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Partie 16 Élections, non, Démocratie populaire , oui !

  • jeanbernardritt
  • 29 sept. 2024
  • 7 min de lecture

Partie 16 Élections, non, Démocratie populaire , oui !

Les élections européennes et législatives, qui se sont déroulées en France en juin et juillet 2024, dans le cadre de la V° république bourgeoise sont un enseignement pour le peuple français en montrant de façon évidente la nature hypocrite de la "démocratie" bourgeoise : "Tu votes à droite, à gauche , au centre , à l'extrême droite, ou tu t'abstiens, peu importe, à tous les coups, la classe bourgeoise, dominante, gagne!" . Voici la première leçon .

La "gauche" conventionnelle, sous toutes ses couleurs, partis socialiste, écologiste, communiste , mouvement "La France Insoumise", etc. , appelle à manifester pour "restaurer" la "démocratie" bourgeoise, à respecter et à remettre sur pied les fausses "valeurs" d'un des plus grand système "démocratique" bourgeois, la V° république bourgeoise, en présentant l’État bourgeois comme un État neutre arbitre, au-dessus et indépendant des classes sociales. Voici la seconde leçon.

Ultra-minoritaires dans le pays, sans vergogne, ce sont les représentants les plus conservateurs de la bourgeoisie qui vont gérer les affaires de toute la société, pour le compte de la bourgeoisie, contre les intérêts de l'immense majorité du peuple. Le parti grand-bourgeois, "Les Républicains", en collusion avec le part fasciste, fraction la plus barbare et la plus réactionnaire de la classe bourgeoise, le parti "Rassemblement National", ont pris les rênes du pouvoir, sans tenir aucun compte des résultats des diverses élections. Voici la troisième leçon. Voilà pourquoi il est nécessaire de rappeler les enseignements du socialisme scientifique développés par le Parti Matérialiste Dialectique sur son site diamat@materialisme-dialectique.com . Car pour obtenir une démocratie populaire, une réelle démocratie pour le peuple, ce n'est pas , comme le veut le Nouveau Front Populaire, Emmanuel Macron qu'il faut démettre, mais il faut démettre et écarter des affaires de la société toute la classe bourgeoise, car c'est bien elle qui fait obstacle à l'avancée du peuple tout entier.

Il faut une analyse des classes en présence. Voilà longtemps que Lénine a démontré que le régime républicain bourgeois, même le plus démocratique , reste une dictature de la bourgeoisie. Que penser du NFP, qui appelle à restaurer la démocratie bourgeoise et à appliquer les principes de la V° Constitution, issue d’un coup d’Etat ? Voir le livre de François  Mitterrand « Coup d’Etat permanent ». Ne sont-ils pas les meilleurs défenseurs de la classe bourgeoise, représentant le les intérêts de la moyenne et petite bourgeoisie ? Faut-il destituer Macron (une blague ? ) ou destituer la classe bourgeois ?

 

Qui exerce la dictature ? C’est, bien entendu, la classe ouvrière et le peuple dirigé par elle. La dictature ne s’exerce pas au sein du peuple. Le peuple ne saurait exercer la dictature sur lui-même, et une partie du peuple ne saurait opprimer l’autre.

Ceux qui, parmi le peuple, enfreignent la loi doivent être punis selon la loi, mais il y a là une différence de principe avec la répression des ennemis du peuple par la dictature. Au sein du peuple, c’est le centralisme démocratique qui est appliqué. » (Ibidem)

Et pour ce qui est de la liberté et de la démocratie :

« En réalité, la liberté et la démocratie n’existent que dans le concret, et jamais dans l’abstrait.

Dans une société où il y a lutte de classes, quand les classes exploiteuses ont la liberté d’exploiter les travailleurs, ceux-ci n’ont pas la liberté de se soustraire à l’exploitation ; quand la bourgeoisie jouit de la démocratie, il n’y a pas de démocratie pour le prolétariat et les autres travailleurs.

Certains pays capitalistes admettent l’existence légale de partis communistes, mais seulement dans la mesure où elle ne lèse pas les intérêts fondamentaux de la bourgeoisie; au-delà de cette limite, ils ne la tolèrent plus.

Les gens qui revendiquent la liberté et la démocratie dans l’abstrait considèrent la démocratie comme une tin et non comme un moyen. Parfois, il semble que la démocratie soit une fin, mais en réalité elle n’est qu’un moyen.

Le marxisme nous enseigne que la démocratie fait partie de la superstructure. qu’elle est du domaine de la politique. Cela signifie qu’en fin de compte la démocratie sert la base économique. Ii en est de même de la liberté.

La démocratie et la liberté sont relatives et non absolues, elles sont apparues et se sont développées dans des conditions historiques spécifiques.

Au sein du peuple, la démocratie est corrélative du centralisme, et la liberté, de la discipline. Ce sont deux aspects contradictoires d’un tout unique ; ils sont en contradiction, mais en même temps unis, et nous ne devons pas souligner unilatéralement l’un de ces aspects et nier l’autre.

Au sein du peuple, on ne peut se passer de liberté, mais on ne peut non plus se passer de discipline ; on ne peut se passer de démocratie, mais on ne peut non plus se passer de centralisme.

Cette unité de la démocratie et du centralisme, de la liberté et de la discipline constitue notre centralisme démocratique.

Sous un tel régime, le peuple jouit d’une démocratie et d’une liberté étendues, mais en même temps, il doit se tenir dans les limites de la discipline socialiste. Tout cela, les masses populaires le com-prennent bien. » (Ibidem).

De plus en mars 1949 le Président Mao dit :

« La conquête de la victoire dans tout le pays n’est que le premier pas d’une longue marche de dix mille lis.

Ce pas, même s’il mérite notre fierté, est relativement minime ; ce qui sera plus digne de notre fierté est encore à venir. Dans quelques dizaines d’années, la victoire de la révolution démocratique populaire de Chine, vue rétrospectivement, ne semblera qu’un bref prologue à une longue pièce de théâtre.

C’est par le prologue que commence une pièce, mais le prologue n’en est pas l’apogée.

La révolution chinoise est une grande révolution, mais après sa victoire la route à parcourir sera bien plus longue, notre tâche plus grandiose et plus ardue. »

Ainsi que dans « De la juste solution des contradictions au sein du peuple », sa grande œuvre de février 1957, il spécifia :

« Mais le régime socialiste vient d’être instauré dans notre pays. Il n’est pas encore complètement établi ni entièrement consolidé ».

Et :

« C’est à travers les difficultés et les vicissitudes que grandit le nouveau.

Ce serait une pure illusion de croire que sur la voie du socialisme, on peut éviter les difficultés et les détours, qu’on peut se passer de faire le maximum d’efforts, qu’il suffit de se laisser pousser par le vent et que le succès vient facilement. »

Dans ce même texte on réaffirme que la lutte de classes se poursuit dans le socialisme et surtout que le problème de qui vaincra qui n ’est pas véritablement résolu ; c’est-à-dire qui du socialisme ou du capitalisme vaincra politiquement, dans la lutte de classes actuellement en développement, bien qu’historiquement, en perspective, le socialisme s’imposera nécessairement, vaincra inéluctablement :

« Certes, en Chine, la transformation socialiste, en tant qu’elle concerne la propriété, est pratiquement achevée; les vastes et tempétueuses luttes de classe, menées par les masses en période révolutionnaire, sont pour l’essentiel terminées.

Néanmoins, il subsiste des vestiges des classes renversées des propriétaires fonciers et des compradores, la bourgeoisie existe encore, et la transformation de la petite bourgeoisie ne fait que commencer.

La lutte de classes n’est nullement arrivée à son terme. La lutte de classes entre le prolétariat et la bourgeoisie, entre les diverses forces politiques et entre les idéologies prolétarienne et bourgeoise sera encore longue et sujette à des vicissitudes, et par moments elle pourra même devenir très aiguë.

Le prolétariat cherche à transformer le monde selon sa propre conception du monde, et la bourgeoisie, selon la sienne.

A cet égard, la question de savoir qui l’emportera, du socialisme ou du capitalisme, n’est pas encore véritablement résolue. »

Dans l’« Intervention à la Conférence Nationale du Parti Communiste Chinois sur le travail de propagande », février 1957, le Président Mao traite des grandes transformations que génère le socialisme, sa consolidation par étapes, lit nécessité d’une longue période historique pour se consolider et l’assurance de construire un État socialiste :

« Nous vivons dans une période de grands changements sociaux. La Chine passe depuis longtemps par de telles périodes. La Guerre de Résistance contre le Japon en fut une, la Guerre de Libération également.

Mais les changements qui se produisent aujourd’hui sont, de par leur nature, bien plus profonds que les précédents. Nous édifions en ce moment le socialisme.

Des centaines de millions d’hommes participent au mouvement de transformation socialiste.

Les rapports entre les différentes classes du pays changent. La petite bourgeoisie dans l’agriculture et l’artisanat comme la bourgeoisie dans l’industrie et le commerce ont connu des changements.

Le régime socio-économique a changé; l’économie individuelle s’est transformée en économie collective, et la propriété privée, capitaliste, se transforme en propriété publique, socialiste.

Des changements d’une telle ampleur ont naturellement leur reflet dans l’esprit des hommes. L’existence sociale des hommes détermine leur conscience. A ces grands changements dans notre régime social, les gens réagissent différemment selon les classes, couches ou groupes sociaux auxquels ils appartiennent.

Les larges masses y applaudissent chaleureusement, car la vie même a prouvé que le socialisme constitue la seule solution possible pour la Chine. Renverser le régime ancien et en instaurer un nouveau, le socialisme, c’est une grande lutte, un profond changement dans le régime social et dans les rapports entre les hommes.

Dans l’ensemble, il faut le dire, la situation est saine. Toutefois, le nouveau régime social vient de s’établir et il faut un certain temps pour qu’il soit consolidé. N’allons pas croire qu’il le soit parfaitement dès son instauration ; cela est impossible. Il ne peut être consolidé que progressivement.

Pour qu’il le soit de façon définitive, il faut réaliser l’industrialisation socialiste du pays, poursuivre avec persévérance la révolution socialiste sur le front économique, et, de plus, déployer sur les fronts politique et idéologique de durs et constants efforts en vue de la révolution et de l’éducation socialistes.

Par ailleurs, il faut que différentes conditions internationales y contribuent. Dans notre pays, la lutte pour la consolidation du régime socialiste, la lutte qui décidera de la victoire du socialisme ou du capitalisme, s’étendra sur une très longue période historique.

Mais nous devons nous rendre compte que le régime nouveau, socialiste, se consolidera Infailliblement. Nous édifierons un pays socialiste doté d’une industrie, d’une agriculture, d’une science et d’une culture modernes. »

Un autre problème lié à la question fondamentale analysée, socialisme et dictature du prolétariat, c’est la construction et le développement du socialisme; sur ce point le maoïsme part du fait que :

« Quelle serait la situation i notre pays n’avait pas instauré l’économie socialiste ? Il serait devenu in pays pareil à la Yougoslavie, et en réalité un État bourgeois. La dictature du prolétariat se transformerait en dictature de la bourgeoisie, et elle serait une dictature réactionnaire, fasciste.

C’est une question qui appelle la plus grande vigilance, j’espère que les camarades y réfléchiront sérieusement. »

« En ce qui concerne la construction d’une puissante économie socialiste, la Chine n’a pas besoin de 50 mais de 100 ans ou d’une période encore plus longue. Dans son pays (l’Angleterre) le capitalisme a mis plusieurs centaines d’années à se développer. Sans compter le XVIe siècle qui fait partie du Moyen-Age.

Du XVIIe siècle jusqu’à maintenant plus de 360 ans se sont déjà écoulés. Dans notre pays, d’après mes comptes, on aura besoin de plus d’un siècle pour construire une puissante économie socialiste. »

« Les forces productives du capitalisme pour parvenir à ce quelles sont aujourd’hui ont eu besoin de plus de trois siècles pour se développer. Si nous comparons avec le capitalisme, le socialisme est dans une position plus avantageuse.



 
 
 

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