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Partie 2 Élections, non, Démocratie populaire , oui !

  • jeanbernardritt
  • 15 sept. 2024
  • 6 min de lecture

Partie 2 Élections, non, Démocratie populaire , oui !

Les élections européennes et législatives, qui se sont déroulées en France en juin et juillet 2024, dans le cadre de la V° république bourgeoise sont un enseignement pour le peuple français en montrant de façon évidente la nature hypocrite de la "démocratie" bourgeoise : "Tu votes à droite, à gauche , au centre , à l'extrême droite, ou tu t'abstiens, peu importe, à tous les coups, la classe bourgeoise, dominante, gagne!" . Voici la première leçon .

La "gauche" conventionnelle, sous toutes ses couleurs, partis socialiste, écologiste, communiste , mouvement "La France Insoumise", etc. , appelle à manifester pour "restaurer" la "démocratie" bourgeoise, à respecter et à remettre sur pied les fausses "valeurs" d'un des plus grand système "démocratique" bourgeois, la V° république bourgeoise, en présentant l’État bourgeois comme un État neutre arbitre, au-dessus et indépendant des classes sociales. Voici la seconde leçon.

Ultra-minoritaires dans le pays, sans vergogne, ce sont les représentants les plus conservateurs de la bourgeoisie qui vont gérer les affaires de toute la société, pour le compte de la bourgeoisie;, contre les intérêts de l'immense majorité du peuple. Le parti grand-bourgeois, "Les Républicains", en collusion avec le part fasciste, fraction la plus barbare et la plus réactionnaire de la classe bourgeoise, le parti "Rassemblement National", ont pris les rênes du pouvoir, sans tenir aucun compte des résultats des diverses élections. Voici la troisième leçon. Voilà pourquoi il est nécessaire de rappeler les enseignements du socialisme scientifique développés par le Parti Matérialiste Dialectique sur son site diamat@materialisme-dialectique.com . Car pour obtenir une démocratie populaire, une réelle démocratie pour le peuple, ce n'est pas , comme le veut le Nouveau Front Populaire, Emmanuel Macron qu'il faut démettre, mais il faut démettre et écarter des affaires de la société toute la classe bourgeoise, car c'est bien elle qui fait obstacle à l'avancée du peuple tout entier.

Étroitement liée à la question de la violence révolutionnaire et du crétinisme parlementaire, on trouve la position irréfutable, écrasante et démolisseuse de Lénine sur le révisionnisme dans le front syndical, signalée dans « La faillite de la IIe Internationale » :

« Les organisations légales de masse de la classe ouvrière sont peut-être la caractéristique la plus importante des partis socialistes de l’époque de la lle Internationale… Il est clair que le passage aux actions révolutionnaires signifiait la dissolution des organisations légales par la police, et le vieux parti, de Legien à Kautsky inclus, a sacrifié les buts révolutionnaires du prolétariat au maintien des organisations légales actuelles. On aura beau le nier, le fait est là.
On a vendu le droit du prolétariat à la révolution en échange du plat de lentilles des organisations autorisées par l’actuelle loi policière (…).
Tableau édifiant. Ces gens sont corrompus et abêtis par la légalité bourgeoise au point qu’ils ne peuvent même pas comprendre l’idée de la nécessité d’autre& organisations, illégales, pour assurer la direction de la lutte révolutionnaire.
Ces gens en sont arrivés à s’imaginer que les syndicats légaux, existant sur autorisation de la police, sont une limite à ne pas dépasser ; que l’on peut concevoir, en général, le maintien de tels syndicats à une époque de crise en tant que syndicats dirigeants.
Voilà la dialectique vivante de l’opportunisme: le simple développement des syndicats légaux, la simple habitude qu’avaient des philistins quelque peu obtus, mais consciencieux, de se borner à la tenue de livres de compte, ont abouti à ce fait qu’au moment de la crise, ces petits bourgeois consciencieux se sont trouvés être des traîtres, des félons, des étrangleurs de l’énergie révolutionnaire des masses.
Et ce n’est point l’effet du hasard. Passer à l’organisation révolutionnaire est une nécessité; la nouvelle situation historique l’exige, l’époque des actions révolutionnaires du prolétariat en fait une obligation ; mais ce passage ne peut s’effectuer que par-dessus la tête des vieux chefs, étrangleurs de l’énergie révolutionnaire, par-dessus la tête du vieux parti, en le détruisant.
Et les petits bourgeois contre-révolutionnaires crient naturelle-ment à l’« anarchisme », de même que l »opportuniste Ed. David criait à l’« anarchisme » en fulminant contre Karl Liebknecht. Il faut croire que seuls sont restés d »honnêtes socialistes en Allemagne les chefs que les opportunistes vitupèrent pour leur anarchisme… »

SUR LA LUTTE DE CLASSES


Voyons ce que Marx a établi sur l’émancipation du prolétariat dans « Statuts Généraux de l’Association Internationale des Travailleurs » :

« Considérant :
Que l’émancipation de la classe ouvrière doit être l’œuvre des travailleurs eux-mêmes; que la lutte pour l’émancipation de la classe ouvrière n’est pas une lutte pour des privilèges et des monopoles de classe, mais pour l’établissement de droits et de devoirs égaux, et pour l’abolition de toute domination de classe ;
Que l’assujettissement économique du travailleur au détenteur des moyens de travail, c’est-à-dire des sources de la vie, est la cause première de la servitude dans toutes ses formes, de la misère sociale, de l’avilissement intellectuel et de la dépendance politique ;
Que, par conséquent, l’émancipation économique de la classe ouvrière est le grand but auquel tout mouvement politique doit être subordonné comme moyen ; (…)
Dans sa lutte contre le pouvoir collectif des classes possédantes, le prolétariat ne peut agir comme classe qu’en se constituant lui-même en parti politique distinct opposé à tous les anciens partis formés par les classes possédantes.
Cette constitution du prolétariat en parti politique est indispensable pour assurer le triomphe de la Révolution sociale et de son but suprême: l’abolition des classes. La coalition des forces ouvrières, déjà obtenue par la lutte économique, doit aussi servir de levier aux mains de cette classe, dans sa lutte contre le pouvoir politique de ses exploiteurs.
Les seigneurs de la terre et du capital se servant toujours de leurs privilèges politiques pour défendre et perpétuer leurs monopoles économiques et asservir le travail, la conquête du pouvoir politique devient le grand devoir du prolétariat. »

Ou sur la lutte syndicale dans « Salaire, prix et profit » :

« …le développement même de l’industrie moderne doit nécessairement faire pencher toujours davantage la balance en faveur du capitalisme contre l’ouvrier et que, par conséquent, la tendance générale de la production capitaliste n’est pas d’élever le niveau moyen des salaires, mais de l’abaisser, c’est-à-dire de ramener, plus ou moins, la valeur du travail à sa limite le plus basse.
Mais, telle étant la tendance des choses dans ce régime, est-ce à dire que la classe ouvrière doive renoncer à sa résistance contre les atteintes du capital et abandonner ses efforts pour arracher dans les occasions qui se présentent tout ce qui peut apporter une amélioration temporaire à sa situation ?
Si elle le faisait, elle se ravalerait à n’être plus qu’une masse informe, écrasée, d’êtres faméliques pour les-quels il n’y aurait plus de salut.
Je pense avoir montré que ses luttes pour des salaires normaux sont des incidents inséparables du système du salariat dans son ensemble, que, dans 99 cas sur 100, ses efforts pour relever les salaires ne sont que des tentatives pour maintenir la valeur donnée au travail, et que la nécessité d’en discuter le prix avec le capitaliste est en connexion avec la condition qui l’oblige à se vendre elle-même comme une marchandise.
Si la classe ouvrière lâchait pied dans son conflit quotidien avec le capital, elle se priverait certainement elle-même de la possibilité d’entreprendre tel ou tel mouvement de plus grande envergure.
En même temps, et tout à fait en dehors de l’asservissement général qu’implique le régime du salariat, les ouvriers ne doivent pas s’exagérer le résultat final de cette lutte quotidienne.
Ils ne doivent pas oublier qu’ils luttent contre les effets et non contre les causes de ces effets, qu’ils ne peuvent que retenir le mouvement descendant, mais non en changer la direction, qu’ils n’appliquent que des palliatifs, mais sans guérir le mal.
Ils ne doivent donc pas se laisser absorber exclusivement par ces escarmouches inévitables que font naître sans cesse les empiétements ininterrompus du capital ou les variations du marché.
Il faut qu’ils comprennent que le régime actuel, avec toutes les misères dont il les accable, engendre en même temps les conditions matérielles, et les formes sociales nécessaires pour la transformation économique de la société. Au lieu du mot d’ordre conservateur : ’Un salaire équitable pour une journée de travail équitable’, ils doivent inscrire sur leur drapeau le mot d’ordre révolutionnaire: ’Abolition du salariat!’ (…).
Les trade-unions agissent utilement en tant que centres de résistance aux empiétements du capital.
Elles manquent en partie leur but dès qu’elles font un emploi peu judicieux de leur puissance.
Elles manquent entièrement leur but dès qu’elles se bornent à une guerre d’escarmouches contre les effets du régime existant, au lieu de travailler en même temps à sa transformation et de se servir de leur force organisée comme d’un levier pour l’émancipation définitive de la classe travailleuse, c’est-à-dire pour l’abolition définitive du salariat. »

 
 
 

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