnaire contre le féodalisme. C'est d'ailleurs au cours de ce siècle que la principale obédience , la Grande Loge de France, a été créée. Elle regroupait alors tant des membres de la classe aristocratique que de la classe bourgeoise. Cette coterie se dit « amie du riche comme du pauvre », mais tout indique qu'il s'agit surtout de préserver les intérêts des possédants. L'idéologie se fonde surtout sur la religion chrétienne et la Bible. A celle-ci est venue se greffer, des éléments appartenant tant à la chevalerie (les Templiers, notamment) et aux artisans constructeurs de cathédrales . Pour tout dire, l'idéologie porte la marque de la domination , alors , de l'homme blanc sur le reste du monde (colonialisme, esclavagisme,...) . C'est pourquoi la franc-maçonnerie, malgré ses prétentions au cosmopolitisme, s'est très peu développée dans les autres parties du monde. De plus , la ségrégation , par rapport aux classes pauvres et laborieuses , s'est faite par la culture (pour pénétrer une loge qui cultive l'entre-soi, avec des loges de magistrats, d'aristocrates, de bons bourgeois, il faut un certain bagage intellectuel et aussi une certaine disponibilité). Si cela ne suffit pas, la ségrégation intervient surtout par l'argent : il faut disposer d'un revenu suffisant, au-dessus de la moyenne, pour à la fois, pouvoir payer une cotisation annuelle conséquente, pouvoir s'acheter les costumes (tabliers, baudriers, etc.) , et les diverses dépenses annexes (repas, au moins deux par mois, initiations diverses). Ajoutons à cela, qu'avec l’Église catholique, la franc-maçonnerie , dans sa grande masse, a été la dernière institution à refuser l'adhésion des femmes. Il est vrai qu'il y a depuis le XVIII° siècle, ce que l'on appelle des loges d'adoption des femmes, loges d'un rang inférieur à celui des hommes. Il a fallu qu'au début du XXI° siècle, qu'un frère, architecte de son métier profane, change de sexe et devienne une femme , pour que le Grand Orient de France, accepte, presque contraint, l 'initiation des femmes, encore peu nombreuses il est vrai. Ce qui indique une certaine réticence à accepter les femmes pour tous les anciens maçons. Il existe, depuis la fin du XIX° siècle des loges mixtes, masculines et féminines. La plus importante est Le Droit Humain. C'était là un prétexte pour refuser l'adhésion des femmes dans les loges uniquement masculines . C'est une logique que l'on connaît bien aux États-Unis, dans ce cas là, cette logique ayant une orientation raciste. En effet , de nombreuses loges américaines refusaient la présence d'hommes de couleur, puisque, disait-on, il y avait des loges ne comprenant que des hommes de couleur. De même, en France, on pouvait légitimement refuser les femmes dans des loges exclusivement masculine, puisqu'il existait des loges de femmes ; dans le cas français cette logique avait un fond misogyne. L'aspect essentiel de la franc-maçonnerie, est que le recrutement n'est pas libre, mais se fait par cooptation, à la suite de trois enquêtes. Ensuite, la désignation des responsables de la loge, mais surtout du président de l'obédience, se fait également par cooptation. A la fin du XX° siècle, dans les années 1990, on a vu également un certain entrisme des fascistes, et notamment des membres du Front National : ceux-ci cherchent à entrer dans les loges , pour se donner l'image d'une certaine notabilité et respectabilité. Il est connu que la Franc-Maçonnerie a joué un rôle très dynamique au cours de la III° république, notamment au sommet de l’État bourgeois . Par exemple, il est connu qu'à Roubaix, la municipalité dirigée par le socialiste Pierre Prouvost à compter de 1977, a été gérée par une loge maçonnique : les délibérations, avant d'être soumises au conseil municipal, étaient préparées en loges maçonniques. Outre la franc-maçonnerie, il y a ainsi de nombreux cercles, tant au niveau international que national, où les représentants de la bourgeoisie se retrouvent pour harmoniser les positions des diverses fractions au niveau de la classe entière.