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(Partie 20) Israël - Église - Messie

  • jeanbernardritt
  • 27 févr.
  • 16 min de lecture

(Partie 20) Israël - Église - Messie


Il convient de faire la distinction entre la Lumière éternelle, qui est un attribut de Dieu, et la lumière naturelle, qui est une création, de Dieu, avec comme supports le soleil, la lune, les étoiles,...

La Lumière éternelle, par définition, existe de toute éternité. La lumière naturelle a été créée le jour de la création du soleil et de la lune. La lumière naturelle a un début et une fin. Elle a été corrompue par la Chute et le péché; qui a introduit la mort (mort spirituelle , et sa conséquence, la mort physique).

Les ténèbres, l'obscurité, est l'absence de lumière. C'est donc l'absence de Dieu, et la présence du Diable. L'obscurité est née au moment du péché. Le Diable a été chassé du ciel , avec un tiers des anges déchus et jeté sur la terre, où il sera vaincu lors du retour de Jésus-Christ. Dans la Jérusalem céleste, il n'y a plus ni lumière naturelle, ni soleil, ni lune, ni obscurité, seulement la Lumière éternelle.

Ceci est à l'image du Temple de Jérusalem: sur le parvis, à l’extérieur du Temple (de l’Église) règne la lumière naturelle du soleil et de la lune . Dans le Saint, c'est la lumière artificielle des chandeliers (huile d'olive) . Et enfin dans le Saint des Saints règne la lumière éternelle (arche d'alliance). C'est un lieu obscur , car c'est un cube de 20 coudées de long, de large et de haut, séparé du Saint ;, soit par une porte de bois (Temple de Salomon), soit par un rideau, qui s'est déchiré au moment de la mort de Jésus-Christ sur la Croix (sa mort a donné accès à tous les fidèles, et non plus seulement au grand prêtre, comme c'est le cas dans l'ancienne alliance. Dans le Saint des Saints, il n'y a plus besoin de lumière naturelle : la lumière éternelle est pour ainsi dire ingurgité, et l'on voit de l'intérieur, c'est l'illumination .

Un autre nom de la lumière éternelle est la grâce, don de Dieu, alors que la nature correspond à la lumière naturelle, profane ("en dehors du Temple") . "Grâce" et "nature" sont décrites de la façon suivante dans l'"Imitation de Jésus-Christ" :

La nature et la grâce .

L'Imitation de Jésus-Christ

Livre III Chapitre LIV

Des mouvements divers de la nature et de la grâce.

  1. La nature est habile et très attirante, elle captive et déçoit, elle a toujours elle-même pour fin.

  2. Mais la grâce vient avec simplicité , s'écarte de tout aspect mauvais, ne tend pas de pièges et gît en tout PUREMENT à cause de Dieu, en qui finalement elle repose.

  3. La nature ne veut mourir qu'à regret, ni opprimée, ni dominée, ni assujettie, ni subjuguée de bon gré.

  4. La grâce [celui qui a reçu la grâce ] , en vérité, s'efforce à sa propre mortification, résiste à la sensualité, cherche à se soumettre, souhaite d'être vaincue, ne veut pas de sa liberté propre, mais elle aime à se tenir sous la discipline, ne désire dominer personne mais toujours vivre, se tenir, être sous la domination de Dieu et prête, par amour pour Dieu, à se soumettre à toute créature humaine.

  5. La nature travaille pour sa propre commodité et prête attention au profit qui peut lui venir d'un autre .

    3. Pourtant la grâce considère non ce qui peut lui être utile ou commode, mais plutôt ce qui peut profiter à plusieurs.

  6. La nature reçoit volontiers honneurs et révérences.

    4. La grâce , en vérité, attribue fidèlement à Dieu tout honneur et gloire.

  7. La nature craint la confusion et le mépris.

    5. La grâce, au contraire, se réjouit de souffrir l'injure pour le nom de Jésus.

  8. La nature aime l'oisiveté et le repos du corps.

    6. La grâce, en vérité, ne peut être inoccupée et s'attache volontiers à son travail.

  9. La nature cherche ce qui est curieux et séduisant, elle abhorre ce qui est vil et grossier.

    7. La grâce aime ce qui est simple et humble, n'évite pas ce qui est âpre et ne refuse pas de se vêtir de haillons.

  10. La nature s'intéresse à ce qui est dans le temps, se complaît aux biens matériels, s'attriste d'un dommage, s'irrite d'une légère injure.

  11. 8. Mais la grâce regarde vers l'éternel, ne s'attarde pas à ce qui est transitoire, n'est pas troublée par la perte des choses, ni aigrie par le mot le plus dur, car elle a amassé son trésor et sa joie dans le ciel où rien ne périt.

  12. La nature est cupide et reçoit plus volontiers qu'elle ne donne, elle aime ce qui lui est propre et personnel.

  13. La grâce est dévouée, et met tout en commun, elle évite ce qui est particulier, se contente de peu, juge plus heureux de donner que de recevoir.

  14. La nature incline vers ce qui est créé, à sa chair propre, aux vanités, aux agitations.

  15. Mais la grâce va à Dieu et au bien, renonce au créé, fuit le monde, hait les appétits du corps, restreint ses sorties, rougit de paraître en public.

  16. La nature prend volontiers quelque réjouissance en dehors dans les délectations des SENS.

    11. Mais la grâce cherche sa JOIE en Dieu seul et se délecte dans le bien suprême au-dessus de tout ce qui est visible.

  17. La nature agit en tout pour le profit et l'avantage personnel, elle ne peut rien faire sans intérêt, elle espère recueillir pour ses bienfaits, autant ou mieux, la louange ou le faveur et désire que ce qu'elle fait ou ce qu'elle donne soit compté pour beaucoup.

    12. La grâce , vraiment, ne recherche rien de temporel, elle ne demande pour salaire d'autre récompense que Dieu seul et ne désire des choses nécessaires que celles qui peuvent lui servir à obtenir les éternelles.

  18. La nature se réjouit de beaucoup d'amis et de proches, se glorifie de la noblesse de son origine et de son rang, elle sourit aux puissants, flatte les riches, applaudit qui lui ressemble.

    13. La grâce pourtant aime ses ennemis , ne s'exalte pas d'une foule d'amis, elle ne considère ni le lieu ni le rang de la naissance, à moins qu'il ne s'y trouve grande vertu, elle accueille mieux le PAUVRE que le riche, compatit davantage à l'innocent qu'au puissant. Elle se complaît avec le véridique, elle exhorte toujours les bons à ambitionner les meilleurs dons et à ressembler aux fils de Dieu par les vertus.

  19. La nature se plaint vite des privations ou de la gêne.

    14. La grâce supporte la PAUVRETE avec constance.

  20. La nature rapporte tout à elle-même, pour elle-même elle combat et discute.

    15. La grâce au contraire ramène tout à Dieu, de qui tout émane originellement, elle ne s'attribue aucun bien, ne présume pas d'elle-même avec arrogance, elle ne rivalise pas, ne préfère pas son avis à celui des autres, mais en toutes ses affections et pensées elle se soumet à la sagesse éternelle et à la volonté de Dieu.

  21. La nature désire savoir les choses secrètes et nouvelles, elle veut paraître et éprouve de multiples choses par les SENS, elle souhaite d'être connue et d'agir pour recevoir louange et admiration.

    16. Mais la grâce n'a cure de recueillir des choses nouvelles et curieuses, car elles sont toutes nées de la corruption ancienne, puisque rien de nouveau ni de durable n'est sur terre. C'est pourquoi elle enseigne à dompter les SENS, à éviter la complaisance vaine et l'ostentation, à cacher humblement ce qui est louable et digne d'étonnement et à rechercher en toute choses et en toute science, les biens utiles, la louange et l'honneur de Dieu. Elle ne veut pas qu'on le proclame, mais elle veut que Dieu soit béni en ses dons, Lui qui dispense tout par AMOUR PUR. Cette grâce est une lumière surnaturelle et un don spécial de Dieu et proprement le signe des élus et le gage de la réintégration, elle porte l'homme des choses terrestres à l'affection des célestes et de charnel le fait spirituel.

  22. Donc, plus la nature est opprimée et vaincue,

    17. plus abondamment découle la grâce et quotidiennement l'homme intérieur est formé selon l'IMAGE de Dieu par de nouvelles visites.


Livre III Chapitre LV

Corruption de la nature et efficacité de la grâce divine .

  1. Seigneur, Dieu mien, qui m'a créé à Ton image et similitude, accorde-moi ce secours que Tu as montré si grand et si nécessaire à la REINTEGRATION afin que je dompte

    1. ma très mauvaise nature qui m'entraîne vers la faute et la perdition.

  2. Car je sens dans ma CHAIR la loi de la chute en contradiction

    2. avec la loi de l'Esprit,

    2. elle me conduit, moi captif, à obéir en beaucoup de choses à la sensualité et je ne puis résister à ses passions si ne m'assiste

    2. Ta grâce très sainte , ardemment répandue en mon cœur.

  3. Ta grâce , Ta grande grâce m'est nécessaire pour vaincre

    3. ma nature toujours encline au mal depuis son adolescence ! Car , par le premier homme Adam, elle est tombée et a été viciée par la faute, en tous les hommes descend la punition de cette tâche, de sorte que cette même nature qui a été instituée par Toi bonne et droite, est maintenant établie dans le vice et la faiblesse de la nature corrompue, d'autant que son mouvement, laissé à lui-même, l'entraîne au mal et aux choses inférieures. La faible force qui lui reste est comme une étincelle cachée sous la cendre. Elle est la raison naturelle elle-même, entourée d'une grande obscurité, ayant encore le jugement du bien et du mal, le discernement du vrai et du faux, quoiqu'elle soit incapable d'accomplir tout ce qu'elle approuve, elle n'a plus la pleine lumière de la vérité et ses appétits ne peuvent être sains.

    3. Rom VII, 24 : «  Je trouve donc une loi s'imposant à moi, quand je veux faire le bien : le mal seul se présente à moi. Car je me complais dans la loi de Dieu du point de vue de l'homme intérieur ; mais j'aperçois une autre loi dans mes membres qui lutte contre la loi de ma raison et m'enchaîne à la loi du péché qui est dans mes membres. (…) C'est donc bien moi qui par la raison, sers une loi de Dieu et par la chair une loi de péché. »

  4. C'est pourquoi , mon Dieu, je me complais à Ta loi selon l'Homme intérieur (Rom VII , 22) , sachant que Ton commandement est bon, juste et saint, qui attaque tout mal et fuit la faute.

    4. Mais, par mon corps, je sers la loi de la chute quand j'obéis davantage aux SENS qu'à la RAISON. De là vient que je puis vouloir le bien, mais je ne trouve pas à le faire, de là vient que souvent je me propose de faire beaucoup de bien, mais parce que la grâce n'est pas là pour aider mon infirmité, je m'arrête devant une légère résistance et recule.

  5. Il arrive que je connais la voie de perfection, et vois assez clairement comment je devrais agir,

    5. mais retenu par le poids de ma corruption je ne m'élève pas aux choses les plus parfaites.

  6. Oh ! Combien Ton secours m'est nécessaire, Seigneur, pour débuter dans le bien, pour y progresser et le parfaire. Car , sans lui je ne puis rien accomplir, mais je puis tout en Toi, Ta grâce me fortifiant. Ô grâce vraiment céleste , sans laquelle nos mérites personnels sont nuls et les dons de la nature ne sont rien. Rien les arts, rien les richesses, rien la beauté. Ni la force, ni le génie, ni l'éloquence ne valent rien auprès de Toi sans la grâce.

    6. Car les dons de la nature sont communs aux bons et aux mauvais, mais le don particulier des élus est la grâce, ou amour, ceux qui en ont le signe sont dignes de la vie éternelle.

  7. Cette grâce est si éminente que ni le don de prophétie, ni l'opération des prodiges, ni la spéculations la plus haute ne sont estimés quelque chose sans elle. Mais ni la foi, ni l'espérance, ni les autres vertus ne Te sont agréables sans l’amour et la grâce. O bienheureuse grâce qui d'un pauvre en esprit fait un riche en vertu et qui rend humble de cœur le riche de beaucoup de biens ; viens , descends vers moi, remplis-moi de Ta miséricorde dès le matin, que mon âme ne faiblisse par lassitude et aridité d'esprit. Je Te supplie , Seigneur, que je trouve grâce devant Tes yeux , car Ton secours me suffit , n'obtenant pas les autres choses que la nature désire. Si j'ai été tenté et blessé par de multiples tribulations, je ne craindrai pas le mal tant que Ta grâce sera sur moi. Elle est une force, elle-même me porte conseil et aide. Elle est plus puissante que tous les ennemis et plus sage que les sages dans l'univers, elle enseigne la vérité, elle enseigne la discipline ; lumière du cœur, soulagement de l'oppression, elle est nourrice de dévotion, productrice de larmes. Que suis-je sans elle, sinon un bois sec, un sarment à jeter. Donc, Seigneur, que Ta grâce toujours me devance et me suive, qu'elle me fasse sans cesse attentif aux œuvres bonnes, par le Christ-Jésus, Ton Fils, Amen.


    SOURCE : « L'Imitation de Jésus-Christ », (attribué à Thomas A Kempis) Bibliothèque des Amitiés Spirituelles, PARIS 1948.


(Partie 21) Israël - Église - Messie


Église intérieure

"Aimer vous les uns les autres comme je vous ai aimé" dit Jésus-Christ.

La question qui se pose est : Comment Dieu aime-t-il ? Il aime d'une seule et même façon. C'est la façon dont le Père aime le Fils , et inversement, et comme le Père et le Fils aiment le Saint-Esprit et inversement. Les trois personnes s'aiment et ne font qu'un.

Donc , nous sommes quatre, et nous nous aimons , Dieu et "je suis" , ne formant qu'un.

Foi, espérance et charité/amour. Foi et espérance ne font partie que du monde. L'amour fait partie à la fois du monde et du royaume de Dieu.

Comment vivre l'amour divin, dès ce monde-ci ? Pour y parvenir, la méthode est précisée par l’Évangile, mais aussi par divers saints (Thérèse d' Avila, Jean de la Croix, Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face, Padre Pio, etc.) . Pour y parvenir, trois étapes (voir l'"Imitation de Jésus-Christ"): la purification, la contemplation et l'illumination. Il s'agit d'entrer, de s'élever, en passant par la porte étroite et par la Croix, et d'arriver dans la "pointe de l'âme", là ou Dieu nous attend, et de s'unir à lui. Là , à la fois , nous sommes quatre et un . Tous nous sommes un: c'est la communion des saints. Il n'y a plus ni juif, ni musulman, ni chrétien, ni bouddhiste, ni homme, ni femme, ni français, ni allemand, etc. . Il y a Un. Tout est Un . Tout éteint.

Deus ex machina

Maquette d'un théâtre grec antique comportant une mèchanè qui permet l'entrée en scène du « Deus ex machina ».Deus ex machina [deus ɛks makina] est une locution latine qu'on peut traduire par « Dieu sorti de la machine ».

Étymologie Traduction d'une expression grecque préalable (Ἀπὸ μηχανῆς θεός / Apò mêkhanễs theós), cette locution désigne, dans le vocabulaire théâtral, le procédé faisant entrer en scène, en le descendant des cintres, un dieu. En grec ancien, « mèchanè » désigne le mécanisme qui sert à faire entrer une divinité en scène.

Pierre Quader

Le 1° janvier 2025


IV) ABC Troisième guerre mondiale (Atomique, Biologique, Chimique)


Malgré les pertes humaines, la fonction positive de la guerre mondiale est de fusionner l'humanité , avec toutes sa variété et ses différences, en un bloc unique, en éliminant les scories, tout comme un bloc d'or est fusionné en un lingot unique, après purification et élimination de ce qui n'est pas or, par un feu à haute intensité.


Partie A : La Troisième guerre mondiale qui vient


INTRODUCTION

Il est difficile de se prononcer sur le lointain passé pour savoir si l’homme a toujours connu des périodes de conflit et de violence. Mais si l'on considère l'histoire , depuis l'invention de l’Écriture, toutes les civilisations ont connu des œuvres décrivant les périodes de guerres et de paix. (Voir la bibliographie ci-dessous) . Hegel écrivait que les plus belles pages de l'humanité sont les pages blanches. Par là, il voulait signifier que l'histoire de l'humanité est jalonnée de malheurs de toutes sortes, que ce soient les conflits entre les peuples, au sein des peuples, et les diverses interventions de la nature (épidémies, éruptions volcaniques, inondations, etc.)

"La guerre est-elle inhérente à l'homme ? " Il suffit de parcourir les pages internationales de la presse quotidienne pour se rendre compte que c'est bien le cas en ce début de troisième millénaire! Comme l'écrit Carl von Clausewitz, la guerre est la poursuite de la politique par d'autres moyens. Autrement dit, la paix est la politique sans effusion de sang, et la guerre est la politique avec effusion de sang . Guerres et paix sont intimement liées : un adage dit "Si tu veux la paix, prépare la guerre" ou : "« Ainsi, celui qui désire la paix devrait préparer la guerre. Celui qui désire la victoire devrait entraîner soigneusement ses soldats. Celui qui désire des résultats favorables devrait combattre en se fiant à ses habiletés et non à la chance. » — Végèce (IV° - V° siècles de notre ère).

Un exemple: De 1945 à 1989, les États-Unis luttent pour être l'impérialisme hégémonique, ceci au cours de deux périodes différentes: d'abord contre le camp socialiste (URSS et République Populaire de Chine) de 1945 à 1956, ensuite contre la seconde superpuissance, l'URSS, devenue impérialiste. Cette lutte pour l'hégémonie s'est déroulée au cours d'une période relativement "pacifique", avec néanmoins de nombreuses guerres ouvertes à la périphérie (Corée, Vietnam, Laos, Cambodge, etc. ). De 1989 à 2020, il y a une lutte essentiellement dans le domaine économique et financier entre les États-Unis, qui veulent conserver l'hégémonie mondiale, et la Chine, impérialiste , avec également des guerres à la périphérie ( Afghanistan, Irak, Syrie, etc.) . Enfin de 2020 à ce jour débute une troisième période, qui conduit à un conflit ouvert entre les États-Unis et la Chine (avec les alliés de celle-ci : Russie, ...) , avec les prémisses d'une troisième guerre mondiale (Ukraine, Proche-Orient, Taïwan,...) . Pendant ces périodes, les objectifs politiques des États-Unis ont été toujours les mêmes (Utiliser ses alliés, comme la Corée du Sud, Israël, vassalisation de la France avec Nicolas Sarkozy , en 2007, et la réintégration de l'OTAN etc.) : soit une politique sans guerre ouverte de 1945 à 2020, soit une politique avec une guerre ouverte avec Donald Trump, pour maintenir son hégémonie mondiale et la suprématie du dollar.

 Le drame est que la progression des sciences et de la technologie a permis à l'humanité de se doter de moyens lui permettant de se suicider (moyens chimiques, biologiques et nucléaires). Depuis toujours, les philosophes ont réfléchi aux possibilités d'éliminer la guerre comme moyen de résolution des conflits, ou du moins d'en atténuer les effets négatifs (ainsi Emmanuel Kant , à propos de la "paix perpétuelle"). Comment faire pour soit éviter une troisième guerre mondiale, prédite par les meilleurs spécialistes dans les prochaines années, soit , du moins en éviter les effets mortifères ?


I ) La définition de la guerre et les diverses catégories de guerres.

Est-il possible de procéder à une connaissance scientifique, tout au moins rationnelle de la guerre (polémologie: branche de la théorie des relations internationales mettant l'accent sur la compréhension des conflits, de leur origine et de leur fonctionnement) ?

La meilleure définition donnée à la guerre est celle du général Clausewitz : la guerre est la continuation de la politique par d'autres moyens. Autrement dit, la guerre est de la politique avec effusion de sang, et la paix est de la politique sans effusion de sang. Il y a de nombreuses façons d'exprimer cette idée. Marx écrivait: "Il faut remplacer les armes de la critique par la critiques des armes;".

Les objectifs de la guerre sont multiples, à la fois économiques, politiques, religieux, militaires psychologiques, etc.

Les buts sont notamment de s’accaparer les biens d'autrui, par le butin , le pillage, la razzia, etc, de dominer les autres peuples (esclavage, etc.) , de protéger sa propre indépendance, de montrer sa propre force, etc. Un adage bien connu précise que pour préserver la paix, le meilleur moyen est de préparer la guerre (c'est la dissuasion: voir la dissuasion nucléaire.)

Dès l'apparition des premiers peuples organisés, et des nations, il a té levé un impôt, dont une partie est affectée à l'entretien d'un personnel chargé de l'administration , dont une partie armée, que ce soit pour assurer la tranquillité tant à l'intérieur de la société (police) que vis-à-vis de l'extérieur (armée pour empêcher les invasions, ou pour envahir soi-même les peuples voisin°.

La guerre a forcément des relations avec tous les autres domaines de la vie sociale, dont plus particulièrement la science et la technique , ainsi que la médecine.

On peut penser à toutes les inventions multiples qui ont permis la domination de certains pays: au début , le cheval, la roue, l'arc et les flèches, l'acier, etc. plus tard la poudre, le fusil, le canon, etc. et enfin, les bateaux, le char d'assaut, l'avion etc.

Pour la première fois, au XX° siècle, l'être humain a inventé des moyens (le nucléaire, le biologique, le chimique, etc.) qui sont à même d'organiser le suicide et la fin de l'humanité : guerre nucléaire, épidémies, etc.

Mais aussi la guerre a contribué , par ses effets, a une progression rapide de nombreuses sciences et techniques , comme la balistique, la mécanique, la chirurgie, l’architecture (murailles en bois, en pierres, châteaux forts, ligne Maginot, abris antiatomique, ...) et l'apparition ou l'utilisation à des fins guerrières de moyens divers (fusées, drones, robotique, intelligence artificielle,...) etc.

Pour ne pas être trop long, je me contenterais de citer diverses catégories de guerres:

- La guerre sainte: Exemple: "Eux , ajouta-t-il se fient aux armes et aux actes audacieux, tandis que nous autres, nous avons placé notre confiance en Dieu, le Tout-Puissant , capable de renverser en un clin d’œil ceux qui marchent contre nous, et avec eux le monde entier."

- La guerre juste et la guerre injuste: Lutter contre une guerre d'agression, pour obtenir l'indépendance nationale, lutter lorsque l'on est agressé, même si on est en infériorité des moyens, est beaucoup plus motivant , et donne plus de courage !

- La guerre d'extension, la guerre d'agression, la guerre de libration nationale, la guerre révolutionnaire, la guerre civile, la guerre populaire, ...

- La guerre externe (entre les peuples) ou la guerre interne (révoltes, révolutions);

- La guerre offensive (blitzkrieg,...) et la guerre défensive (guerre de tranchée,...).

Bien évidemment, la guerre a été étudiée comme un art, puis comme une science , avec une évolution suivant le contexte: ainsi, dans les écoles militaires, on peut étudier la stratégie et la tactique de Napoléon, de Mao Tsé-Toung, etc, la guerre aérienne ou spatiale, la guerre des chars, etc. et en tirer de nombreux enseignements pour remporter la victoire.

En même temps, les hommes politiques et les philosophes ont réfléchi sur les moyens soit pour éviter la guerre (projet de paix perpétuelle d'Emmanuel Kant), soit pour en limiter les effets (créations d'organismes humanitaires, comme la Croix Rouge, ou le Croissant Rouge, institutions de conventions , comme celles de Genève, ou de structures internationales, comme la Société des Nations, ou l’Organisation des Nations Unies).

Par exemple, dans le préambule du Traité de Pékin du 29 avril 1954, les pays non alignés ont tentés de définir les cinq principes de coexistence pacifique:

1) Le respect mutuel de la souveraineté et de l'intégrité territoriale;

2) La non-agression mutuelle;

3) La non-ingérence mutuelle dans les affaires intérieures;

4) L'égalité et le bénéfice mutuel;

5) La coexistence pacifique .

A cela s'ajoute les multiples traités bilatéraux et multilatéraux pour limiter les armements, notamment ceux signés par les deux anciennes superpuissances nucléaires, les États-Unis et l'URSS.


II ) Aux XIX° et XX° siècles, pourquoi les guerres étaient-elles inévitables ?

Quelles sont de façon schématique, les deux aspects de la guerre ?

Dans l'histoire écrite, certaines puissances voulaient se constituer un empire aux dépens de ses voisins: Empire romain Alexandre le Grand, Perse, Mésopotamie, Assyrie, Chine, Mongolie, Islam, Europe, Aztèques, Mayas, etc.

A partir du XV° siècle, les nouvelles puissances bourgeoises (Venise, Hollande, Angleterre, France, ...) ont transformé les divers pays occupés en colonies, afin de s'approprier les richesses. de celles-ci C'est surtout le cas à la fin du XIX° siècle et au XX° siècle. En raison d'un développement inégal, certaines puissances sont devenues dominantes, d'autres étant émergentes. Cela a conduit a la première crise économique et politique, qui a conduit à la première guerre mondiale entre deux camps impérialistes, L' Angleterre , la France et les États-Unis, contre Allemagne et l'Autriche-Hongrie. Il en est résulté divers mouvements révolutionnaires, dont la révolution de 1917, instaurant l'URSS. Puis la crise de 1929. A succédé ensuite une deuxième guerre mondiale pour repartager le monde entre deux camps, les États-Unis, l’Angleterre et la France, alliés à l'URSS, contre les puissances de l'Axe (Allemagne, Italie et Japon). Il en est résulté la création de divers pays socialistes (URSS, République Populaire de Chine, Europe de l'Est), ainsi que divers mouvements de libération nationale dans les pays du Tiers-Monde (Amérique du Sud, Asie, Afrique) .

A succédé en 2020, une seconde crise économique et politique, qui voit l'affrontement entre deux camps impérialistes, l'un dirigé par les États-Unis qui comprend notamment les pays de l'Otan et l'autre dirigé par la Chine et la Russie. Déjà, divers conflits se sont manifestés à la périphérie (Ukraine, Israël-Palestine, Taïwan, ...) . Ces deux guerres de repartage des possessions coloniales du monde étaient inévitables .

"Il y a deux manières de combattre, l'une avec les lois, l'autre avec la force. La première est propre aux hommes, l'autre nous est commune avec les bêtes ." (Machiavel).


 
 
 

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