Partie 17 Élections, non, Démocratie populaire , oui !
- jeanbernardritt
- 30 sept. 2024
- 9 min de lecture
Partie 17 Élections, non, Démocratie populaire , oui !
Les élections européennes et législatives, qui se sont déroulées en France en juin et juillet 2024, dans le cadre de la V° république bourgeoise sont un enseignement pour le peuple français en montrant de façon évidente la nature hypocrite de la "démocratie" bourgeoise : "Tu votes à droite, à gauche , au centre , à l'extrême droite, ou tu t'abstiens, peu importe, à tous les coups, la classe bourgeoise, dominante, gagne!" . Voici la première leçon .
La "gauche" conventionnelle, sous toutes ses couleurs, partis socialiste, écologiste, communiste , mouvement "La France Insoumise", etc. , appelle à manifester pour "restaurer" la "démocratie" bourgeoise, à respecter et à remettre sur pied les fausses "valeurs" d'un des plus grand système "démocratique" bourgeois, la V° république bourgeoise, en présentant l’État bourgeois comme un État neutre arbitre, au-dessus et indépendant des classes sociales. Voici la seconde leçon.
Ultra-minoritaires dans le pays, sans vergogne, ce sont les représentants les plus conservateurs de la bourgeoisie qui vont gérer les affaires de toute la société, pour le compte de la bourgeoisie, contre les intérêts de l'immense majorité du peuple. Le parti grand-bourgeois, "Les Républicains", en collusion avec le part fasciste, fraction la plus barbare et la plus réactionnaire de la classe bourgeoise, le parti "Rassemblement National", ont pris les rênes du pouvoir, sans tenir aucun compte des résultats des diverses élections. Voici la troisième leçon. Voilà pourquoi il est nécessaire de rappeler les enseignements du socialisme scientifique développés par le Parti Matérialiste Dialectique sur son site diamat@materialisme-dialectique.com . Car pour obtenir une démocratie populaire, une réelle démocratie pour le peuple, ce n'est pas , comme le veut le Nouveau Front Populaire, Emmanuel Macron qu'il faut démettre, mais il faut démettre et écarter des affaires de la société toute la classe bourgeoise, car c'est bien elle qui fait obstacle à l'avancée du peuple tout entier.
Il faut une analyse des classes en présence. Voilà longtemps que Lénine a démontré que le régime républicain bourgeois, même le plus démocratique , reste une dictature de la bourgeoisie. Que penser du NFP, qui appelle à restaurer la démocratie bourgeoise et à appliquer les principes de la V° Constitution, issue d’un coup d’Etat ? Voir le livre de François Mitterrand « Coup d’Etat permanent ». Ne sont-ils pas les meilleurs défenseurs de la classe bourgeoise, représentant le les intérêts de la moyenne et petite bourgeoisie ? Faut-il destituer Macron (une blague ? ) ou destituer la classe bourgeois ?
Le développement économique de notre pays se fera beaucoup plus vite que celui des pays capitalistes. Pourtant la Chine a une très forte population, sa base est faible et son économie arriérée. »
« Si on a eu besoin de trois siècles et de plusieurs décennies pour construire une puissante économie capitaliste, qu’il y a-t-il de mal à construire une puissante économie socialiste dans notre pays durant une période d’environ 50 à 100 ans ? »
Et fait penser que :
« Au sujet de la construction socialiste nous agissons encore beaucoup à tâtons. Pour nous, l’économie socialiste est sous de nombreux aspects un règne inconnu de la nécessité. »
De la même manière, d’autre part, il établit :
« Socialisme ou communisme? À quel moment peut-on dire que la construction du socialisme est achevée? Nous avons formulé deux critères :
1. L’achèvement de la construction du socialisme se manifeste par l’application générale du système socialiste de la propriété du peuple entier.
2. Lorsque le système de la propriété du peuple entier aura remplacé le système de la propriété collective des communes populaires.
Certains camarades ne sont pas d’accord pour faire une distinction entre ces deux systèmes de propriété. Ils prétendent que dans les communes populaires, il n’existe que le système de là propriété du peuple entier.
En réalité, il y a deux systèmes : l’un est le système de la propriété du peuple entier du type Aciérie d’Ansha, l’autre est le système de la propriété de la grande collectivité des communes populaires.
Si l’on ignore cela, alors à quoi sert encore l’édification socialiste? Staline a tracé une ligne de démarcation entre les deux systèmes et préconisé trois conditions pour passer au communisme. Ces trois conditions ne sont pas mauvaises.
Les deux premières peuvent être résumées comme suit : 1) augmentation de la production sociale; 2) passage du système de la propriété collective au système de la propriété du peuple entier, substitution d’un système d’échange des produits au système d’échange des marchandises, passage de l’étape de la valeur d’échange à l’étape de la valeur d’usage.
En Chine, ces deux conditions signifient: primo, augmenter énergiquement la production et développer simultanément l’industrie et l’agriculture tout en suivant le principe de la croissance préférentielle de l’industrie lourde.
Secundo, porter le système de la propriété des petites collectivités au niveau du système de la propriété du peuple entier. Ceux d’entre nous qui ne veulent pas tracer de ligne de démarcation et qui prétendent que nous sommes déjà entrés dans l’ère du système de la propriété du peuple entier ont tort.
La troisième condition fixée par Staline concerne la culture : il préconise un développement de l’éducation physique et de l’éducation de tout le peuple.
Pour atteindre cet objectif, Staline propose quatre mesures: 1) la journée de travail de six heures ; 2) l’institution d’une éducation polytechnique ; 3) l’amélioration des conditions de l’habitat ; 4) l’augmentation des salaires et la diminution des prix.
Les trois conditions de Staline sont excellentes. Mais il y manque une condition politico-idéologique.
Ces conditions, citées ci-dessus, visent essentiellement à augmenter la production. Une très grande abondance de produits facilite en effet le passage du système de la propriété collective au système de la propriété du peuple entier.
Mais pour augmenter la production, il faut, produire plus, plus rapidement, mieux et d’une manière plus économique.
Et si l’on veut parvenir à ce résultat, il faut mettre la politique au poste de commandement et s’efforcer d’atteindre simultanément les quatre objectifs : quantité, rapidité, qualité, économie. Il faut aussi lancer des mouvements de rectification afin de détruire l’idéologie du pouvoir légal de la bourgeoisie.
Ajouter une forme de structure telle que la commune populaire à un pays comme la Chine, c’est rendre encore plus facile la réalisation des quatre objectifs : qualité, rapidité, qualité, économie.
Quelle est la signification du système général de la propriété du peuple entier ?
Ce système signifie: 1) que les moyens de production de la société appartiennent au peuple entier ; 2) que les produits de la société appartiennent au peuple entier.
Quelle est la nature de la commune populaire? Celle-ci est l’unité de base de la structure sociale chinoise qui rassemble ouvriers, paysans, soldats, intellectuels et commerçants. Actuellement, elle constitue l’organisation administrative de base.
Quant à la milice, elle est destinée à faire face à l’étranger, notamment à l’impérialisme.
La commune populaire est la meilleure forme d’organisation pour la réalisation des deux passages: le passage du socialisme d’aujourd’hui au système général de la propriété du peuple entier au communisme.
Après ces passages, la commune populaire constituera la structure de base de la société communiste. » (À propos des « Problèmes économiques du socialisme en URSS » de Staline)
Et sur la marchandise, la valeur et la planification :
« Si nous développons sensiblement la production marchande, ce n’est pas en vue d’un profit, mais dans l’intérêt de la paysannerie, de l’alliance entre les ouvriers et les paysans, du développement de la production. »
« Depuis les campagnes de rectification contre les droitistes, le travail n’est plus une marchandise. On ne travaille plus pour avoir de l’argent, mais pour servir le peuple. Cet n’est possible que si le travail n’est plus une marchandise. »
« La loi de la valeur ne joue pas un rôle régulateur. Ce rôle est joué par la planification et le principe qui consiste à mettre la politique au poste de commandement…
Dans la société chinoise, la loi de la valeur ne joue pas un rôle régulateur, c’est-à-dire un rôle décisif. Ce qui joue un rôle décisif dans la production, c’est la planification. » (Annotations des « Problèmes économiques du socialisme en URSS »)
Et :
« Dans le domaine du travail de planification, si l’on refuse de faire le bilan et que l’on adopte la politique du laisser-faire, ou si l’on se montre trop prudent et que l’on exclut toute audace, on finit par détruire le développement proportionné.
Ces méthodes de travail sont toutes deux erronées.
Un plan est une idéologie. L’idéologie est le reflet d’une réalité et elle agit sur la réalité…
Cela montre clairement que des choses comme les plans, qui font partie des idéologies, ont une grande influence sur le progrès ou l’absence de progrès de l’économie ainsi que sur le rythme du développement économique. » (Notes de lecture sur le « Manuel d’économie politique » de l’Union soviétique »)
Et combattant la position révisionniste des « stimulations matérielles » :
« D’aucun disent que le socialisme doit prêter une plus grande attention à la stimulation matérielle que le capitalisme. Cette thèse n’a vraiment aucun sens ! »
« Considérer la distribution des moyens de consommation comme une force motrice décisive c’est réviser le point de vue de Marx… »
Ainsi que :
« Le Manuel poursuit en ces termes: ’Nous devons d’abord tirer profit du facteur qu’est la stimulation matérielle’.
Il parle comme si l’activité créatrice des masses dépendait des intérêts matériels.
Le Manuel ne manque jamais une occasion de parler des intérêts matériels personnels comme s’il cherchait sans cesse à faire appel à ces intérêts pour attirer les gens. C’est le reflet de l’esprit d’une partie considérable des cadres des services économiques et des cadres dirigeants.
C’est le reflet également d’une situation dans laquelle le travail politico-idéologique n’a pas retenu suffisamment l’attention.
Dans ces conditions, il n’y a pas d’autre issue que de s’appuyer sur les stimulants matériels.
La première moitié de la phrase ’De chacun selon ses capacités; à chacun selon son travail’ se réfère à la nécessité de faire un effort maximum pour la production.
Pourquoi donc couper cette phrase en deux et parler, d’une manière partielle, de la stimulation matérielle ?
Si l’on fait ainsi de la publicité pour les intérêts matériels, le capitalisme devient invincible. »
Et de plus :
« Même si l’on admet que la stimulation matérielle soit un principe important, elle ne peut absolument pas être le seul. Il doit y avoir un autre principe: celui de la stimulation de l’esprit dans le domaine politico-idéologique.
En outre, la stimulation matérielle ne peut pas être traitée uniquement en termes d’intérêts personnels.
Elle doit être traitée aussi en termes d’intérêts collectifs, de primauté des intérêts collectifs sur les intérêts personnels, de priorité des intérêts à long terme sur les intérêts provisoires, de primauté des intérêts généraux sur les intérêts particuliers. » (Ibidem)
Et considérant l’importance vitale que représente la paysannerie pour le développement du socialisme, rappelons-nous ce qu’avait déjà dit le Président Mao au cours de la résistance antijaponaise :
« Parmi les masses paysannes, c’est l’économie individuelle qui prédomine depuis des millénaires, chaque famille, chaque foyer formant une unité de production.
Cette forme de production, individuelle et dispersée, constitue la base économique du régime féodal et maintient les paysans dans un état de pauvreté permanente. Le seul moyen d’en finir avec cette situation, c’est la collectivisation progressive. »
Et en 1953, en établissant les transformations socialistes de l’agriculture comme une partie de la ligne générale:
« Par exemple, pour notre agriculture, la voie socialiste est l’unique voie à suivre. »
Tout en critiquant l’attribution des terres conseillée par le « Manuel », il signale la méthode de travail avec la paysannerie :
« Ce qui signifie que le gouvernement confisque des terres pour les donner aux paysans afin que ceux-ci puissent les redistribuer. Il s’agit là de l’esprit d’octroi ; on ne s’engage pas dans la lutte des classes, ni dans les mouvements de masse. Cette conception est, dans la réalité, une conception droitiste.
Notre méthode à nous consiste à s’appuyer sur les paysans pauvres, à s’unir avec la grande majorité des paysans moyens (les paysans moyens inférieurs) et à saisir les terres des propriétaires fonciers.
Le Parti doit assumer la direction de ce processus sans monopoliser le travail ou laisser les autres faire son travail.
Nous devons adopter une série de mesures concrètes: rendre visite aux paysans pauvres pour enquêter sur leurs souffrances, recruter des activistes, réunir tous ceux qui ont la même origine de classe, constituer un noyau solide, procéder à des rassemblements pour que tous ceux qui ont souffert racontent leurs souffrances, organiser les forces de classe et déclencher la lutte des classes. » (Dans le texte déjà cité « Notes.. »)
Et sur l’alliance ouvrière-paysanne, soutien de la dictature du prolétariat, et son développement lié aux transformations socialistes de l’agriculture :
« Chez nous, l’alliance des ouvriers et des paysans est déjà passée par deux étapes: la première fondée sur la révolution agraire, la deuxième sur le mouvement des coopératives.
Sans le mouvement des coopératives, une bipolarisation de la paysannerie aurait certainement eu lieu, empêchant ainsi la consolidation de l’alliance entre les ouvriers et les paysans ainsi que le maintien de la politique des achats et des ventes groupés par l’État.
C’est seulement sur la base de la coopérativisation que la politique des achats et des ventes groupés peut être maintenue et appliquée intégralement. Maintenant, notre alliance ouvriers-paysans va devoir progresser en s’appuyant sur la mécanisation.
S’il n’y a que les mouvements des coopératives et des communes populaires, mais pas de mécanisation, l’alliance ouvriers-paysans ne pourra pas se consolider.
Dans le mouvement des coopératives, s’il n’y a qu’une petite coopérativisation, l’alliance ouvriers-paysans ne pourra pas non plus se consolider. Le mouvement des coopératives doit donc passer aux communes populaires.
Et la propriété des équipes de production de base doit devenir la propriété des communes populaires de hase. La propriété des communes populaires doit à son tour devenir la propriété de l’État.
Alors, sur la base d’une combinaison de la nationalisation et de la mécanisation, nous pourrons consolider réellement l’alliance ouvriers-paysans, faisant ainsi disparaître progressivement les différences entre les ouvriers et les paysans. » (Ibidem)
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