(Partie 15) De quel type de députés a besoin le peuple dans un parlement bourgeois ?
- jeanbernardritt
- 2 févr. 2023
- 13 min de lecture
Au XX° siècle, en Russie, le socialisme, c'est les Soviets (démocratie populaire) plus l'électricité (Lénine). Au XXI° siècle, en France, le capitalisme impérialiste c'est la dictature bourgeoise (49-3) moins l’électricité (Emmanuel Macron) : Où est l'erreur ?
(Partie 15) De quel type de députés a besoin le peuple dans un parlement bourgeois ?
Au niveau local, concernant la lutte pour l'égalité des sexes et l'émancipation des femmes , le point de vue de « Metz, Commune Libre » est aberrant. D'un point de vue politique, seul la suppression du capitalisme et l'instauration du socialisme pourra conduire à la suppression de toutes les conséquences du paternalisme : égalité des salaires entre les sexes, émancipation des femmes , etc. Encore convient-il d'avoir un point de vue juste concernant la lutte des classes au sein du capitalisme, et notamment la contradiction principale qui oppose la classe bourgeoise à la classe prolétarienne, et dont la résolution ne peut être que la révolution prolétarienne, suivie de diverses révolutions culturelles dans le cadre de la dictature du prolétariat . Au lieu de cela, les partisans de la NUPES, et donc de « Metz, Commune Libre », substitue à cette lutte des classes , la lutte des sexes . Voici un texte communiqué en 2020 :
« Lutte des sexes ou lutte des classes ?
Pourquoi les travailleuses de Metz ne votent pas pour le programme « Lutte des femmes » de Metz Commune Libre (ni d'ailleurs pour le programme « Lutte des femmes » de La France Insoumise) ?
De nombreux membres de la liste Metz Commune Libre ont verbalisé les diverses lacunes (par exemple : « Il y a trop d'enseignants sur la liste » (il s'agit ici, d'un problème d'affichage , et non d'un problème de fond : qu'importe le nombre d'enseignants, si ceux-ci savent véritablement porter les vraies revendications des ouvriers et des employés?) . Mais ils ne passent pas du ressenti à une analyse et à une réflexion. De plus , sur facebook, encore aujourd'hui, (le 6 mai) il paraît un article sur la défense des femmes en général. Encore de l'ambiguïté sur la réalité sociale. Bien évidemment, que toutes les femmes subissent le patriarcat, la misogynie, éventuellement la violence, l'inégalité de traitement, etc... Mais quels sont nos amies, quelles sont nos ennemis ? Faut-il défendre de la même façon, la fille Françoise Bettencourt, etc. et les femmes ouvrières ? Les bourgeoises, si elles subissent le patriarcat, ne font-elles pas partie de celles qui défendent le système qui crée le patriarcat, mais aussi de la classe privilégiée, qui exploite les ouvriers, dont les femmes d'ouvriers ? En luttant contre la bourgeoisie, ne lutte-t-on pas aussi pour libérer TOUTES les femmes, aujourd’hui, pour des revendications temporaires et demain, en allant jusqu’au bout (remplacement du système actuel par un système socialiste?. Non, je ne me bats pas pour les intérêts de Madame Françoise Bettencourt , fille, et compagnie. Il y a contradiction entre le fait que la bourgeoise, en tant que femme , soit infériorisée, et qu'elle-même, en tant que bourgeoise, exploite la classe ouvrière et pèse pour que le système capitaliste soit maintenu. Quel est l'aspect principal, l »'aspect secondaire de la contradiction ? L'aspect principal, c'est que la bourgeoise est une ennemie du peuple, elle fait partie de la cible. Par ailleurs, le fait de se battre pour émanciper la femme ouvrière, en instaurant le socialisme, contribue aussi à libérer la femme bourgeoise (à son insu), de l'exploitation patriarcale. De plus , la femme bourgeoise a largement les moyens (financiers, juridiques, culturels, etc.) pour se battre contre son exploitation (par le mari, les hommes,...) ; ainsi Madame Françoise Françoise Bettencourt a parfaitement su se battre contre les malversations de l'ancien compagnon de sa mère.
Sans doute, il faut combattre la double exploitation dont est victime la femme du peuple : exploitation en tant que travailleuse, et en tant que femme. L'aspect « travailleuse » est une contradiction antagonique, qui se résout par des moyens violents, la lutte de classes (économique et politique). L'aspect « femme » est à la fois une contradiction antagonique, qui oppose à la classe bourgeoise (patriarcat , misogynie, violence, viol traitement inférieur, etc.) et aussi une contradiction non antagonique, au sein du peuple, qui se règle par des moyens pacifiques (persuasion, etc.), ceci à l’égard de son mari ou de son compagnon. Alors pourquoi cette position ambiguë de la petite bourgeoisie sur la question des femmes (lutte pour TOUTES les femmes, bourgeoises et du peuple) ? Parce que la position sociale de la petite bourgeoisie est ambiguë : à la fois, elle aspire à se libérer du capitalisme (point commun avec tout le peuple), et aussi, elle admire la bourgeoise, espère un jour accéder à ce niveau, souhaite un capitalisme plus humain, moins libéral (voir Jean Luc Mélenchon,...). Que des illusions... Mais soutenir et l'une et l'autre, et la bourgeoise , et l'ouvrière, conduit, dans les faits à soutenir la bourgeoise et à mépriser la femme du peuple. Ceci , parce que la lutte des classes n'est pas menée de façon cohérente.
Pourquoi des concepts aussi généraux, détachés de la vie sociale réelle ? Les Syndicalistes ? Les gilets jaunes ? Les gay ? Etc ? La démocratie ? Etc. Cela tient à la nature de classe petite bourgeoise. Ou alors quelle est l'explication ? N'est ce pas idéaliste que de parler de La Femme ? L’Éternel Féminin ? Pourquoi ne pas parler de la femme des beaux quartiers de Metz et de la femme de Borny , plutôt ? Pour toi, il s'agit de « scolastique marxiste », pour moi, il s'agit d'analyse de la société française. Se battre pour la femme en général, cela n'a aucun sens : d'autant plus, qu'il n'y a pas égalité « une femme/une voix ». Que pèse une ouvrière face à Madame Françoise Bettencourt, dans une société où l'argent est roi ? Faut-il se battre aussi pour Madame GROLET, représentante du RN : qui a 9 enfants, gloire à elle, qui refuse l'avortement et la contraception pour elle-même, mais aussi pour toutes les autres femme ? Et dans l'histoire, fallait-il se battre aux côtés de Louise Michel, mais aussi aux côtés des femmes de Versailles, qui crevaient les yeux de communardes et des communards avec leurs parapluies ? Cela n'a pas de sens. Ou alors , le seul sens, c'est que dans les faits, on protège les bourgeoises et on méprise les ouvrières !
Ceux/celles qui sont incapables de comprendre que la seule façon d'émanciper Madame Bettencourt, c'est, non pas de l'unir dans un combat commun , aux côtés des femmes ouvrières, pour émanciper la « femme en général », , mais de lutter contre Madame Bettencourt, et le monde qu'elle représente, aux côtés des femmes du peuple, afin d'arracher à la classe bourgeoise les moyens de production et de les socialiser , ceux-là/celles-là sont ignorants de ce qu'est le marxisme. Pour émanciper toutes les femmes, il faut d'abord considérer Madame Bettencourt comme une ennemie , et l'amener de grès, mais plutôt sûrement de force , à se mettre au même niveau que la moyenne de la majorité des femmes travailleuses, en faire une femme qui vit de son travail , et non une femme privilégiée, hors peuple, qui vit de ses rentes, c'est-à-dire de l'exploitation du travail d'autrui. Dans un second temps, après la disparition de la classe bourgeoise, enfin intégrée dans le peuple, seule l'instauration du socialisme mettra un terme au patriarcat à la misogynie, à la violence et au traitement inégal dont sont victimes toutes les femmes. Le capitalisme français est arrivé au stade où il fait perdre toutes les illusions à la petite bourgeoisie , en lui démontrant que celle-ci ne rejoindra jamais le style de vie de la bourgeoisie, et qu'elle est massivement rejetée dans le camp des ouvriers et des employés (donc des quartiers populaires, comme Borny). La petite bourgeoisie perd donc toutes ses illusions : c'est là le sens du mouvement des gilets jaunes. Le dangers, est , comme en 1930, certains gilets jaunes peuvent recourir à la solution fasciste.
Mais à long terme, ce n'est pas la lutte des femmes en général, mais la lutte des femmes travailleuses, contre les femmes et les hommes de la classe bourgeoise qui est d’actualité. »
Comme en ce qui concerne les divers éléments de la société française, il ne faut pas, comme le fait trop souvent Jean Luc Mélenchon, prendre des exemples dans les pays en voie de développement, comme ceux de l'Amérique du Sud, mais bien plutôt étudier l'histoire de la France. Ainsi, concernant la question des femmes, par exemple, la Commune de Paris de 1871 offre bien des éléments dont on peut s'inspirer, tant pour ce qui concerne la démocratie populaire, que la question des femmes, et de leur émancipation.
Autre rappel de luttes de femmes populaires en 1789 (Texte de 2014) :
Le 5 octobre 1789, à Paris, quelques milliers de femmes mécontentes de la cherté de la vie et de la disette se rendent à Versailles auprès du roi Louis XVI. Victime de ses hésitations, le roi va se trouver prisonnier des révolutionnaires parisiens. Le lendemain s’ébranle un cortège de 7000 ou 8000 femmes en direction de Versailles. On crie : « A Versailles ! » ou encore « Du pain ! ». Chacun brandit une arme improvisée, fourche ou pique. Il s’agissait de sortir le roi des ors de Versailles, pour qu’il constate de visu la misère du peuple, et apporte des solutions. « Nous ne manquerons plus de pain, nous ramenons le boulanger, la boulangère, et le petit mitron ».
Quand le président Macron dit : « Le seul responsable, c’est moi ! » (Sous-entendu : « L’État, c’est moi ! »… « Qu’ils viennent me chercher ! »), il sait très bien que les députés n’en feront rien. Par contre, fidèle à ses ancêtres, pourquoi le Peuple de Paris ne le pendrait-il pas au mot, et n’irait-il pas le chercher, pour le sortir des ors de l’Élysée, et lui montrer de visu la misère du Peuple (pas de pain jusqu’à la fin du mois, logements indignes, hôpitaux déficients, éducation au rabais, insécurité généralisée, etc.) pour l’amener dans les quartiers difficiles, afin qu’il tente enfin d’apporter de vraies solutions, au lieu de se contenter d’être seulement le président des plus riches ? « Nous ne manquerons plus de travail et de pain, car nous ramenons le gouvernement, la tenancière et le petit Macron, au sein des réalités populaires ».



Au XX° siècle, en Russie, le socialisme, c'est les Soviets (démocratie populaire) plus l'électricité (Lénine). Au XXI° siècle, en France, le capitalisme impérialiste c'est la dictature bourgeoise (49-3) moins l’électricité (Emmanuel Macron) : Où est l'erreur ?
(Partie 16) De quel type de députés a besoin le peuple dans un parlement bourgeois ?
La politique internationale prônée par La France Insoumise est véritablement la cerise sur le gâteau, et démontre une fois pour toutes que ce mouvement représente bien la couche petite bourgeoise de la société. Le but est bien de définir une défense nationale, dans le cadre de l’État bourgeois, en « démocratisant » l'armée bourgeoise. Il ne s'agit nullement d'une analyse de classe, qui conduit à la destruction de l'armée, au service de la seule classe bourgeoise, et l'instauration d'une armée populaire, une armée rouge, au service du peuple, comme l'avaient réalisé les bolcheviks. On est en droit de se demander également, quelle est l'attitude de La France Insoumise, par rapport aux diverses colonies dont dispose encore la France bourgeoise, à la guerre impérialiste, si celle-ci est déclenchée pour un repartage des richesses du monde, de l'internationalisme prolétarien. La France Insoumise, en temps de paix, comme en temps de guerre, combat-elle âprement sa propre bourgeoisie , pour instaurer un État socialiste, ou bien ce mouvement est-il patriote-chauvin, et prêt à sacrifier les éléments des travailleurs aux intérêts de la classe capitalistes, comme l'avaient déjà fait , lors de la guerre de 1914-1918, tous les tenants « pacifistes » de la Seconde Internationale, dont les pseudo-socialiste ?
Les militants de La France Insoumise, par leurs déclarations, comme l'ont montré des dizaines d'exemples, peuvent faire des milliers de fois plus de bruit qu'ils ne représentent de force, servent d'excellent baromètre pour indiquer de quel côté penche la petite bourgeoisie , de quel côté penche l'opinion publique de bout en bout bourgeoise.
Récemment, le ministre de la Défense du gouvernement de la France a appelé les parlementaires à faire l'union nationale derrière l'armée française. Il est certain que les députés de la NUPES, tout comme les anciens partis, y compris le Rassemblement National vont s'inscrire dans le cadre de cette Union Nationale derrière l'armée bourgeoise.
Voici par exemple le programme militaire de Jean Luc Mélenchon dans un livret rédigé par un groupe de travail coordonné par Aurélien Le Peletier, spécialiste des questions de défense, et Élisa Vernier, ingénieure. Il complète l’Avenir en commun , le programme pour l’Union populaire et son candidat Jean-Luc Mélenchon.
Sommaire
Notre constat : Le bilan d’Emmanuel Macron : cinq ans d’opacité, d’alignement et d’aveuglement
Notre projet : Une France indépendante au service de la paix
Afin de recueillir le maximum de voix , de ceux qui votent encore, LFI fait établir ses propositions opportunistes par un Thing Tank et celles -ci reflètent donc l' « opinion publique » , alors qu'il est évident que cette opinion n'est que le point de vue de l'idéologie dominante, celle de la classe bourgeoise, dont une dizaine de familles détient l'essentiel des médias !
S'il est évident que les communistes doivent participer à tous les organismes , y compris aux élections parlementaires, il convient tout de même de rappeler quelle est la nature du parlement bourgeois. « Toute l'histoire de la démocratie bourgeoise , particulièrement dans les pays avancés, a fait de la tribune parlementaire la principale ou l'une des principales arènes d'escroquerie sans nom, de manœuvres frauduleuses (voir le 49-3)financières et politiques dirigées contre le peuple, d'arrivisme, d'hypocrisie, d'oppression des travailleurs. Aussi la haine ardente que les meilleurs représentants du prolétariat révolutionnaire vouent aux Parlements est-elle pleinement justifiée. » (Lénine).
Voici la position des communistes concernant l’internationalisme prolétarien :
INTERNATIONALISME PROLETARIEN ET PATRIOTISME PROLETARIEN
Au nationalisme chauvin ou au chauvinisme de grande puissance, le marxisme-léninisme oppose le patriotisme prolétarien et l’internationalisme prolétarien : tous deux sont indissociables.
L’IMPERIALISME D’ETAT
L’apparition et la signification du monopole d’État ont été clairement perçues et analysées par Engels en particulier dans l’Anti-Dühring. Le développement de la société capitaliste, de par ses lois internes pousse à la concentration des forces productives et à la socialisation croissante du travail. Ainsi apparaissent de nouvelles formes, tels les « trusts », union des gros producteurs nationaux d’une seule et même branche industrielle ; ces trusts ont pour but de réglementer la production par la détermination de la quantité à produire et la répartition de celle-ci entre eux. Bientôt ces trusts se regroupent par le fait de la concurrence entre eux, et concentrent toute une branche industrielle en une seule grande société par action :
« Dans les trusts, la libre concurrence se convertit en monopole, la production sans plan de la société capitaliste capitule devant la production planifiée de la société socialiste qui s’approche. Mais, ici, l’exploitation devient si palpable qu’il faut qu’elle s’effondre. Pas un peuple ne supporterait une production dirigée par des trusts, une exploitation à ce point cynique de l’ensemble par une petite bande d’encaisseurs de coupons. »
Il apparaît alors un phénomène nouveau, la nationalisation, qui donne à l’État capitaliste un rôle encore plus oppressif. A la fin du XIX° siècle et au début du XX° siècle, le capitalisme est parvenu à son stade suprême de développement : l’impérialisme. L’essence économique de l’impérialisme, c’est la domination des monopoles ; la grande production atteint des proportions telles que la libre concurrence fait place aux monopoles. En 1917, Lénine caractérisait ainsi la situation :
« Le capitalisme mondial en est arrivé aujourd’hui, approximativement depuis le début du XX° siècle, au stade impérialiste. L’impérialisme ou époque du capital financier est ce haut niveau de développement de l’économie capitaliste où les associations monopolistes (syndicats patronaux, cartels, trusts) ont acquis une importance décisive, où le capital bancaire, parvenu à un degré extrême de concentration, a fusionné avec le capital industriel, où l’exportation du capital dans les pays étrangers a revêtu de très grandes proportions, où l’univers est déjà territorialement divisé entre les pays les plus riches et où le partage du monde entre les trusts internationaux a commencé. Les guerres impérialistes pour la domination du monde, pour les marchés du capital bancaire, pour l’étranglement des nationalités petites et faibles, sont inévitables dans cette conjoncture. Et telle est précisément la première grande guerre impérialiste, celle de 1914-1917. Le degré exceptionnellement élevé du développement du capitalisme mondial en général, la substitution du capitalisme monopoliste à la libre concurrence, la formation par les banques, et aussi par les associations de capitalistes, d’un appareil de réglementation sociale de la production et de la répartition ; la hausse des prix et l’oppression croissante de la classe ouvrière par les syndicats patronaux, en fonction du développement des monopoles capitalistes, ainsi que les immenses difficultés de la lutte économique et politique de la classe ouvrière, les horreurs, les calamités, la ruine, la barbarie engendrées par la guerre impérialiste, c’est ce qui fait que le capitalisme au degré actuel de son évolution, devient l’ère de la révolution prolétarienne, socialiste. Cette ère s’est ouverte. »
Il convient de souligner deux idées dans cet exposé synthétique que Lénine proposait d’introduire dans le programme du Parti bolchevik :
D’abord l’idée que s’est formé, grâce aux monopoles et surtout aux banques, « un appareil de réglementation sociale de la production et de la répartition ». C’est là un des traits les plus visibles du capitalisme monopoliste d’État.
Ensuite l’idée que le capitalisme moderne « devient l’ère de la révolution prolétarienne socialiste ».
Ces deux idées sont indissociablement liées chez Lénine, la première impliquant la seconde comme l’indique le texte.
Mais les révisionnistes modernes ont radicalement séparés ces deux idées. Ces derniers proposent de perfectionner, dans le cadre du système capitaliste, cet « appareil de réglementation sociale de la production et de la répartition », en promettant de lui donner un contenu plus « juste » et plus « démocratique ». Par des réformes successives, et en passant par l’étape de la « démocratie avancée », ce processus conduirait pacifiquement au « socialisme ». Pour Lénine, l’impérialisme est l’ère de la révolution prolétarienne, et, en particulier, « Le capitalisme monopoliste d’État est la préparation matérielle la plus complète du socialisme, l’antichambre du socialisme, l’étape de l’histoire qu’aucune autre étape ne sépare du socialisme. »
Pour les révisionnistes, le capitalisme monopoliste d’État, c’est l’époque où l’on peut faire l’économie de la révolution prolétarienne. En fait, le perfectionnement, dans le cadre laissé intact du système capitaliste, de « l’appareil de réglementation sociale de la production et de la répartition », aboutira immanquablement au renforcement du capitalisme monopoliste d’État, donc de l’impérialisme. Les révisionnistes prétendent que la phase du capitalisme monopoliste d’État est à la fois en continuité et en rupture avec la « phase précédente », celle de l’impérialisme. Les révisionnistes séparent capitalisme monopoliste d’État et impérialisme, État et monopole : le fond de la rupture serait le prétendu « nouveau rôle de l’État ».
Contre les révisionnistes, le marxisme-léninisme affirme que le capitalisme monopoliste d’État n’est rien d’autre que l’impérialisme moderne. Mao Tsetoung a théorisé cela en affirmant que nous sommes toujours à l’époque de l’impérialisme et de la révolution prolétarienne. Le capitalisme monopoliste d’État c’est la forme moderne de l’impérialisme, celle qui est apparue, selon Lénine, au cours de la première guerre mondiale impérialiste de 1914-1918 ; les traits fondamentaux du capitalisme d’État sont les traits fondamentaux de l’impérialisme : domination des monopoles et du capital financier, exportation des capitaux, partage du monde entre les pays capitalistes et lutte pour les zones d’influence.
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