Partie 21 Élections, non, Démocratie populaire , oui !
- jeanbernardritt
- 4 oct. 2024
- 9 min de lecture
Partie 21 Élections, non, Démocratie populaire , oui !
Les élections européennes et législatives, qui se sont déroulées en France en juin et juillet 2024, dans le cadre de la V° république bourgeoise sont un enseignement pour le peuple français en montrant de façon évidente la nature hypocrite de la "démocratie" bourgeoise : "Tu votes à droite, à gauche , au centre , à l'extrême droite, ou tu t'abstiens, peu importe, à tous les coups, la classe bourgeoise, dominante, gagne!" . Voici la première leçon .
La "gauche" conventionnelle, sous toutes ses couleurs, partis socialiste, écologiste, communiste , mouvement "La France Insoumise", etc. , appelle à manifester pour "restaurer" la "démocratie" bourgeoise, à respecter et à remettre sur pied les fausses "valeurs" d'un des plus grand système "démocratique" bourgeois, la V° république bourgeoise, en présentant l’État bourgeois comme un État neutre arbitre, au-dessus et indépendant des classes sociales. Voici la seconde leçon.
Ultra-minoritaires dans le pays, sans vergogne, ce sont les représentants les plus conservateurs de la bourgeoisie qui vont gérer les affaires de toute la société, pour le compte de la bourgeoisie, contre les intérêts de l'immense majorité du peuple. Le parti grand-bourgeois, "Les Républicains", en collusion avec le part fasciste, fraction la plus barbare et la plus réactionnaire de la classe bourgeoise, le parti "Rassemblement National", ont pris les rênes du pouvoir, sans tenir aucun compte des résultats des diverses élections. Voici la troisième leçon. Voilà pourquoi il est nécessaire de rappeler les enseignements du socialisme scientifique développés par le Parti Matérialiste Dialectique sur son site diamat@materialisme-dialectique.com . Car pour obtenir une démocratie populaire, une réelle démocratie pour le peuple, ce n'est pas , comme le veut le Nouveau Front Populaire, Emmanuel Macron qu'il faut démettre, mais il faut démettre et écarter des affaires de la société toute la classe bourgeoise, car c'est bien elle qui fait obstacle à l'avancée du peuple tout entier.
Il faut une analyse des classes en présence. Voilà longtemps que Lénine a démontré que le régime républicain bourgeois, même le plus démocratique , reste une dictature de la bourgeoisie. Que penser du NFP, qui appelle à restaurer la démocratie bourgeoise et à appliquer les principes de la V° Constitution, issue d’un coup d’Etat ? Voir le livre de François Mitterrand « Coup d’Etat permanent ». Ne sont-ils pas les meilleurs défenseurs de la classe bourgeoise, représentant le les intérêts de la moyenne et petite bourgeoisie ? Faut-il destituer Macron (une blague ? ) ou destituer la classe bourgeois ?
SUR LA LUTTE CONTRE LE RÉVISIONNISME
À leur époque Marx et Engels, en septembre 1879, démasquèrent l’essence réformiste et bourgeoise du programme soutenu dans le soi-disant « Examen rétrospectif du mouvement socialiste », article écrit entre autres par E. Bernstein, le plus attardé des pontifes du vieux révisionnisme :
« Le reproche essentiel qu’on a adressé là à Schweitzer consiste en ce qu’il a abaissé le lassallianisme -qu’on représente ici comme un mouvement philanthropique bourgeois et démocratique- au niveau d’une lutte exclusive d’intérêts des ouvriers industriels, et cela par le fait qu’il a approfondi le sens de ce mouvement en y soulignant la lutte de classe des ouvriers industriels contre les bourgeois. Ensuite, on lui reproche « d’avoir repoussé la démocratie bourgeoise ».
Mais qu’est-ce que la démocratie bourgeoise vient faire dans la Social-Démocratie? (lire Parti Communiste). Si elle est composée « d’hommes honnêtes », elle peut ne pas vouloir entrer dans le mouvement et si elle le veut tout de même c’est seulement pour y semer la discorde.
Donc, de l’avis de ces messieurs, le parti social-démocrate ne doit pas être un parti exclusivement ouvrier, mais un parti large, groupant ’tous les hommes pénétrés d’« un véritable sentiment d’humanité ». Il devrait avant tout le prouver en faisant fi des grossières passions prolétariennes,et en se mettant sous la férule des bourgeois-philanthropes instruits, en vue de ’se former un bon goût’ et d’apprendre lé ’bon ton’ (p.85).
La ’conduite abominable’ de certains leaders devra alors, elle aussi, céder le pas à la ’conduite bourgeoise’ bienséante (comme si la conduite en apparence abominable des personnes auxquelles on fait allusion ici n’était pas la moindre chose qu’on puisse leur reprocher).
Alors, de ’nombreux adhérents, issus du milieu des classes instruites et possédantes, y entreraient volontiers. Mais ceux-ci ne pourront être acquis à la cause que… quand l’agitation aura donné des résultats sensibles’. Le socialisme allemand ’a fait trop de cas de la nécessité de gagner les masses et a, partant, négligé celle de gagner les couches dites supérieures par une propagande énergique(!)’. Encore manque-t-il au parti des hommes capables de le représenter au Reichstag’. Et cependant ’il est désirable et nécessaire de confier les mandats aux gens qui ont eu assez de possibilité et de temps pour se familiariser à fond avec les matières correspondantes.
Les simples ouvriers et artisans… n’ont pour cela -sauf quelques rares exceptions- aucun loisir’. Faites donc élire des bourgeois!
Bref: la classe ouvrière est incapable de s’affranchir par ses propres forces. Pour pouvoir le faire, elle doit se mettre sous la férule des bourgeois ’instruits et possédants’ qui, seuls, ’ont la possibilité et le temps’ d’apprendre à fond ce qui peut profiter aux ouvriers. Et, en second lieu, la bourgeoisie ne peut aucunement être vaincue, elle peut seulement être gagnée à la cause par une propagande énergique.
Toutefois, si l’on veut gagner à la cause les couches supérieures de la société, ou au moins ses éléments le mieux inspirés, on ne doit à aucun prix les effrayer. Les Trois de Zurich croient avoir fait ainsi une découverte tranquillisante :
’Justement de nos jours, sous la pression de la loi contre les socialistes le parti montre qu’il n’est pas disposé à entrer dans la voie de la révolution sanglante et violente, mais qu’il est décidé… à prendre la voie de la légalité, c’est-à-dire des réformes’.
Donc, si les 5 à 600 000 électeurs social-démocrates, c’est-à-dire le dixième ou le huitième du nombre total des électeurs qui, de plus, sont éparpillés dans tout le vaste pays, sont à tel point sages qu’ils ne veulent pas enfoncer les murs avec leurs têtes en essayant une ’révolution sanglante’, se trouvant à un contre dix, cela prouve qu’ils font vœu de ne jamais profiter d’un évènement violent de politique étrangère, d’une subite poussée révolutionnaire consécutive et même de la victoire du peuple gagnée dans la collision ainsi survenue.
Si un jour Berlin se montre de nouveau si mal élevé pour faire un 18 mars [il s’agit des combats qui se déroulèrent le 18 mars sur les barricades à Berlin et qui marquèrent le début de la révolution de 1848-1849], les social-démocrates, au lieu de prendre part à la lutte en qualité de ’canailles brûlant de monter sur les barricades’ (p. 88), devront alors plutôt ’prendre la voie de la légalité’, enlever les barricades et, si besoin est, marcher au pas avec les troupes glorieuses contre les masses, bornées, brutales et illettrées. Si ces messieurs viennent affirmer qu’ils entendent par là autre chose, qu’est-ce donc qu’ils entendent alors ?
Mais il y a mieux encore.
’Plus le parti mettra de calme, de fond et de raison dans la critique des évènements contemporains et dans ses propositions pour y parer, et moins il sera possible de répéter l’opération, réussie actuellement (sous la loi contre les socialistes), par laquelle la réaction consciente a pu plier la bourgeoisie en quatre en jouant sur sa terreur devant le spectre rouge’ (p.88).
Pour que dorénavant la bourgeoisie n’ait même pas une ombre de crainte, il faut lui assurer d’une façon claire et probante que le spectre rouge n’est en fait pas autre chose qu’un fantôme, qui n’existe pas dans la réalité.
Mais en quoi consiste donc le mystère du spectre rouge sinon dans la frousse de la bourgeoisie devant la lutte inévitable et impitoyable entre elle et le prolétariat ? La frousse devant l’issue inéluctable de la lutte de classe contemporaine ?
Qu’on supprime la lutte de classes et alors la bourgeoisie et ’tous les hommes indépendants’ n’auront pas peur de ’marcher la main dans la main avec les prolétaires’. Or, ce sont justement les prolétaires qui seront alors dupés.
Que le parti démontre, donc, par sa conduite humble et soumise, qu’il en a fini une fois pour toutes avec ’les inconvenances et les extravagances’ qui ont servi de prétexte à la promulgation de la loi contre les socialistes. S’il promet de bon gré de ne pas sortir des cadres de cette loi, Bismarck et les bourgeois auront bien la complaisance de l’abroger vu son inutilité dans ces conditions.
’Qu’on nous comprenne bien’, nous ne voulons pas ’renoncer à notre parti ni à notre programme, mais nous pensons que nous avons assez de travail pour bien des années si nous employons toute notre force, toute notre énergie pour arriver à certains objectifs plus rapprochés de nous, que nous devons atteindre coûte que coûte avant de pouvoir penser à la réalisation des fins plus éloignées’.
Alors viendront aussi en masses se joindre à nous les gros et petits bourgeois, ainsi que les ouvriers qui, ’à l’heure qu’il est, sont effarouchés par nos revendications extrêmes’.
Le programme ne doit pas être rejeté, mais seulement remis… aux calendes grecques.
On l’accepte non pour soi-même et non pour la durée de sa vie, mais comme un programme posthume pour le laisser en héritage à ses enfants et aux enfants de ses enfants. Entre-temps, on applique ’toute sa force et toute son énergie’ à toutes sortes de bagatelles et au raccommodage du régime capitaliste, pour avoir l’air de faire quelque chose sans effrayer, chemin faisant, la bourgeoisie (…).
C’est là le programme des trois censeurs de Zurich. Il ne laisse plus rien à désirer au moins pour nous qui connaissons très bien cette phraséologie depuis 1848. Nous avons devant nous des représentants de la petite bourgeoisie affirmant, pris de terreur, que le prolétariat peut ’aller trop loin’, poussé qu’il est par sa situation révolutionnaire.
Au lieu de l’opposition politique résolue esprit général de conciliation; au lieu de lutte contre le gouvernement et les bourgeois, tentatives de les convaincre et les gagner à la cause; au lieu de la résistance opiniâtre aux persécutions d’en haut humble soumission et aveu que le châtiment est bien mérité.
Tous les conflits historiquement inévitables sont présentés comme des malentendus et toute discussion se termine par cette formule : au fond, nous sommes tous d’accord. Les gens qui, en 1848, se déclaraient démocrates bourgeois, peuvent avec autant de raison s’appeler maintenant social-démocrates.
Pour ceux-là l’avènement de la république démocratique était un fait d’un avenir très lointain ; il en est de même pour ceux-ci en ce qui concerne le renversement du régime capitaliste : cette question n’a donc aucune valeur pour la pratique politique journalière; on peut concilier, entrer en compromis et faire de la philosophie tant qu’on veut. Il en est de même de la lutte de classes entre le prolétariat et la bourgeoisie.
On la reconnaît sur le papier, car on ne peut faire autrement, mais en pratique on fait tout pour la voiler, l’effacer, l’émousser.
Le parti social-démocrate ne doit pas être un Parti ouvrier, il ne doit pas provoquer la haine de la bourgeoisie, ni aucune autre, il doit avant tout faire une propagande énergique parmi la bourgeoisie ; au lieu de poursuivre en premier lieu des fins éloignées terribles aux bourgeois et irréalisables par notre génération, il doit plutôt appliquer toute sa force et toute son énergie aux réformes petites-bourgeoises de rapiècement qui vont consolider le régime social actuel et peut-être transformer ainsi la catastrophe finale en un processus de désagrégation progressif et autant que possible paisible.
Ce sont les mêmes gens qui, sous prétexte d’une activité sans répit, non seulement ne font rien eux-mêmes, mais cherchent encore à empêcher que quelque chose soit fait en général, sauf le verbiage ; les mêmes gens qui, en 1848 et 1849, par leur crainte d’accomplir un acte quelconque entravaient le mouvement à chaque pas et l’ont amené à la fin à la défaite : les mêmes gens qui ne voient pas bien la réaction et s’étonnent énormément de s’apercevoir qu’ils sont dans une impasse où ni la résistance ni la fuite ne sont guère possibles; les mêmes gens qui veulent faire entrer de force l’histoire dans leur horizon étroit de petits bourgeois, tandis que l’histoire s’y refuse et passe outre.
Pour ce qui est de leurs convictions socialistes, elles ont été suffisamment soumises à la critique dans le Manifeste du parti communiste, au chapitre intitulé « Le socialisme allemand ou socialisme vrai » [Voir le Manifeste, chapitre III, point c].
Là où la lutte de classe est rejetée comme une chose ’brutale’, repoussante, il ne reste, en fait de base du socialisme, que le ’véritable sentiment d’humanité’ et les paroles en l’air sur la ’justice’.
En ce qui nous concerne, nous avons devant nous, vu tout notre passé, une seule voie à suivre. Depuis près de quarante ans, nous avons fait ressortir au premier plan la lutte de classes comme la force motrice directe de l’histoire, et en particulier, la lutte de classes entre la bourgeoisie et le prolétariat comme le plus puissant levier de la révolution sociale.
Il nous est par conséquent impossible de marcher de concert avec des gens qui tendent à rayer du mouvement cette lutte de classes. En fondant l’Internationale, nous avons lancé en termes clairs son cri de guerre : L’émancipation de la classe ouvrière sera l’œuvre de la classe ouvrière elle-même.
Nous ne pouvons donc pas marcher avec des gens déclarant à cor et à cri que les ouvriers sont trop peu instruits pour pouvoir s’émanciper eux-mêmes et qu’ils doivent être affranchis par en haut, par les philanthropes bourgeois et petits-bourgeois. »
Lénine développa une lutte extraordinaire contre le vieux révisionnisme qui connut sa faillite au cours de la Première Guerre Mondiale; il en dit :
« Le révisionnisme ou ’révision’ du marxisme est à l’heure actuelle l’une des principales manifestations, sinon la principale, de l’influence bourgeoise sur le prolétariat et de la corruption des prolétaires par la bourgeoisie. »
Signalant en 1899 et 1902, respectivement :
« La social-démocratie internationale traverse à l’heure actuelle une période de flottement de la pensée.
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