Partie 15 Élections, non, Démocratie populaire , oui !
- jeanbernardritt
- 28 sept. 2024
- 9 min de lecture
Partie 15 Élections, non, Démocratie populaire , oui !
Les élections européennes et législatives, qui se sont déroulées en France en juin et juillet 2024, dans le cadre de la V° république bourgeoise sont un enseignement pour le peuple français en montrant de façon évidente la nature hypocrite de la "démocratie" bourgeoise : "Tu votes à droite, à gauche , au centre , à l'extrême droite, ou tu t'abstiens, peu importe, à tous les coups, la classe bourgeoise, dominante, gagne!" . Voici la première leçon .
La "gauche" conventionnelle, sous toutes ses couleurs, partis socialiste, écologiste, communiste , mouvement "La France Insoumise", etc. , appelle à manifester pour "restaurer" la "démocratie" bourgeoise, à respecter et à remettre sur pied les fausses "valeurs" d'un des plus grand système "démocratique" bourgeois, la V° république bourgeoise, en présentant l’État bourgeois comme un État neutre arbitre, au-dessus et indépendant des classes sociales. Voici la seconde leçon.
Ultra-minoritaires dans le pays, sans vergogne, ce sont les représentants les plus conservateurs de la bourgeoisie qui vont gérer les affaires de toute la société, pour le compte de la bourgeoisie, contre les intérêts de l'immense majorité du peuple. Le parti grand-bourgeois, "Les Républicains", en collusion avec le part fasciste, fraction la plus barbare et la plus réactionnaire de la classe bourgeoise, le parti "Rassemblement National", ont pris les rênes du pouvoir, sans tenir aucun compte des résultats des diverses élections. Voici la troisième leçon. Voilà pourquoi il est nécessaire de rappeler les enseignements du socialisme scientifique développés par le Parti Matérialiste Dialectique sur son site diamat@materialisme-dialectique.com . Car pour obtenir une démocratie populaire, une réelle démocratie pour le peuple, ce n'est pas , comme le veut le Nouveau Front Populaire, Emmanuel Macron qu'il faut démettre, mais il faut démettre et écarter des affaires de la société toute la classe bourgeoise, car c'est bien elle qui fait obstacle à l'avancée du peuple tout entier.
Il faut une analyse des classes en présence. Voilà longtemps que Lénine a démontré que le régime républicain bourgeois, même le plus démocratique , reste une dictature de la bourgeoisie. Que penser du NFP, qui appelle à restaurer la démocratie bourgeoise et à appliquer les principes de la V° Constitution, issue d’un coup d’Etat ? Voir le livre de François Mitterrand « Coup d’Etat permanent ». Ne sont-ils pas les meilleurs défenseurs de la classe bourgeoise, représentant le les intérêts de la moyenne et petite bourgeoisie ? Faut-il destituer Macron (une blague ? ) ou destituer la classe bourgeois ?
Pour toutes ces raisons, la dictature du prolétariat est indispensable, et il est impossible de vaincre la bourgeoisie sans une guerre prolongée, opiniâtre, acharnée, sans une guerre à mort qui exige la maîtrise de soi, la discipline, la fermeté, une volonté une et inflexible. » (La maladie infantile du communisme ’le gauchisme’).
« En Russie, nous en sommes encore (plus de deux ans après le renversement de la bourgeoisie) à faire nos premiers pas dans la voie de la transition du capitalisme au socialisme, ou stade inférieur du communisme.
Les classes subsistent, et elles subsisteront partout, pendant des années après la conquête du pouvoir par le prolétariat. Peut-être ce délai sera-t-il moindre en Angleterre où il n’y a pas de paysans (mais où il y a cependant des petits patrons!).
Supprimer les classes, ce n’est pas seulement chasser les propriétaires fonciers et les capitalistes, ce qui nous a été relativement facile, c’est aussi supprimer les petits producteurs de marchandises ; or, ceux-ci on ne peut pas les chasser, on ne peut pas les écraser, il faut faire bon ménage avec eux.
On peut (et on doit) les transformer, les rééduquer, mais seulement par un travail d’organisation très long, très lent et très prudent.
Ils entourent de tous côtés le prolétariat par les forces spontanées de la petite bourgeoisie, ils l’en pénètrent, ils l’en corrompent, ils suscitent constamment au sein du prolétariat des récidives de défauts propres à la petite bourgeoisie : manque de caractère, dispersion, individualisme, passage de l’enthousiasme à l’abattement.
Pour y résister, pour permettre au prolétariat d’exercer comme il se doit, avec succès et victorieusement, son rôle d’organisateur (qui est son rôle principal), le parti politique du prolétariat doit faire régner dans son sein une centralisation et une discipline rigoureuses.
La dictature du prolétariat est une lutte opiniâtre, sanglante et non sanglante, violente et pacifique, militaire et économique, pédagogique et administrative, contre les forces et les traditions de la vieille société. La force de l’habitude chez les millions et les dizaines de millions d’hommes est la force la plus terrible.
Sans un parti de fer, trempé dans la lutte, sans un parti jouissant de la confiance de tout ce qu’il y a d’honnête dans la classe en question, sans un parti sachant observer l’état d’esprit de la masse et influer sur lui, il est impossible de soutenir cette lutte avec succès.
Il est mille fois plus facile de vaincre la grande bourgeoisie centralisée que de « vaincre » les millions et les millions de petits patrons; or ceux-ci, par leur activité quotidienne, coutumière., invisible, insaisissable, dissolvante, réalisent les mêmes résultats qui sont nécessaires à la bourgeoisie, qui restaurent la bourgeoisie.
Celui qui affaiblit tant soit peu la discipline de fer dans le parti du prolétariat (surtout pendant sa dictature) aide en réalité la bourgeoisie contre le prolétariat. » (Ibidem).
« Parmi les ingénieurs soviétiques, parmi les instituteurs soviétiques, parmi les ouvriers privilégiés, c’est-à-dire les plus qualifiés, et placés dans les meilleures conditions dans les usines soviétiques, nous voyons continuellement renaître tous, absolument tous les traits négatifs propres au parlementarisme bourgeois ; et ce n’est que par une lutte répétée. inlassable, longue et opiniâtre de l’esprit d’organisation et de discipline du prolétariat que nous triomphons -peu à peu- de ce mal. » (La maladie infantile du communisme ’le gauchisme’).
« La révolution que nous avons commencée, que nous réalisons depuis deux ans déjà et que nous sommes fermement décidés à mener jusqu’au bout (applaudissements), cette révolution n’est possible et réalisable qu’à la condition que nous réussissions à faire passer le pouvoir aux mains d’une nouvelle classe, qu’à la place de la bourgeoisie, des esclavagistes capitalistes, des intellectuels bourgeois, des représentants de tous les possédants, de tous les propriétaires, de haut en bas, apparaisse une nouvelle classe, dans tous les domaines de la gestion de l’État, dans toute l’édification de l’État, dans toute la direction de la vie nouvelle. » (Rapport au IIe Congrès des Syndicats de Russie).
Le Président Mao Zedong dans son élévation du marxisme à une nouvelle, troisième et supérieure étape a développé de façon extraordinaire le socialisme scientifique, théorie et pratique de la révolution, surtout avec son immarcescible développement de la grande révolution culturelle prolétarienne.
Le Président Mao avec la révolution culturelle prolétarienne, continuation de la révolution sous la dictature du prolétariat, a donc approfondi et développé de façon grandiose la question fondamentale du socialisme et la dictature du prolétariat ; il a établi la manière de développer la révolution, avec les conditions de la société socialiste et sous l’État de dictature du prolétariat, pour poursuivre la in arche inexorable jusqu’au communisme.
Voyons des points et des situations qui conduisirent à cette conclusion transcendantale. Sur la révolution, dans « sur le groupe contre-révolutionnaire de Hou-Feng », le Président Mao écrivit:
« A l’exception de la révolution qui substitua l’esclavage à la communauté primitive, c’est-à-dire un système (l’exploitation à un système de non-exploitation, toutes les révolutions du passé ont eu pour résultat de substituer un système d’exploitation à un autre, et il n’était pour elles ni nécessaire ni possible de procéder à une répression radicale de la contre-révolution.
Notre révolution, la révolution des masses populaires sous la direction du prolétariat et du pari communiste, est la seule qui vise à la suppression définitive de tous les systèmes d’exploitation et de toutes les classes. »
Et sur la « loi universelle » de prendre d’abord le Pouvoir pour transformer la société :
« Du point de vue de l’histoire mondiale, la révolution bourgeoise et l’établissement d’États bourgeois ont eu lieu avant, et non après, la révolution industrielle.
Là aussi, la superstructure a d’abord été transformée et l’appareil de l’État mis en place avant que soient propagées les idées permettant d’acquérir le pouvoir réel.
Il en est résulté un profond bouleversement des rapports de production. Lorsque les nouveaux rapports de production ont été bien établis, ils ont ouvert la voie au développement des forces productives.
Certes, la révolution dans les rapports de production s’est produite lorsque le développement des forces de production avait atteint un niveau déterminé.
Mais un grand développement des forces productives vient toujours après la transformation des rapports de production. Prenons l’exemple de l’histoire du développement du capitalisme.
Au début, il n’y eut qu’un simple regroupement des activités. Puis des fabriques et des ateliers artisanaux se sont créés.
A ce stade, des rapports de production capitaliste se sont établis, mais les ateliers artisanaux n’étaient pas encore la production mécanisée. Les rapports de production capitalistes ont fait naître des besoins de transformation technique, créant ainsi les conditions pour l’utilisation des machines.
En Angleterre, la révolution industrielle (fin du XVIIIe siècle – début du XIXe siècle) s’est produite après la révolution bourgeoise (qui eut lieu après le XVIIe siècle).
De même, en Allemagne, en France, aux États-Unis et au Japon, le grand développement industriel capitaliste n’a commencé qu’après la transformation de la superstructure et des rapports de production, transformation dont la forme a varié selon les pays.
Créer une opinion publique et saisir le pouvoir politique d’abord. Résoudre le problème des systèmes de propriété ensuite pour aboutir enfin à un grand développement des forces productives, voilà la règle universelle.
Sur ce point, la révolution prolétarienne et la révolution bourgeoise se ressemblent fondamentalement malgré quelques différences (les rapports de production socialistes, par exemple, n’existaient pas avant la révolution prolétarienne tandis que les rapports de production capitalistes ont commencé à se développer dans la société féodale). » (Notes de lecture sur le « Manuel d’économie politique » de l’Union soviétique)
Ainsi que sur la nécessité de démolir la vieille superstructure afin d’abolir les anciennes relations de production :
« L’histoire de toutes les révolutions a prouvé qu’il n’était pas nécessaire d’avoir préalablement des forces productives pleinement développées pour pouvoir transformer des rapports de production surannés. La révolution chinoise a commencé par la propagation du marxisme.
Grâce à cette propagation, une nouvelle opinion publique est née, facilitant ainsi la révolution. Il faut d’abord renverser l’ancienne superstructure par la révolution pour que les anciens rapports de production puissent être abolis.
C’est après l’élimination de ceux-ci qu’on peut créer de nouveaux rapports de production, frayant une voie au développement des forces productives de la nouvelle société.
C’est ensuite que l’on peut déclencher une grande révolution technologique pour développer vigoureusement les forces productives de la société tout en continuant la transformation des rapports de production et des idéologies.
Le Manuel ne parle que des prémisses matérielles et n’aborde que rarement la superstructure.
C’est-à-dire l’État de classe, la philosophie de classe et les sciences de classe. La science économique a pour principal objet l’étude des rapports de production.
Mais il est difficile de séparer l’économie politique et la conception matérialiste de l’histoire. Il est difficile d’expliquer clairement les problèmes relatifs à la base économique et aux rapports de production sans tenir compte des problèmes concernant la superstructure. » (Ibidem)
En ce qui concerne la naissance de la Chine Nouvelle :
« Notre République Populaire n’a pas été créée du jour au lendemain, elle s’est développée progressivement à partir des bases révolutionnaires. La lutte a aussi trempé à des degrés divers un certain nombre de personnalités démocratiques, qui ont traversé la période d’épreuves avec nous.
La lutte contre l’impérialisme et la réaction a trempé un certain nombre de nos intellectuels, et beaucoup d’entre eux, après la Libération, sont passés par l’école de la rééducation idéologique, destinée à leur apprendre à faire une distinction nette entre nous et nos ennemis.
En outre, la solidité de notre État est due à nos mesures économiques foncièrement justes, à la stabilité et à l’amélioration progressive des conditions de vie du peuple, à la justesse de notre politique à l’égard de la bourgeoisie nationale et des autres classes, ainsi qu’à d’autres raisons encore, etc. » (De la juste solution des contradictions au sein du peuple).
Et en ce qui concerne la dictature et ses fonctions :
« Notre État a pour régime la dictature démocratique populaire dirigée par la classe ouvrière et fondée sur l’alliance des ouvriers et des paysans. Quelles sont les fonctions de cette dictature ?
Sa première fonction est d’exercer la répression, à l’intérieur du pays, sur les classes et les éléments réactionnaires ainsi que sur les exploiteurs qui s’opposent à la révolution socialiste, sur ceux qui sapent l’édification socialiste, c’est-à-dire de résoudre les contradictions entre nous et nos ennemis à l’intérieur du pays.
Par exemple, arrêter, juger et condamner certains contre-révolutionnaires et retirer, pour une certaine période, aux propriétaires fonciers et aux capitalistes bureaucratiques le droit de vote et la liberté de parole, tout cela entre dans le champ d’application de notre dictature.
Pour maintenir l’ordre dans la société et défendre les intérêts des masses populaires, il est également nécessaire d’exercer la dictature sur les voleurs, les escrocs, les assassins, les incendiaires, les bandes de voyous et autres mauvais éléments qui troublent sérieusement l’ordre public.
La dictature a une deuxième fonction, celle de défendre notre pays contre les activités subversives et les agressions éventuelles des ennemis du dehors.
Dans ce cas, la dictature a pour tâche de résoudre sur le plan extérieur les contradictions entre nous et nos ennemis. Le but de la dictature est de protéger le peuple tout entier dans le travail paisible qu’il poursuit pour transformer la Chine en un pays socialiste doté d’une industrie, d’une agriculture, d’une science et d’une culture modernes.
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