( Partie 2) Moi, résidente en maison de retraite, anciennement femme de ménage, centenaire et en fi
- jeanbernardritt
- 24 mars 2022
- 2 min de lecture
( Partie 2) Moi, résidente en maison de retraite, anciennement femme de ménage, centenaire et en fin de vie, je témoigne des maltraitances dans les maisons de retraite, y compris dans les établissements gérés sous statut associatif !
Ce serait une erreur et une illusion d'imaginer que ce sort est réservé aux classes pauvres et laborieuses. Sont concernées aussi les classes moyennes , de plus en plus déclassifiées, et en cours de paupérisation et d’appauvrissement, comme le démontre le livre « Les Fossoyeurs », du journaliste Victor Castenet, qui décrit notamment la situation d'établissements de personnes âgées situés dans des quartiers riches des environs de Paris, qui pratiquent des prix largement au-dessus des moyens des familles les plus pauvres. C'est dire qu'à l'exception d'une extrême minorité de familles très riches, capables de faire entourer les personnes âgées d'un personnel qualifié et conséquent, on peut dire sans se tromper, que le système actuel est sans vergogne pour escroquer des sommes non négligeables mêmes aux familles des classes dites moyennes, sans que personne ne trouve grand chose à redire, et ceci pour organiser en toute connaissance de cause , une vie qui mène très vite à la sénilité. En conséquence, les conditions de vie que je vais décrire, concernent la très grande majorité de la population âgée, et si vous êtes tant soit peu réaliste, il vaut mieux vous considérer comme faisant partie de ce lot de personnes abusées ou alors, demander des comptes à nos dirigeants, et encadrés de votre famille, les contraindre à prendre des mesures urgents pour que la fin de vie soit vécue pour tous à la fois humainement et dignement.
Entrer dans une maison de retraite, c'est à la fois entrer dans une prison et un hôpital. C'est comme si sur le portail, il était écrit : « Ici, laissez votre humanité à la porte, vous êtes devenus des choses », ou bien : « Si vous entrez ici, vous n'avez plus de droits, vous devenez des objets ». Et cela est vrai tant des résidents que des personnes qui les entourent (aide-soignants, administration, dont le directeur ou la directrice, infirmiers, animateurs, cuisiniers, etc.). Voilà pourquoi.
D'abord, il faut bien comprendre le choc qu'est le passage d'un lieu familier, qui est la résidence habituelle de la personne âgée, à la chambre de la maison de retraite, qui est une sorte de cellule limitée au strict minimum, à savoir, le lit, une table et une chaise, un placard pour les vêtements personnels et les quelques effets que l'on peut emporter, et un coin toilette, avec une douche de plein pied et un WC. Avec la possibilité d'installer une télévision et quelques photographies pour rappeler la vie d'autrefois. Voilà le lieu de vie où le résident passe le plus clair de son temps. C'est en somme son lieu de douleurs, avec la seule fenêtre sur le monde qu'est la télévision. Comme je le dis souvent : « Celle-ci est ma meilleure et ma seule amie ».
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