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(Partie 13) De quel type de députés a besoin le peuple dans un parlement bourgeois ?

  • jeanbernardritt
  • 1 févr. 2023
  • 18 min de lecture

22 octobre 2022.

Au XX° siècle, en Russie, le socialisme, c'est les Soviets (démocratie populaire) plus l'électricité (Lénine). Au XXI° siècle, en France, le capitalisme impérialiste c'est la dictature bourgeoise (49-3) moins l’électricité (Emmanuel Macron) : Où est l'erreur ?

(Partie 13) De quel type de députés a besoin le peuple dans un parlement bourgeois ?

Voilà près de cent cinquante années que Karl Marx a démontré scientifiquement dans son ouvrage, « Le Capital », que le capitalisme consomme à outrance deux bien communs, la Nature et l'Homme (par son travail) . A1ujourd'hui, l’exploitation de ces deux valeurs conduit à l'écocide et à une forme de fin du monde. Mais certains dirigeant écologistes nient cette réalité : seule la fin du capitalisme (par le passage au socialisme) est à même de mettre fin à ce processus mortifères. Ils inventent une notion qui est le « capitalisme vert », forme de révisionnisme : le système capitaliste peut être maintenu, sous réserve d'atténuer ou de mettre fin à ses effets pervers. C'est une autre forme de mélenchonisme, défendu par la petite-bourgeoisie, qui aimerait bien se substituer à la classe bourgeoise. Cela c'est produit à de nombreuses reprises ces dernières années, ou on a vu des thuriféraires écologistes, dont certains membres d' EELV , retourner casaque, et se proposer comme ministres de droite, comme de gauche (Cécile Duflot, Pascal Canfin, Barbara Pompili, François de Rugy, Yves Cochet, Dominique Voynet, Corinne Lepage, etc. et demain Yannick Jadot et autres). Il est donc certains, vu la composition politique des écologistes, que leur parti va se scinder en deux lignes : l'une de collaboration de classe avec la classe bourgeoise, de droite ou de gauche, et l'autre de lutte de classe pour détruire le capitalisme.

Lors d'une déclaration récente, Jean Luc Mélenchon a déclaré que l'alternative au macronisme, c'est soit un gouvernement NUPES, soit un gouvernement de dictature. Or , ce n'est pas cela, la véritable alternative, mais le choix entre la dictature de la bourgeoisie, instaurée par la révolution française de 1789, mais surtout la III° république bourgeoise, et la dictature du prolétariat, instaurée pour une courte période en début d'année 1871, notamment par la Commune de Paris. L'alternative, c'est donc bien entre un gouvernement bourgeois, une démocratie bourgeoise, une république bourgeoise et un parlement bourgeois, et donc un État bourgeois, géré de façon pseudo-démocratique, ou fasciste, et un gouvernement prolétarien, une démocratie populaire, et donc un État socialiste. Il n'y a pas d'autre alternative, à moins d'être partisan d'une troisième voie, entre capitalisme et socialisme, et il convient de définir cette troisième voie !

C'est pourquoi, les partisans de la NUPES ne font pas de rupture entre les deux systèmes possibles, capitalisme ou socialisme, mais prônent des réformes afin de rendre le capitalisme acceptable, par exemple en organisant une meilleure répartition des richesses.

Mais dans les faits, il convient de bien distinguer entre la propagande de la NUPERS , qui vise à maintenir la classe bourgeoise aux commandes (politiques, économiques, culturelles, idéologiques, etc.) , et la réalité de leur pratique, qui est petite-bourgeoise, à la traîne de la classe bourgeoise. Pas de rupture donc. C'est ce qu'avait déjà fait François Mitterrand et tous les partisans opportunistes et révisionnistes du « Programme Commun » des années 1970 ! Rappelons-nous le discours , très révolutionnaire en paroles de François Mitterrand , suivi par une pratique de politique bourgeoise, après avoir distribué quelques miettes en 1981-1982, miettes vite réabsorbées par le système capitaliste.

François Mitterrand ne voulut pas laisser à la gauche du parti le monopole de la condamnation du réformisme malgré sa volonté de maintenir l’équilibre réforme/révolution. Dans son ouvrage, « Un socialisme du possible » de 1970, il écrivait : « Les socialistes qui se sont posés en réformistes ont fini par collaborer au système de valeurs capitalistes et donc à la politique de droite. La collaboration échappe difficilement à son destin qui est de trahir. L’exemple typique est celui de Noske (…) Le socialisme français a, de 1947 à 1965, étroitement collaboré à la défense de la société capitaliste (…) L’opportunisme et la trahison ont gravement compromis le réformisme [3]

. »


5Le programme socialiste de 1972, « Changer la vie », était bâti idéologiquement autour de l’idée de rupture avec le capitalisme et exprimait le rejet du réformisme. Le projet socialiste de 1980 confirma cette orientation : « Nous inscrivons notre démarche dans une logique de rupture dont la cohérence interdit d’isoler les éléments particuliers ou d’accommoder le dispositif au gré des circonstances [4]

. » La nationalisation était conçue comme l’outil principal de cette rupture. Malgré les divergences et les conflits qui marquèrent les relations entre François Mitterrand et le CERES entre 1975 et 1979, l’autonomisation politique du courant rocardien à partir de 1977 et le discours de Michel Rocard au congrès de Nantes amenèrent François Mitterrand à se rapprocher de Jean-Pierre Chevènement, animateur principal du CERES, confirmant que l’équilibre établi par le Premier secrétaire penchait alors plutôt à gauche. Jean-Pierre Chevènement entendait marquer le rocardisme à droite. Au congrès de Nantes, il déclarait ainsi à l’adresse de Michel Rocard : « Le réalisme, ce n’est pas de composer avec l’adversaire pour jeter les bases d’une social-démocratie à la française dont le rôle historique serait de gérer la crise pour le compte du capitalisme international [5]

». Le congrès de Metz de 1979 marqua la victoire des partisans de la rupture. Le texte majoritaire, dont le premier signataire était François Mitterrand, affirmait ainsi : « Notre objectif n’est pas de moderniser le capitalisme mais de le remplacer par le socialisme » (…) « Rompre avec la toute-puissance du marché et de sa logique du profit engagera la transition [6]

. »



Bien évidemment, François Mitterrand n'en a rien fait dans la réalité du gouvernement de la « gauche », et c'est ce que payent lourdement ses thuriféraires aujourd'hui, tant ceux du pseudo parti « socialiste », que ceux du parti révisionniste, le P « C »F . Et c'est bien évidemment la voie préconisée par la NUPES et Jean Luc Mélenchon ! Voici d'ailleurs une réponse possible :


"Après 1981, je demandais à François Mitterrand: « Pourquoi maintenant que tu en as le pouvoir ne fais-tu pas ce que tu avais promis ? Il me répondait qu’il n’avait pas le pouvoir d’affronter la Banque Mondiale, le capitalisme, le néolibéralisme. Qu’il avait gagné un gouvernement mais non pas le pouvoir. J’appris ainsi qu’être le gouvernement, être président, ne sert pas à grand-chose dans ces sociétés sujettes, soumises au capitalisme. J’ai vécu l’expérience directement durant quatorze ans. En France, on élit, et les élus font des lois qu’ils n’ont jamais proposées et dont nous n’avons jamais voulu. La France est-elle une démocratie ? Une puissance mondiale ? Je le dis en tant que Française : cela ne veut rien dire. » - Danielle Mitterrand.

L'une des spécialités des politiciens bourgeois, comme François Mitterrand, ou Jean Luc Mélenchon, c'est de représenter les changements de coteries à la tête du gouvernement de l’État bourgeois comme des changements de régime. Il est vrai que certains députés de la NUPES sont assez cons pour y croire, mais ce n'est sûrement pas le cas des chefs de partis ! A noter que cette conception d'un changement de la clique qui gouverne vaut changement de régime, et parfois même « révolution » , est une conception commune à tous les vieux partis dont les membres siègent actuellement au parlement, y compris les partis fascistes !


Voici la réponse des communistes au réformisme dans les faits et à la phraséologie révolutionnaire en paroles de François Mitterrand et de tous ceux qui veulent l'imiter, dont le menchevik Jean Luc Mélenchon (citation de Lénine) :

« Dans la situation concrète créée dans le monde entier et principalement dans les pays capitalistes les plus avancés, les plus puissants, les plus cultivés et les plus libres par le militarisme, par l'impérialisme, par l'oppression des colonies et des pays faibles, (…) le fait même d'admettre l'idée d'une paisible soumission des capitalistes à la volonté de la majorité des exploités , et d'une évolution pacifique, réformiste vers le socialisme, n'est pas seulement le signe d'une extrême stupidité petite bourgeoise, c'est aussi duper manifestement les ouvriers, idéaliser l'esclavage salarié capitaliste, dissimuler la vérité . Cette vérité est que la bourgeoisie, même la plus éclairée et la plus démocratique , ne s'arrête plus devant aucun mensonge , ni devant aucun crime , devant le massacre de millions d'ouvriers et de paysans pour sauver la propriété privée des moyens de production. Seuls le renversement par la violence de la bourgeoisie, la confiscation de sa propriété, la destruction de fond en comble , de tout l'appareil d’État bourgeois, parlementaire, judiciaire, militaire, bureaucratique, administratif, municipal, etc., allant jusqu'au bannissement ou l'internement de tous les exploiteurs les plus dangereux et les plus obstinés, l'organisation d'une sévère surveillance à leur égard en vue de réprimer leurs inévitables tentatives de résistance et de restauration de l'esclavage capitaliste , seules ces mesures sont susceptibles d'assurer la soumission réelle de toute la classe des exploiteurs

D'autre part, c'est également idéaliser le capitalisme et la démocratie bourgeoise , c'est également vouloir tromper les travailleurs que d'admettre , ainsi que c'en est le cas dans les vieux partis (…) , l'idée que la majorité des travailleurs et des exploités pourrait, dans les conditions de l'esclavage capitaliste , sous le joug de la bourgeoisie – qui revêt des formes infiniment variées et d'autant plus raffinées et en même temps cruellement impitoyables que le pays capitaliste est plus cultivé – que cette majorité pourrait acquérir une conscience socialiste absolument claire , des convictions et un caractère socialiste à toute épreuve. »



Au XX° siècle, en Russie, le socialisme, c'est les Soviets (démocratie populaire) plus l'électricité (Lénine). Au XXI° siècle, en France, le capitalisme impérialiste c'est la dictature bourgeoise (49-3) moins l’électricité (Emmanuel Macron) : Où est l'erreur ?

(Partie 14) De quel type de députés a besoin le peuple dans un parlement bourgeois ?

N'étant pas sur une position politique de rupture par rapport à la classe bourgeoise, il est évident que les députés de la NUPES sont victimes de tous les travers petits-bourgeois :

-Par exemple, sur la question de la lutte des femmes, pour leur émancipation, seul le socialisme peut aller dans ce sens de façon concrète. Et c'est ainsi que le député Adrien Quatennens est, dans la vie privée, coupable de violences à l'égard de son épouse. De plus, il est incapable de faire une autocritique et de rompre radicalement avec cette pratique, et tout au plus, il est « gêné »,... gêne petite-bourgeoise de celui qui est pris la main dans le sec …

-Autre exemple, le député NUPES, Carlos Martens Bilongo, victime d'une agression de la part des fascistes, serait lui-même auteur de paroles ou d'actes racistes et antisémites. Bien évidemment, le fond du problème est que la NUPES et le Rassemblement Nationale se placent sur un terrain identique : la sauvegarde du système capitaliste, et non la rupture et la destruction du système capitaliste. La seule différence est que le Rassemblement National défend les capitalistes français de « souche », et ne combat que les capitalistes cosmopolites et surtout de religion juive. Cela explique également pourquoi l'électorat petit bourgeois est fluide, prêt à voter NUPES ou Rassemblement National !

Le refus, c'est bien de masquer leurs analyses du système actuel, en parlant de « démocratie absolue » , de république en soi, de parlement en soi , etc. Et ce comportement se retrouve également au niveau local, par exemple, lors des élections municipales de 2020 à Metz, dans le groupe de « Metz Commune Libre ».

Voici par exemple divers textes transmis , concernant la notion de démocratie :

« De la démocratie.

Texte transmis à MCL en Février 2020 :

Sans être plus royaliste que le roi, le mot d'ordre « Démocratie », sans contenu de classe, est ambigu, ne serait que parce que tous les candidats peuvent l'utiliser , y compris la fraction fasciste de la bourgeoisie. . Il aurait fallu préciser : « Démocratie populaire », ou toute autre appellation (démocratie pour le peuple, …), qui fasse comprendre à l'électeur, qu'au niveau global, comme au niveau local, pour la première fois dans l'histoire, nous voulons donner tout le pouvoir au peuple. . Voici pourquoi.

Aujourd'hui, la démocratie consiste à faire choisir , périodiquement, au niveau global (l’État,...) et au niveau local (la commune,...), par le système du suffrage universel dévoyé, entre diverses fractions bourgeoises, la fraction choisie par le peuple étant « légitimée » (du point de vue bourgeois), par le choix des élections. En d'autres termes, le peuple (majoritaire), choisit au sein d'une élite (la bourgeoisie), ceux qui seront ses dirigeants. En leur temps, Montesquieu (dans l' « Esprit des lois », il affirme que le peuple est bien incapable de diriger, y compris ses propres affaires, et il doit donc déléguer, par la représentativité , le pouvoir , dont il se dessaisie donc, à une élite, aristocratique , au XVIII° siècle, bourgeoise au XIX° siècle, voir Tocqueville) et Rousseau (dans le « Contrat social », il démontre que le peuple est libre, mais uniquement au cours de la période électorale, quand il choisit ses maîtres, puis il retombe en esclavage, dès l'élection passée, et il s'oppose dans à la démocratie « représentative » de son époque, car la souveraineté ne se délègue pas et prône une démocratie directe, comme à Genève, démocratie rendue possible grâce notamment à Internet) avaient une vue perçante de la question. Donc, il y a bien une démocratie bourgeoise, qui est en fait la dictature d'une minorité (de moins en moins nombreuse) , celle du capitalisme, sur une majorité (le peuple, 99 % de la population), et cette république bourgeoise est celle des V républiques françaises. La seule période où le peuple a pris tous les pouvoirs, c'est à Paris, lors de la commune de Paris en 1871, écrasée dans le sang, et de quelques autres commune françaises, pour de très courtes périodes. Comme disait Marx et Engels, c'était la dictature du prolétariat, c'est-à-dire tout le pouvoir au peuple, y compris dans les entreprises, et la dictature sur la bourgeoisie.

C'est pourquoi , on ne peut accepter la définition donnée par la bourgeoisie :

Définitions de démocratie. Système politique, forme de gouvernement dans lequel la souveraineté émane du peuple. État ayant ce type de gouvernement. Système de rapports établis à l'intérieur d'une institution, d'un groupe, etc., où il est tenu compte, aux divers niveaux hiérarchiques, des avis de ceux qui ont à exécuter les tâches commandées.

Bien évidemment, la souveraineté émane du peuple, mais elle lui est aussi vite volée pour l'attribuer à l'élite de la classe dominant, la bourgeoisie, qui exerce le pouvoir à son seul profit (exemple : la retraite Macron). Bien évidemment, la bourgeoisie met en place partout (entreprise, cité, etc.) des comités de cogestion, le management participatif, la démocratie participative (voir Scuderi à Metz). Mais à qui appartient le pouvoir ultime de trancher, y compris en matière d'écologie ? A ceux qui détiennent le pouvoir (qui se manifeste par l'argent) : les grands monopoles. Dans les faits, la démocratie bourgeoise est donc bien, d'un point de vue de lutte des classes, la dictature (domination politique, économique, culturelle, écologique ?...) d'une minorité de la société suer la majorité. La démocratie populaire est , a contrario, la dictature (la domination) d'une majorité (99 %) sur la minorité bourgeoise, et surtout la grande bourgeoisie (ultra riches, CAC 40,...) , qui, on est d 'accord, ne se laissera pas faire, et la plus grande démocratie pour le peuple (modalités à définir au cours de la lutte , mais les modalités, au niveau local, de la commune, sont connues : écoute et proximité, etc.). L’adage « Un homme (ou une femme)/une voix » est aujourd’hui une illusion, et le système ne permettra jamais que la voix d’un capitaliste monopoliste et celle de son ouvrier aient la même valeur (que ce soit dans le cadre d’un RIC , ou autre), de même un paraige messin (bourgeois messin) ne voudra jamais qu’un électeur lambda ait la même voix au chapitre pour gérer Metz. Si l'adage « un homme/une voix » est une chimère aujourd'hui, cela peut devenir une réalité demain, si nous nous débarrassons de tous les capitalistes monopolistes et de leurs représentants politiques. Cela ne veut pas les réduire à néant, mais plus simplement, les renvoyer à l'usine, ou au bureau, afin qu'ils gagnent leur vie comme tout un chacun, et se rendent enfin utile à la société, au lieu d'être des parasites. Il est certain que cela ne se ferra pas facilement et qu'ils opposeront une résistance acharnée pour ne pas perdre leur coffre-fort ! Il n'y a qu'à considérer la violence policière exercée contre les manifestants pacifistes , pour démonter que la peur des possédants peut conduire aux pires extrémités (fascisme, camps de concentration, etc.) . Comme l'a déclaré avec justesse feu Coluche, si les élections servaient à quelque chose, il y a longtemps que (la bourgeoisie, les dominants), les aurait supprimée (pour instaurer le fascisme?) . Si nous prenons une parcelle de pouvoir à Metz, notre but est de faire , autant que cela se peut, exercer le pouvoir par le peuple, en partant des besoins du peuple, pour retourner au peuple, dans l'intérêt du seul peuple (dont le plus urgents sont le travail et la défense de la biodiversité, de Gaïa). « Démocratie », sans préciser cela est abstrait, et ne veut rien dire, mais peut laisser entendre que l'on partage les « valeurs démocratiques » de la bourgeoisie. J'espère que cela est clair dans l'esprit de tous les camarades. Et si cela est clair, pourquoi ne pas l'afficher ?

Excusez-moi de la longueur, mais il fallait que cela sorte. Tirez l'affiche en l'état, je la collerai quand même.


Metz Commune Libre faux nez de LFI.

A plusieurs reprises, sur le moteur de recherche de facebook, je tape « LFI Metz » et à chaque fois je tombe sur « Metz Commune Libre » : n’y-a-t-il pas un risque de confusion ? Ou comme le dit Fernand, MCL ne risque-t-il pas d’apparaître comme le faux nez de LFI ? Pour moi, MCL ne peut que regrouper bien au-delà de LFI, et c’est la seule liste véritablement écologique et de gauche. Même si Scuderi reprend les mêmes arguments (aller au-delà de la « démocratie participative » pour instaurer une « démocratie active » , RIC, etc) . Cependant, à la différence de Scuderi, par exemple, nous n’avons pas peur d’appliquer le RIC, peut-être même y compris avant le résultat des élections municipales. sinon, pas la peine d’attendre les résultats du premier tour : c’est l’échec garanti, avec ou sans élus.


Texte transmis à MCL en Mars 2020 :

Thomas Scuderi déclare, quant à son programme électoral : «Metz en Confiance propose de passer d'une démocratie participative, où les citoye(ne)s émettent des avis , à une démocratie active qui leur permettra de décider avec leurs élus(e) e et d'élaborer des projets en commun. »

C'est là un aveu : à l'époque de Dominique Gros, il n'y avait pas de démocratie active, mais seulement une démocratie « participative ». En quoi consiste cette dernière ? Sur le budget de la ville, de plus de 200 millions d'euros, il était possible de donner un avis sur un budget « participatif » de 1 millions d'euros. Encore s'agit d'il d'un simple avis , pas obligatoirement suivi par les élus. Et cet avis était souvent téléguidé vers des objectifs déjà décidés par les services municipaux, comme : l'installation d'un banc public, d'une poubelle, la plantation d'un arbre … En somme une « démocratie » fictive, un ersatz de démocratie. Voilà donc que l'on fait un pas sémantique supplémentaire, vers une démocratie « active » ! Passe-t-on alors d'une démocratie de 0 ,5 % à une démocratie à 1 % ? (c'est-à-dire, un simili choix de 1 million d'euros à 2 millions d'euros sur un total de 200 millions d'euros?).

D'autres parlent d'une « démocratie approfondie entre représentation , transparence et initiative citoyenne ». Mais quel que soit l'attribut qui qualifie la démocratie ;; « active » , etc, pourquoi pas « réelle », etc. il demeure un péché originel : on ne peut pas perler de la démocratie, de façon abstraite, sans préciser le contexte dans lequel la démocratie s'exerce. La question clé à se poser est : qui détient le pouvoir ? Si c'est la bourgeoisie qui détient le pouvoir, la démocratie est bourgeoise, c'est-à-dire qu'elle ne s'exerce qu'en faveur de la bourgeoisie, et qu'il y a oppression du peuple. Si le peuple détient le pouvoir, la démocratie est populaire : elle s'exerce en faveur du peuple, et il y a oppression sur la bourgeoisie.

Les atermoiements de la petite bourgeoisie, en matière de démocratie, s'expliquent par la nature de celle-ci. Le petit-bourgeois se retrouve socialement, entre le capitaliste d'une part, et l'ouvrier et le petit employé d'autre part. Il participe des deux aspects : à la fois, il peut être propriétaire (terres, commerces, etc.) et d'autre part il doit utiliser sa force de travail pour survivre et répondre à ses besoins ; Mais de plus en plus, avec le développement du capitalisme mondialisation, il est dépossédé de ses moyens de production (les machines et les outils pour l'artisan, etc;) et la paupérisation généralisée le rejette dans la classe ouvrière. C'est le cas de nombreux membres de la classe dite moyenne, qui deviennent des « gilets jaunes ». Mais , pendant un certain temps, ces personnes appauvries, écrasées d'impôts, conservent les illusions : il serait possible de faire machine arrière, de retrouver un capitalisme flamboyant, ; comme lors des « trente Glorieuses ». En somme il suffirait de « guérir » le capitalisme, en mettant un terme à ses excès, à sa barbarie, pour permettre une meilleure répartition des richesses. Il serait possible d'humaniser le capitalisme, en condamnant les patrons dits « voyous ». Ce sont les illusions que partagent les militants de la France Insoumise : le passage à une 6 ° république, qui mettrait un terme aux aspects aberrants de la 5 ° république, serait suffisant : il suffirait donc de faire la révolution « dans les urnes », en portant au pouvoir une bourgeoisie assagie, « humaniste »...

Ainsi ; il suffirait d'étendre la « démocratie », en ajoutant les termes de démocratie réelle, étendue, participative, et pourquoi pas, in fine, totale ?

Mais peu à peu, ces petits-bourgeois, par les luttes, prennent conscience que rien ne changera tant que la bourgeoisie conservera le pouvoir !

La démocratie politique n'est pas indépendante de la démocratie économique. Comment peut-on, concevoir la démocratie dans la cité, s'il n'y a pas la démocratie, également dans l'entreprise ? C'est là un aspect que se gardent bien d'évoquer les politologues et les idéologues (notamment des médias officiels) ! Quelle illusion de penser qu'un homme , c'est une voix et que toutes les voix se valent ! Comment imaginer que la voix d’un patron du CAC 40 ait la même valeur, le même poids que la voix de sa femme de ménage, de son chauffeur, ou de son ouvrier ? Ce n'est qu'après avoir renversé les capitalistes, qu'il sera enfin possible d'instaurer une réelle égalité, une ré »elle liberté, une réelle fraternité : dans le système actuel, seuls pèsent les voix des bourgeois, et les élections (même le suffrage universel), n'a qu'un objectif : à échéances , le peuple choisit la fraction de la bourgeoisie qui va gérer les affaires communes, tant dans l'entreprise, que dans la ville. Comme l'a dit Coluche, et bien d'autres avant lui ; si les élections (y compris le RIC tant que les bourgeois détiennent les cordons du pouvoir), devaient modifier cet état de fait, il y a longtemps qu'elles auraient été supprimées. D'ailleurs, en cas de menace, la bourgeoisie ne se gêne pas pour limiter les droits politiques et économiques du peuple, et même à supprimer ces droits , en instaurant le fascisme.

Alors à quoi cela sert-il de se présenter aux diverses élections, dont les élections municipales ? Pourquoi chercher à appliquer une démocratie populaire au niveau d'une commune ? A quoi sert la Démocratie communale aujourd'hui, alors que la bourgeoisie détient encore tous les rouages de l’État ? Cela permet, dans le cadre d'une légalité et d'un droit qui demeure bourgeois, d'affecter les moyens de la commune aux besoins du peuple, afin que celui-ci vive mieux, ait accès au travail et au logement, etc.



Pour moi, il est fondamental de faire une réflexion sur la notion de « démocratie » mise en avant par les dirigeants de MCL (Voir la banderole, érigée lors de tous les rassemblements, dont les marchés).

La façon de concevoir cette notion, en dehors de toute notion de classe sociale, manifeste la totale indigence idéologique de la liste MCL.

Historiquement, il convient de bien appréhender la notion de démocratie bourgeoise. Lorsqu'elle était révolutionnaire, la classe bourgeoise se battait pour instaurer une démocratie formelle, ainsi que les droits de l'homme. Je rappelle cependant les limites de cette démocratie :

  • les droits politiques n'étaient pas universels : en sont exclus, et ce jusqu'en 1945, en France, la moitié de la population : les femmes (société patriarcale) ;

  • pendant longtemps, pour les hommes, le droit électoral était censitaire (il fallait posséder un niveau de revenu pour voter). Cela veut dire donc que le droit est réserver prioritairement à ceux qui possèdent un capital ou des rentes ;

  • il a fallu attendre la Commune de Paris, puis la création de partis ouvriers, pour qu'enfin des membres des classes populaires puissent se présenter comme candidats aux élections pour gérer la chose publique.

Enfin, lorsque la classe bourgeoise est devenue définitivement réactionnaire (lorsqu'elle a vaincu définitivement les forces féodales, de l'ancien régime, et lorsqu'elle avait peur de la montée des forces révolutionnaires du prolétariat,...), la démocratie est devenue peau de chagrin, et les droits de l'homme une réalité de plus en plus formelle (torture en Algérie, etc.).

Il est étonnant que des « politiques » comme Fernand n'est pas mis en avant ces différents aspects : de fait , ce sont des partisans des thèses substitutionnistes (les élus du peuple se substituent au peuple et gèrent en son nom). Il s'agit de s'emparer de la commune et de continuer de la gérer comme avant, tout comme il s'agit de s'emparer de s'emparer de l'appareil d’État pour le gérer en faveur du peuple en entier.

Alors qu'en fait, il ne s'agit pas de réformer, de continuité, mais bien de rupture, y compris en ce qui concerne le gestion communale.

La démocratie populaire (pour le peuple, quel que soit le terme utilisé), est en rupture avec la démocratie bourgeoise.

Il en va de même du « Référendum d'Initiative Citoyenne » (R.I.C.). C'est une notion vide de sens, et je rappelle que Marine Le Pen a repris ce slogan dans ses mots d'ordre de campagne.

En quoi les habitants de Metz participent-ils à la gestion de leur quotidien, quant à la commune ? Les mairies de quartier ?

Ce qui est incompréhensible, c'est que, pour des militants du NPA ou de LFI, la base même de la notion de démocratie, c'est une analyse des classes sociales dans la société, tant au niveau local (Metz), que national, et global (international). S'il n'y a pas démocratie pour les couches populaires, c 'est bien parce qu'il y a obstacles ? Et ces obstacles, c'est bien l'existence de la classe bourgeoise, qui réserve la pratique de la démocratie bourgeoise réelle aux seuls détenteurs de capital. Nulle classe dominante n'a jamais accepté de partager le pouvoir économique et politique . C'est pour quoi la démocratie populaire (pour le peuple) implique la dictature sur la bourgeoisie (1 % de la population). Dès aujourd’hui, et de plus en plus, la bourgeoisie jette par dessus bord ce qu'il restait de la démocratie bourgeoise et des « droits de l'homme », au profit d'une direction de ^plus en plus dure sur les masses (voir les crimes policiers à l'égard des manifestants : yeux crevés, etc.).

Voir en annexe le document envoyé, sans réaction à MCL. »



 
 
 

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