Partie 1 Élections, non, Démocratie populaire , oui !
- jeanbernardritt
- 14 sept. 2024
- 6 min de lecture
Partie 1 Élections, non, Démocratie populaire , oui !
Les élections européennes et législatives, qui se sont déroulées en France en juin et juillet 2024, dans le cadre de la V° république bourgeoise sont un enseignement pour le peuple français en montrant de façon évidente la nature hypocrite de la "démocratie" bourgeoise : "Tu votes à droite, à gauche , au centre , à l'extrême droite, ou tu t'abstiens, peu importe, à tous les coups, la classe bourgeoise, dominante, gagne!" . Voici la première leçon .
La "gauche" conventionnelle, sous toutes ses couleurs, partis socialiste, écologiste, communiste , mouvement "La France Insoumise", etc. , appelle à manifester pour "restaurer" la "démocratie" bourgeoise, à respecter et à remettre sur pied les fausses "valeurs" d'un des plus grand système "démocratique" bourgeois, la V° république bourgeoise, en présentant l’État bourgeois comme un État neutre arbitre, au-dessus et indépendant des classes sociales. Voici la seconde leçon.
Ultra-minoritaires dans le pays, sans vergogne, ce sont les représentants les plus conservateurs de la bourgeoisie qui vont gérer les affaires de toute la société, pour le compte de la bourgeoisie, contre les intérêts de l'immense majorité du peuple. Le parti grand-bourgeois, "Les Républicains", en collusion avec le part fasciste, fraction la plus barbare et la plus réactionnaire de la classe bourgeoise, le parti "Rassemblement National", ont pris les rênes du pouvoir, sans tenir aucun compte des résultats des diverses élections. Voici la troisième leçon. Voilà pourquoi il est nécessaire de rappeler les enseignements du socialisme scientifique développés par le Parti Matérialiste Dialectique sur son site diamat@materialisme-dialectique.com . Car pour obtenir une démocratie populaire, une réelle démocratie pour le peuple, ce n'est pas , comme le veut le Nouveau Front Populaire, Emmanuel Macron qu'il faut démettre, mais il faut démettre et écarter des affaires de la société toute la classe bourgeoise, car c'est bien elle qui fait obstacle à l'avancée du peuple tout entier.
ÉLECTIONS, NON ! GUERRE POPULAIRE, OUI !
le Président Mao dit :
« Le prolétariat est la plus grande classe de l’histoire de l’humanité. C’est la classe révolutionnaire la plus puissante en ce qui concerne l’idéologie, la politique et sa force; elle peut et doit unir autour d’elle l’écrasante majorité pour isoler au maximum la poignée d’ennemis et l’attaquer. »
C’est pour cela que nous devons partir de ce que le Premier Congrès du Parti a établi dans la première partie du Programme, en relevant les principes de hase :
« PROGRAMME
Le Parti Communiste du Pérou a pour fondement et guide le marxisme-léninisme-maoïsme, principalement le maoïsme, et spécifiquement la pensée Gonzalo, en tant qu’application créatrice de la vérité universelle aux conditions concrètes de la révolution péruvienne, pensée qui est l’œuvre du Président Gonzalo, chef de notre Parti.
Le Parti Communiste du Pérou, avant-garde organisée du prolétariat péruvien, qui fait partie intégrante du prolétariat international, assume particulièrement les principes de base suivants :
* La contradiction, loi fondamentale unique de l’incessante transformation de la matière éternelle ;
* Les masses font l’histoire, et « On a raison e se révolter » ;
* La lutte de classes, la dictature du prolétariat et l’internationalisme prolétarien ;
* La nécessité du Parti Communiste marxiste-léniniste-maoïste qui applique avec fermeté l’indépendance, l’auto-décision et s’appuie sur ses forces ;
* Combattre simultanément et implacablement, l’impérialisme, le révisionnisme et la réaction ;
* Conquérir et défendre le Pouvoir avec la guerre populaire ;
* La militarisation du Parti et la construction concentrique des trois armes de la révolution ;
* La lutte entre deux lignes comme force motrice du développement du Parti ;
* Constante transformation idéologique, et mettre toujours la politique au commandement ;
* Servir le peuple et la révolution prolétarienne mondiale ;
et,
* Désintéressement absolu, et juste et correct style de travail. »
Commençons par la définition du communisme donnée par Marx, en 1850, dans « Les luttes de classes en France » :
« le prolétariat se groupe de plus en plus autour du socialisme révolutionnaire, autour du communisme
Ce socialisme est la déclaration permanente de la révolution, la dictature de classe du prolétariat, comme point de transition nécessaire pour arriver à la suppression des différences de classes en général, à la suppression de tous les rapports de production sur lesquels elles reposent, à la suppression de toutes les relations sociales qui correspondent à ces rapports de production, au bouleversement de toutes les idées qui émanent de ces relations sociales. »
(Ce qui est souligné est en italique dans le texte original ; il en sera de même pour les citations qui suivent).
SUR LA VIOLENCE RÉVOLUTIONNAIRE ET LE CRÉTINISME PARLEMENTAIRE
Déjà Marx avait parlé de la violence comme accoucheuse de l’histoire et dans le Manifeste, avec Engels, il affirmait :
« Les communistes ne s’abaissent pas à dissimuler leurs opinions et leurs projets. Ils proclament ouvertement que leurs buts ne peuvent être atteints que par le renversement violent de tout l’ordre social passé.
Que les classes dirigeantes tremblent à l’idée d’une révolution communiste ! Les prolétaires n’y ont rien à perdre que leurs chaînes. Ils ont un monde à y gagner.
PROLÉTAIRES DE TOUS LES PAYS, UNISSEZ-VOUS! »
Ainsi que l’écrivit Lénine :
« Aucune grande révolution ne s’est encore passée dans l’histoire sans une guerre civile, aucun marxiste sérieux n’a conçu le passage du capitalisme au socialisme sans une guerre civile » ; répétant qu’« entre le capitalisme et le socialisme s’étend une longue période d’« enfantement douloureux », que la violence est toujours l’accoucheuse de la vieille société » et que l’État bourgeois « ne peut céder la place à l’État prolétarien (à la dictature du prolétariat) par voie d »extinction, mais seulement, en règle générale, par une révolution violente ».
De la même façon il insista sur le fait que « la nécessité d’inculquer systématiquement aux masses cette idée et précisément celle-là de la révolution violente est à la base de toute la doctrine de Marx et Engels ».
De la même manière le Président Zedong partant de « Chaque communiste doit s’assimiler cette vérité que ’le pouvoir est au bout du fusil », établit :
« …dans une société de classes, les révolutions et les guerres révolutionnaires sont inévitables ; sans elles, il est impossible d’obtenir un développement par bonds de la société, de renverser la classe réactionnaire dominante et de permettre au peuple de prendre le pouvoir. »
« La tâche centrale et la forme suprême de la révolution, c’est la conquête du pouvoir par la lutte armée, c’est résoudre le problème par la guerre. Ce principe révolutionnaire du marxisme-léninisme est valable partout, en Chine comme dans les autres pays. »
et :
« L’expérience de la lutte de classes à l’époque de l’impérialisme nous montre que la classe ouvrière et les masses travailleuses ne peuvent vaincre les classes armées de la bourgeoisie et des propriétaires fonciers que par la force des fusils. En ce sens, on peut dire qu’il n’est possible de transformer le monde qu’avec le fusil. »
En ce qui concerne le crétinisme parlementaire condamné par Marx, Lénine fut extrêmement ferme :
« Les bernsteiniens ont admis et admettent le marxisme à l’exception de son aspect directement révolutionnaire. Ils considèrent la lutte parlementaire non comme un moyen de lutte convenant parfaite-ment à certaines époques historiques, mais comme la principale et pour ainsi dire la seule forme de combat et qui rend la ’violence’, la ’saisie’, la ’dictature’ inutiles. »
Et :
« Seuls des misérables ou des benêts peuvent croire que le prolétariat doit d’abord conquérir la majorité en participant aux élections organisées sous le joug de la bourgeoisie, sous le joug de l’esclavage salarié, et après seulement conquérir le pouvoir. C’est le comble de la stupidité ou de l’hypocrisie, c’est substituer à la lutte de classes et à la révolution les votes sous l’ancien régime, sous l’ancien pouvoir. »
Et :
« Voilà bien l’opportunisme le plus pur et le plus plat, c’est renoncer en fait à la révolution tout en la reconnaissant en paroles. » (Dans ce paragraphe les citations de Lénine correspondent au fascicule « La révolution prolétarienne et le révisionnisme de Khrouchtchev » du PCC).
Liée à cette contradiction tenir compte de la position de Marx sur les élections, déjà citée, sur l’autorisation périodique donnée aux opprimés pour élire leurs oppresseurs, et principalement celle du Président Mao :
« Certains disent que les élections ont un caractère très bon et très démocratique.
A mon avis, le mot élections est tout simplement une parole désagréable et je ne crois pas qu’il existe d’élections pures.
Le district de Pékin m’a élu personnellement pour être représentant à l’Assemblée Nationale Populaire, mais réellement combien de personnes à Pékin me comprenaient ?
Je reconnais que le poste de Premier Ministre de Chou En-lai fut une nomination du Comité Central. »
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