Partie 22 Élections, non, Démocratie populaire , oui !
- jeanbernardritt
- 5 oct. 2024
- 8 min de lecture
Partie 22 Élections, non, Démocratie populaire , oui !
Les élections européennes et législatives, qui se sont déroulées en France en juin et juillet 2024, dans le cadre de la V° république bourgeoise sont un enseignement pour le peuple français en montrant de façon évidente la nature hypocrite de la "démocratie" bourgeoise : "Tu votes à droite, à gauche , au centre , à l'extrême droite, ou tu t'abstiens, peu importe, à tous les coups, la classe bourgeoise, dominante, gagne!" . Voici la première leçon .
La "gauche" conventionnelle, sous toutes ses couleurs, partis socialiste, écologiste, communiste , mouvement "La France Insoumise", etc. , appelle à manifester pour "restaurer" la "démocratie" bourgeoise, à respecter et à remettre sur pied les fausses "valeurs" d'un des plus grand système "démocratique" bourgeois, la V° république bourgeoise, en présentant l’État bourgeois comme un État neutre arbitre, au-dessus et indépendant des classes sociales. Voici la seconde leçon.
Ultra-minoritaires dans le pays, sans vergogne, ce sont les représentants les plus conservateurs de la bourgeoisie qui vont gérer les affaires de toute la société, pour le compte de la bourgeoisie, contre les intérêts de l'immense majorité du peuple. Le parti grand-bourgeois, "Les Républicains", en collusion avec le part fasciste, fraction la plus barbare et la plus réactionnaire de la classe bourgeoise, le parti "Rassemblement National", ont pris les rênes du pouvoir, sans tenir aucun compte des résultats des diverses élections. Voici la troisième leçon. Voilà pourquoi il est nécessaire de rappeler les enseignements du socialisme scientifique développés par le Parti Matérialiste Dialectique sur son site diamat@materialisme-dialectique.com . Car pour obtenir une démocratie populaire, une réelle démocratie pour le peuple, ce n'est pas , comme le veut le Nouveau Front Populaire, Emmanuel Macron qu'il faut démettre, mais il faut démettre et écarter des affaires de la société toute la classe bourgeoise, car c'est bien elle qui fait obstacle à l'avancée du peuple tout entier.
Il faut une analyse des classes en présence. Voilà longtemps que Lénine a démontré que le régime républicain bourgeois, même le plus démocratique , reste une dictature de la bourgeoisie. Que penser du NFP, qui appelle à restaurer la démocratie bourgeoise et à appliquer les principes de la V° Constitution, issue d’un coup d’Etat ? Voir le livre de François Mitterrand « Coup d’Etat permanent ». Ne sont-ils pas les meilleurs défenseurs de la classe bourgeoise, représentant le les intérêts de la moyenne et petite bourgeoisie ? Faut-il destituer Macron (une blague ? ) ou destituer la classe bourgeois ?
Jusqu’à présent, les doctrines de Marx et Engels étaient considérées comme le fondement solide de la théorie révolutionnaire; maintenant, des voix s’élèvent de toutes parts pour proclamer ces doctrines insuffisantes et périmées.
Quiconque se déclare social-démocrate et se propose de publier un organe social-démocrate doit définir nettement son attitude envers une question qui est loin de préoccuper uniquement les social-démocrates allemands.
Nous nous plaçons entièrement sur le terrain de la théorie de Marx: elle a été la première à faire du socialisme, d’utopie qu’il était, une science, à en poser les fondements inébranlables, à tracer le chemin à suivre en la développant plus avant et en l’élaborant dans tous ses détails.
Elle a mis à nu la nature de l’économie capitaliste moderne en expliquant comment le salariat, l’achat de la force de travail, dissimule l’asservissement de millions de non-possédants par une poignée de capitalistes, de propriétaires de terres, de fabriques, de mines, etc.
Elle a montré comment toute l’évolution du capitalisme moderne tend à évincer la petite production par la grande et crée les conditions qui rendent possible et nécessaire l’organisation socialiste de la société.
Elle nous a appris à discerner, derrière le voile des coutumes enracinées, des intrigues politiques, des lois subtiles et des doctrines astucieuses, la lutte de, classes, la lutte qui oppose les diverses classes possédantes à la masse des non-possédants, au prolétariat, qui est à la tête de tous les non-possédants.
Elle a élucidé la véritable tâche d’un parti socialiste révolutionnaire, qui n’est pas d’ inventer des plans de réorganisation de la société, ou de prêcher aux capitalistes et à leurs valets l’amélioration du sort des ouvriers, ou de tramer des complots, mais d’organiser la lutte de classe du prolétariat et de diriger cette lutte dont le but final est la conquête du pouvoir politique par le prolétariat et l’organisation de la société socialiste. » (Notre programme)
« La social-démocratie doit se transformer de parti de révolution sociale en parti démocratique de réformes sociales. Cette revendication politique, Bernstein l’a entourée de toute une batterie de ’nouveaux’ arguments et considérations assez harmonieusement orchestrés.
Il nie la possibilité de donner un fondement scientifique au socialisme et de prouver, du point de vue de la conception matérialiste de l’histoire, sa nécessité et son inévitabilité ; il nie la misère croissante, la prolétarisation et l’aggravation des contradictions capitalistes ; il déclare inconsistante la conception même du ’but final’ et repousse catégoriquement l’idée de la dictature du prolétariat ; il nie l’opposition de principe entre le libéralisme et le socialisme ; il nie la théorie de la lutte de classe, soi-disant inapplicable à une société strictement démocratique, administrée selon la volonté de la majorité, etc. » (Que faire?)
Et soulignant sa caractéristique rampante :
« Lorsqu’on parle de la lutte contre l’opportunisme, il ne faut jamais oublier le trait caractéristique de tout l’opportunisme moderne dans tous les domaines: ce qu’il a de vague, d’indécis et d’insaisissable.
De par sa nature, l’opportuniste évite toujours de poser les questions d’une manière claire et décisive ; il recherche toujours la résultante, il a des louvoiements de couleuvre entre deux points de vue qui s’excluent, cherchant à ’se mettre d’accord’ avec l’un et avec l’autre, et réduisant ses divergences à de légères modifications, à des doutes, à des vœux pieux et innocents, etc, etc. » (Un pas en avant, deux pas en arrière)
De même combattant la négation de la lutte de classes et démasquant la collaboration de classe du révisionnisme :
« En matière politique, le révisionnisme a tenté de réviser en fait le principe fondamental du marxisme: la théorie de la lutte des classes.
La liberté politique, la démocratie, le suffrage universel, privent de tout terrain la lutte de classe, nous a-t-on affirmé, et démentent le vieux principe du Manifeste du Parti communiste: les ouvriers n’ont pas de patrie.
Dès l’instant où, dans la démocratie, c’est la ’volonté de la majorité’ qui prévaut, on ne saurait, paraît-il, ni envisager l’État comme un organisme de domination de classe, ni refuser les alliances avec la bourgeoisie progressive, social-réformatrice, contre les réactionnaires.
Il est incontestable que ces objections des révisionnistes se résumaient en un système de conceptions assez cohérent, à savoir : de conceptions bourgeoises libérales connues de longue date.
Les libéraux ont toujours prétendu que le parlementarisme bourgeois supprimait les classes et les divisions en classes, puisque tous les citoyens sans distinction bénéficiaient du droit de vote, du droit de participation à la chose publique.
Toute l’histoire européenne de la seconde moitié du XIXe siècle, toute l’histoire de la révolution russe du début du XX’ siècle, montrent à l’évidence l’absurdité de ces conceptions.
Avec la liberté du capitalisme ’démocratique’, les distinctions économiques, loin de se relâcher, s’intensifient et s’aggravent. Le parlementarisme n’empêche pas les républiques bourgeoises les plus démocratiques d’être des organes d’oppression de classe, il le fait apparaître avec plus d’évidence.
Aidant à éclairer et organiser des masses de la population infiniment plus grandes que celles qui, autrefois, participaient activement aux évènements politiques, le parlementarisme prépare ainsi non la suppression des crises et des révolutions politiques mais une aggravation maximum de la guerre civile pendant ces révolutions.
Les évènements du printemps de 1871 à Paris et ceux de l’hiver 1905 en Russie ont montré, de toute évidence, que cette aggravation se produit inévitablement.
La bourgeoisie française, pour écraser le mouvement prolétarien, n’a pas hésité une seconde à passer un marché avec l’ennemi national, avec l’armée étrangère qui venait de ruiner sa patrie.
Quiconque ne comprend pas l’inéluctable dialectique interne du parlementarisme et du démocratisme bourgeois, laquelle conduit à une solution du conflit encore plus brutale qu’autrefois, faisant davantage intervenir la violence de masse, ne saura jamais mener sur le terrain de ce parlementarisme une propagande et une agitation conformes à nos principes et susceptibles de préparer en fait les masses ouvrières à participer victorieusement à ces ’conflits’.
L’expérience des alliances, des accords, des blocs avec le libéralisme social-réformateur en Occident, avec le réformisme libéral (les cadets) dans la révolution russe, a montré de façon convaincante que ces accords ne font qu’émousser la conscience des masses, qu’au lieu d’accentuer, ils atténuent la portée véritable de leur lutte, en liant les combattants aux éléments les moins aptes à combattre, les plus prompts à la défaillance et à la trahison. » (Marxisme et révisionnisme).
Et démantelant sa trahison au socialisme et sa défense de la démocratie bourgeoise :
« L’histoire enseigne qu’aucune classe opprimée n’a jamais ac-cédé au pouvoir et ne pouvait y accéder sans passer par une période de dictature, c’est-à-dire conquérir le pouvoir politique et briser par la violence la résistance la plus acharnée, la plus furieuse, qui ne recule devant aucun crime et que les exploiteurs ont toujours opposée.
La bourgeoisie, dont la domination est défendue à présent par les socialistes qui s’élèvent contre la ’dictature en général’ et qui portent aux nues la ’démocratie en général’, a conquis le pouvoir dans les pays évolués, au prix d’une série d’insurrections, de guerres civiles, de répression violente des rois, des seigneurs, des esclavagistes et de leur tentatives de restauration.
Dans leurs livres, brochures, résolutions de congrès, dans leurs discours de propagande, les socialistes de tous les pays ont expliqué au peuple des milliers et des millions de fois le caractère de classe de ces révolutions bourgeoises, de cette dictature de la bourgeoisie.
C’est pourquoi la défense actuelle de la démocratie bourgeoise sous le couvert de discours sur la ’démocratie en général’, les cris et les vociférations qui retentis-sent aujourd’hui contre la dictature du prolétariat sous prétexte de s’élever contre la ’dictature en général’, tout cela revient à trahir délibérément le socialisme, à passer aux côtés de la bourgeoisie, à nier le droit du prolétariat à sa révolution à lui, la révolution prolétarienne, à défendre le réformisme bourgeois précisément à l’heure où il a fait faillite dans le monde entier et quand la guerre a créé une situation révolutionnaire. » (Premier Congrès de l’Internationale Communiste).
D’autre part, analysant l’aristocratie ouvrière en tant que bastion social du révisionnisme; au cours du IIe Congrès de l’Internationale Communiste :
« Une des principales causes qui freine le mouvement ouvrier révolutionnaire dans les pays capitalistes évolués, c’est que, étant donné les possessions coloniales et les superprofits du capital financier, etc…, le capital est parvenu, dans ces pays, à former une couche relativement plus large et plus stable, une petite minorité, une aristocratie ouvrière. Cette dernière jouit de meilleurs salaires et est très imbue d’un étroit esprit de corps et de préjugés petits-bourgeois et impérialistes.
C’est là le vrai ’appui’ social de la IIe Internationale, des réformistes et des ’centristes’ et, à l’heure actuelle, c’est pour ainsi dire le principal appui social de la bourgeoisie. »
« Ici, nous devons nous demander ce qui explique la persistance de ces tendances en Europe et pourquoi cet opportunisme est plus fort en Europe occidentale que chez nous. Mais parce que les pays avancés ont bâti et bâtissent leur culture grâce à la possibilité qu’ils ont de vivre aux dépens d’un milliard d’opprimés.
Parce que les capitalistes de ces pays ont des profits bien supérieurs à ceux qu’ils pourraient tirer de la spoliation des ouvriers de leur pays.
On estimait avant la guerre que les trois pays les plus riches, la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne, tiraient de la seule exportation de leurs capitaux à l’étranger un revenu annuel de 8 à 10 milliards de francs sans compter les autres revenus.
On comprend qu’il soit possible de prélever sur cette jolie somme au moins un demi-milliard à distribuer en aumône aux dirigeants ouvriers, à l’aristocratie ouvrière, comme dessous-de-table de toute espèce.
En effet, tout est dans la corruption.
On s’y prend de mille façons : en élevant le niveau de culture des grands centres, en créant des établissements éducatifs, des milliers de sinécures à l’intention des dirigeants des coopératives, des trade-unions, des leaders parlementaires. Cela se fait dans tous les pays de civilisation capitaliste.
Et ces milliards de super-bénéfice constituent la base économique de l’opportunisme dans le mouvement ouvrier. »
Posts récents
Voir toutPartie 22: Israël - Église - Messie Vous avez eu les Signes: - Le Messie est connu de la terre entière, son enseignement est répandu ,...
Partie 21: Israël - Église - Messie Notre Père. Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta...
Partie 20: Israël - Église - Messie deuxième partie: les nations Guerre de la Russie contre l'Ukraine Il appartient aux peuples russe et...
Bình luận