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Partie 12 Élections, non, Démocratie populaire , oui !

  • jeanbernardritt
  • 25 sept. 2024
  • 9 min de lecture

Partie 12 Élections, non, Démocratie populaire , oui !

Les élections européennes et législatives, qui se sont déroulées en France en juin et juillet 2024, dans le cadre de la V° république bourgeoise sont un enseignement pour le peuple français en montrant de façon évidente la nature hypocrite de la "démocratie" bourgeoise : "Tu votes à droite, à gauche , au centre , à l'extrême droite, ou tu t'abstiens, peu importe, à tous les coups, la classe bourgeoise, dominante, gagne!" . Voici la première leçon .

La "gauche" conventionnelle, sous toutes ses couleurs, partis socialiste, écologiste, communiste , mouvement "La France Insoumise", etc. , appelle à manifester pour "restaurer" la "démocratie" bourgeoise, à respecter et à remettre sur pied les fausses "valeurs" d'un des plus grand système "démocratique" bourgeois, la V° république bourgeoise, en présentant l’État bourgeois comme un État neutre arbitre, au-dessus et indépendant des classes sociales. Voici la seconde leçon.

Ultra-minoritaires dans le pays, sans vergogne, ce sont les représentants les plus conservateurs de la bourgeoisie qui vont gérer les affaires de toute la société, pour le compte de la bourgeoisie, contre les intérêts de l'immense majorité du peuple. Le parti grand-bourgeois, "Les Républicains", en collusion avec le part fasciste, fraction la plus barbare et la plus réactionnaire de la classe bourgeoise, le parti "Rassemblement National", ont pris les rênes du pouvoir, sans tenir aucun compte des résultats des diverses élections. Voici la troisième leçon. Voilà pourquoi il est nécessaire de rappeler les enseignements du socialisme scientifique développés par le Parti Matérialiste Dialectique sur son site diamat@materialisme-dialectique.com . Car pour obtenir une démocratie populaire, une réelle démocratie pour le peuple, ce n'est pas , comme le veut le Nouveau Front Populaire, Emmanuel Macron qu'il faut démettre, mais il faut démettre et écarter des affaires de la société toute la classe bourgeoise, car c'est bien elle qui fait obstacle à l'avancée du peuple tout entier.

Il faut une analyse des classes en présence. Voilà longtemps que Lénine a démontré que le régime républicain bourgeois, même le plus démocratique , reste une dictature de la bourgeoisie. Que penser du NFP, qui appelle à restaurer la démocratie bourgeoise et à appliquer les principes de la V° Constitution, issue d’un coup d’Etat ? Voir le livre de François  Mitterrand « Coup d’Etat permanent ». Ne sont-ils pas les meilleurs défenseurs de la classe bourgeoise, représentant le les intérêts de la moyenne et petite bourgeoisie ? Faut-il destituer Macron (une blague ? ) ou destituer la classe bourgeois ?

 

Pour ce qui est de la stratégie et de la tactique :

« Pour combattre l’ennemi, nous avons formé, au cours d’une longue période, ce concept, à savoir que, du point de vue stratégique, nous devons mépriser tous les ennemis, et, du point de vue tactique, en tenir pleinement compte.

En d’autres termes, nous devons mépriser l’ennemi dans son ensemble, mais en tenir sérieusement compte en ce qui concerne chaque situation concrète. Si nous ne méprisons pas l’ennemi dans son ensemble, nous tomberons dans l’opportunisme. Marx et Engels n’étaient que deux, pourtant ils affirmaient déjà que le capitalisme serait renversé dans le monde entier.

Mais sur les questions concrètes et sur les questions se rapportant à chaque ennemi particulier, si nous ne tenons pas suffisamment compte de l’ennemi, nous tomberons dans l’aventurisme. Dans la guerre, les batailles ne peuvent être livrées qu’une à une et les forces ennemies ne peuvent être anéanties qu’unité par unité. Les usines ne peuvent être bâties qu’une par une.

Un paysan ne peut labourer la terre que parcelle par parcelle. Il en est de même pour les repas. Stratégiquement prendre un repas ne nous fait pas peur : nous pourrons en venir à bout.

Pratiquement, nous mangeons bouchée par bouchée. Il nous serait impossible d’avaler le repas entier d’un seul coup. C’est ce qu’on appelle la solution un par un. Et en langage militaire, cela s’appelle écraser l’ennemi unité par unité ! » (Intervention à la Conférence de Moscou des Partis Communistes et des Ouvriers)

En la complétant avec ce que le Président Mao lui-même établit dans « Au sujet de notre politique » :

« Dans les rapports avec les différentes classes du pays, la politique fondamentale est de développer les forces progressistes, de gagner les forces intermédiaires et d’isoler les forces irréductibles anticommunistes. »

Et :

« Dans la lutte contre les irréductibles anticommunistes, exploiter les contradictions, gagner à soi la majorité, s’opposer à la minorité, écraser les adversaires un à un; avoir le bon droit de son côté, s’assurer l’avantage et garder la mesure. »

Dans le cadre de cette perspective, les intellectuels, les femmes et les jeunes doivent se guider sur :

« Sans la participation des intellectuels révolutionnaires, la victoire de la révolution est impossible. »

« Les intellectuels ne parviendront à rien s’ils ne s’intègrent pas aux masses ouvrières et paysannes.

En définitive la ligne de démarcation entre les intellectuels révolutionnaires et les non-révolutionnaires ou contre-révolutionnaires se situe dans leur disposition ou non à s’intégrer aux masses ouvrières et paysannes et dans leur attitude face à la pratique. »

Les femmes partant du fait que :

« La femme représente la moitié de la population. La condition économique de la femme travailleuse et l’oppression qu’elle subi plus que quiconque, montrent que la femme a un besoin urgent de révolution et quelle est une force qui déterminera la victoire ou la défaite de la révolution. »

Et suivant le principe maoïste sur l’émancipation de la femme faisant partie de l’émancipation du prolétariat, ils doivent saisir fermement :

« La révolution chinoise triomphera le jour où toutes les femmes du pays se seront dressées. »

« Une véritable égalité entre l’homme et la femme n’est réalisable qu’au cours du processus de la transformation socialiste de l’ensemble de la société. »

Et :

« Unissez-vous, participez à la production et aux activités politiques et améliorez la situation économique et politique de la femme. »

Et les jeunes :

« Le monde est autant le vôtre que le nôtre, mais au fond, c’est à vous qu’il appartient… Le monde vous appartient ».

« Les jeunes constituent la force la plus active, la plus dynamique de notre société. Ils sont les plus passionnés pour l’étude, les moins imprégnés d’idées conservatrices. »

Et :

« Comment s’y prendre pour déterminer si un jeune est révolutionnaire ou non ? Comment faire la distinction ?

Il n’y a qu’un seul critère, c’est de voir si ce jeune veut se lier aux masses ouvrières et paysannes et se lie effectivement à elles.

S’il le veut, et s’il le fait, c’est un révolutionnaire ; dans le cas contraire, c’est un non-révolutionnaire ou un contre-révolutionnaire.

Qu’il se lie aujourd’hui aux masses d’ouvriers et de paysans, il est un révolutionnaire ; que, demain, il cesse de le faire, ou qu’il se mette au contraire à opprimer les simples gens, il sera alors un non-révolutionnaire ou un contre-révolutionnaire. »

De leur côté, les communistes, les membres du Parti Communiste, s’assujettiront toujours à ces sages paroles :

« Nous autres, communistes chinois, qui prenons pour point de départ les intérêts suprêmes de la grande masse du peuple chinois, qui sommes convaincus de la justesse absolue de notre cause, nous n’hésitons pas à lui sacrifier tout ce qui nous est personnel et sommes toujours prêts à donner notre propre vie pour elle. »

Et de plus :

« Cependant ils doivent être particulièrement vigilants vis-à-vis des arrivistes et des conspirateurs du genre Khrouchtchev, et les empêcher d’usurper la direction du Parti et de l’État à quelque échelon que ce soit. »

Non seulement les communistes, mais aussi les révolutionnaires et tout le peuple doivent toujours avoir bien présent à l’esprit que :

« Là où il y a des hommes, soit partout sauf dans les déserts, on distingue toujours une gauche, un centre et une droite. Il en sera ainsi dans dix mille ans. »

« Incapables de résister au typhon, les éléments hésitants vacillent. C’est là une loi générale. Je vous conseille, à vous tous, d’y prêter attention. Après avoir vacillé à quelques reprises, certains en ont tiré une leçon et ansé de balancer.

Mais il en est qui chancelleront toujours. Ils ressemblent à une plante comme le riz dont la tige mince plie d’un côté ou d’un autre lorsque le vent souffle. Le sorgho et le maïs sont plus résistants, car leurs tiges sont plus grosses.

Seuls les grands arbres se dressent inébranlables. Le typhon sévit chaque année. Et chaque année des typhons idéologiques et politiques se déchaînent à l’intérieur et à l’extérieur du pays.

C’est là un phénomène naturel de la société. Un parti politique constitue une sorte de société, une société politique, il est la première catégorie des sociétés politiques. C’est une organisation de classe. »

« Quand la situation leur est défavorable, les représentants des classes exploiteuses recourent généralement à la tactique d’attaquer pour se défendre afin de protéger leur existence dans le présent et de se ménager des possibilités de développement pour l’avenir.

Ou ils inventent des histoires de toutes pièces et répandent publiquement des rumeurs, ou ils profitent de quelques phénomènes superficiels pour s’en prendre à l’essence des choses, ou ils chantent les louanges de certaines personnes et en attaquent d’autres, ou encore ils exploitent le moindre prétexte pour ’opérer une percée’ et nous mettre dans l’embarras.

Bref, ils sont constamment à la recherche d’une tactique à nous opposer et ’prennent le vent’ pour faire aboutir leurs complots. Parfois, ils ’font le mort’, guettant l’occasion de ’revenir à la charge’, ils ont une longue expérience de la lutte de classes et savent mener la lutte sous toutes ses formes légales ou illégales.

Nous, membres d’un parti révolutionnaire, nous devons connaître leurs ruses et étudier leurs tactiques afin de les vaincre, nous ne devons en aucun cas faire preuve de la naïveté du lettré confit dans les livres et considérer de manière simpliste la lutte des classes qui est de nature complexe. »

Et :

« En ce qui nous concerne, qu’il s’agisse d’un individu, d’un parti, d’une armée ou d’une école, j’estime que l’absence d’attaques de l’ennemi contre nous est une mauvaise chose, car elle signifie nécessairement que nous faisons cause commune avec l’ennemi.

Si nous sommes attaqués par l’ennemi, c’est une bonne chose, car cela prouve que nous avons tracé une ligne de démarcation bien nette entre l’ennemi et nous.

Et si celui-ci nous attaque avec violence, nous peignant sous les couleurs les plus sombres et dénigrant tout ce que nous faisons, c’est encore mieux, car cela prouve non seulement que nous avons établi une ligne de démarcation nette entre l’ennemi et nous, mais encore qu nous avons remporté des succès remarquables dans notre travail. »

Et sûrs que : « Un grand désordre sous les cieux amène un grand ordi sous les cieux » , nous guider. toujours avec ces lumineuses paroles du Préside Mao Zedong :

« Le monde progresse, l’avenir est radieux, personne ne peut changer ce courant général de l’histoire. En un mot, l’avenir est radieux, mais notre chemin est tortueux. »

« Le peuple d’un petit pays triomphera à coup sûr de l’agression d’un grand pays, s’il ose se dresser pour la lutte, recourir aux armes et prendre en main le destin de son pays. C’est là une loi de l’histoire. »

« La grande révolution culturelle prolétarienne en cours est tout à fait indispensable et on ne peut plus opportune pour consolider la dictature du prolétariat, prévenir la restauration du capitalisme et édifier le socialisme. »

« Le danger d’une nouvelle guerre mondiale demeure et les peuples du monde doivent y être préparés. Mais aujourd’hui, dans le monde, la tendance principale, c’est la révolution. »

« Le remplacement du vieux par le nouveau est une loi universelle, éternelle et inéluctable. »

« Rien d’impossible au sein de l’univers, pourvu qu’on ose escalader les cimes. »

SUR LE SOCIALISME ET LA DICTATURE DU PROLÉTARIAT


Le grand fondateur, Marx, dans le Manifeste, nous enseigna :

« La révolution communiste est la rupture la plus radicale avec le régime traditionnel de propriété; rien d’étonnant si, dans le cours de son développement, elle rompt de la façon la plus radicale avec les idées traditionnelles. »

Et dans la lettre, en 1852, à Weydemeyer :

« En ce qui me concerne, ce n’est pas à moi que revient le mérite d’avoir découvert ni l’existence des classes dans lu société moderne, ni leur lutte entre elles. Longtemps avant moi, des historiens bourgeois avaient exposé l’évolution historique de cette lutte des classes et des économistes bourgeois en avaient décrit l’anatomie économique.

Ce que j’ai apporté de nouveau, c’est de démontrer :

1) que l’existence des classes n’est liée qu’à des Phases historiques déterminées du développement de la production ;

2) que la lutte des classes mène nécessairement à la dictature du prolétariat ;

3) que cette dictature elle-même ne représente que la transition à l’abolition de toutes les classes et à une société sans classes. »

Et sur le socialisme, ses limitations et la subsistance du droit bourgeois :

« Ce à quoi nous avons affaire ici, c’est à une société communiste non pas telle qu’elle s’est développée sur les bases qui lui sont propres, mais au contraire, telle qu’elle vient de sortir de la société capitaliste; une société, par conséquent, qui, sous tous les rapports, économique, moral, intellectuel, porte encore les stigmates de l’ancienne société des flancs de laquelle elle est issue.

Le producteur reçoit donc individuellement -les défalcations une fois faites l’équivalent exact de ce qu’il a donné à la société.

Ce qu’il lui a donné, c’est son quantum individuel de travail. Par exemple, la journée sociale de travail représente la somme des heures de travail individuel ; le temps de travail individuel de chaque producteur est la portion qu’il a fournie de la journée sociale de travail, la part qu’il y a prise.

Il reçoit de la société un bon constatant qu’il a fourni tant de travail (défalcation faite du travail effectué pour les fonds collectifs) et, avec ce bon, il retire des stocks sociaux d’objets de consommation autant que coûte une quantité égale de son travail. Le même quantum de travail qu’il a fourni à la société sous une forme, il le reçoit d’elle, en retour, sous une autre forme.

C’est manifestement ici le même principe que celui qui règle l’échange des marchandises pour autant qu’il est échange de valeurs égales. Le fond et la forme diffèrent, parce que, les conditions étant différentes, nul ne peut rien fournir d’autre que son travail et que, par ailleurs, rien ne peut entrer dans la propriété de l’individu que des objets de consommation individuelle.

Mais pour ce qui est du partage de ces objets entre producteurs pris individuellement, le principe directeur est le même que pour l’échange de marchandises équivalentes: une même quantité de travail sous une forme s’échange contre une même quantité de travail sous une autre forme.

Le droit égal est donc toujours ici, dans son principe le droit bourgeois, bien que principe et pratique n’y soient plus aux prises, tandis qu’aujourd’hui l’échange d’équivalents n’existe pour les marchandises qu’en moyenne et non dans le cas individuel.

 
 
 

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