Partie 1 : JE VIENS

Partie 1 : JE VIENS

INTRODUCTION : « Il est » « Il vient »

• Gen. 1 : « Dieu dit (…) soit (...) »

• Exode 3 . 14 : « Dieu dit à Moïse : « Je suis celui qui est. » Et il dit : « Voici ce que tu diras aux Israélites : « Je suis » m'a envoyé vers vous. » [ Révélation du Nom divin. La tradition yahviste fait remonter le culte de Yahvé aux origines de l'humanité, Gen 4 . 26 , et utilise ce nom divin dans toute l'histoire patriarcale. D'après la tradition élohiste, à laquelle ce texte appartient, le nom de Yahvé n'a été révélé qu'à Moïse comme le nom du Dieu des Pères. La tradition sacerdotale , Ex. 6 . 30, s'accorde avec elle , précisant seulement que le nom du Dieu des Pères était El Shaddaï. Ce récit, l'un des sommets de l'AT, pose deux problèmes : le premier , philologique , concerne l'étymologie du nom « Yahvé » ; le second, exégétique et théologique , le sens général du récit et la portée de la révélation qu'il transmet. 1° On a cherché à expliquer le nom « Yahvé » par d'autres langues que l'hébreu ou par diverses racines hébraïques. Il faut certainement y voir le verbe « être » sous une forme archaïque. Certains reconnaissent ici une forme factive de ce verbe : « il fait être », « il amène à l'existence ». C'est beaucoup plus probablement une forme du thème simple, et le mot signifie « il est » . 2° Quant à l'interprétation , le mot est expliqué au V. 14 , qui est une addition ancienne de la même tradition . On discute sur le sens de cette explication : « 'ehyeh 'adher 'ehyeh. » Dieu, parlant de lui-même ne peut employer que la première personne : « Je suis ». Mais l'hébreu peut aussi se traduire littéralement : « Je suis celui qui suis », et d'après les règles de la syntaxe hébraïque, cela correspond à « Je suis celui qui est », « Je suis l'existant » ; c'est bien ainsi que l'on compris les traducteurs de la Septante : « Ego eimi ho ôn » . Dieu est le seul vraiment existant . Cela signifie qu'il est transcendant et reste un mystère pour l'homme, et aussi qu'il agit dans l'histoire de son peuple et dans l'histoire humaine qu'il dirige verts une fin. Ce passage contient en puissance les développements que lui donnera la suite de la Révélation : Apoc 1 . 8 : « Il était , il est et il vient, le maître de tout. » ]

• Apocalypse 1.8 : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, dit le Seigneur Dieu, « Il est, Il était et Il vient », le Maître-de-tout. »

• Apoc 22 . 6 : « Voici que mon retour est proche ! Heureux celui qui garde les paroles prophétiques de ce livre. » [ Quelle que soit la conduite de l'homme, le plan divin s'accomplira.]

• Apoc 22 . 20 : « Le garant de ces révélations l'affirme : « Oui, mon retour est proche ! » Amen, viens, Seigneur Jésus ! Que la grâce du Seigneur Jésus soit avec tous ! Amen. » [ Jésus confirme que sa venue est proche ; son Oui répond à l'appel de l’Église et des croyants ; et l'Amen de ceux-ci exprime leur foi joyeuse et leurs désirs.]

• Apoc 2 . 17 : L'Esprit et l’Épouse disent : « Viens ! » Que celui qui entend dise : « Viens ! » . Et que l'homme assoiffé s'approche , que l'homme de désir reçoive l'eau de la vie, gratuitement. » [ C'est l'Esprit présent dans l’Église, épouse du Christ, qui lui inspire cet appel qui répond au message du livre, « Viens ! » . Cette supplication s'adresse au Seigneur Jésus : c'est le « Marana tha » que l'on répétait au cours des réunions liturgiques ( 1 Cor 16 . 22 : « « Maran atha ». Mots araméens qui avaient passé dans la langue liturgique ; ils exprimaient l'espoir de la Parousie prochaine. Ils signifient : « Le Seigneur vient ». On peut lire aussi : « Marana tha » : « Seigneur, viens ! » ) pour exprimer l'attente impatiente de la Parousie. ]

• Jésus : « Je suis » : la Résurrection (Jn 11.25) ; le Maître (Jn 13.14) ; le Serviteur ( Jn 13.12) ; le Pain (Jn 6.35) ; la Vérité (Jn 14.5) ; le Cep (Jn 15.1) ; le Fils (Jn 10.36) ; le Berger (Jn 10.11) ; la Lumière (Jn 8.12) ; la Porte (Jn 10.1) ; la Chemin (14.5) ; la Vire (14.5). Par opposition, le Monde est : le faim, le mensonge, les sarments desséchés , l'esclave, le mercenaire, les ténèbres, le mur, l'impasse, la mort.

Chapitre premier : « JE VIENS » Annonces et réalisations des prophéties du Premier Avènement :

Origine et enfance du Messie :

De la race d'Abraham :

• En 22.18 : « Par ta postérité se béniront toutes les nations de la terre, parce que tu m'as obéi. »

• Matt. 1, 1-17 : Livre de la genèse de Jésus-Christ, fils de David, fils d'Abraham. [La généalogie de Matt. , tout en soulignant des influences étrangères du côté des femmes (Ara, de Martha ; Ra hab, Ruth ; la femme d’Uri) , se restreint à l ' ascendance israélite du Christ. Elle vise à le rattacher aux principaux dépositaires des promesses messianiques, Abraham et David, et aux descendants royaux de ce dernier. La généalogie de Luc , plus universaliste, remonte à Adam, chef de toute l'humanité. De David à Joseph, les deux listes n'ont en commun que deux noms.]

• Luc 3, 23-34 : [Descendant d'Adam, et comme lui sans père terrestre , Jésus inaugure une nouvelle race humaine ; peut-être Luc , disciple de Paul, pense-t-il au Nouvel Adam ? )

• Act. 3 . 25 : Discours de Pierre au peuple : « Vous êtes , vous, les fils des prophètes et de l'alliance que Dieu a conclue avec nos pères quand il a dit à Abraham : « Et en ta postérité seront bénies toutes les familles de la terre. »

De la tribu de Juda :

• En. 49, 10 : « Bénédiction de Jacob : « Le sceptre ne s'éloignera pas de Juda, ni le bâton de chef d'entre ses pieds, jusqu'à ce que le tribut lui soit apporté et que les peuples lui obéissent … » »

• Matt. 1, 2 : « Abraham engendra Isaac, Isaac engendra Jacob, Jacob engendra Juda et ses frères. »

• Luc 3, 23-30

De la famille de David :

• 2 Sam. 7, 12 : Prophétie de Nathan : « Et quand tes jours seront accomplis et que tu seras couché avec tes pères, je maintiendrai après toi le lignage issu de tes entrailles (et j'affermirai sa royauté : C'est lui qui construira une maison pour mon Nom). »

• Matt 1. 1-17 : « Comme Jésus s'en allait de là, deux aveuglas le suivirent , qui criaient et disaient : « Aie pitié de nous , Fils de David ! » [Titre messianique , communément reçu dans le judaïsme et dont Matt. A particulièrement souligné l'application à Jésus. Jésus ne l'a pourtant accepté qu'avec réserve, parce qu'engageant une conception trop humaine du Messie, et lui a préféré le titre mystérieux de Fils de l'homme.}

• Matt. 21, 9 et 15 :

• Matt. 21.9 : « Les foules qui marchaient devant lui et celles qui suivaient criaient : « Hosanna [« sauve donc »} au fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna au plus haut des cieux ! »

• Matt. 21, 45 : « Voyant les prodiges qu'il venait d'accomplir et ces enfants qui criaient dans le Temple : « Hosanna au fils de David ! » , les grands prêtres et les scribes furent indignés ... »

• Matt 22, 45 : « Si donc David l'appelle Seigneur, comment est-il son fils ? »

• Luc 3, 23-31

• Rom 1, 3 : « … concernant son Fils, issu de la lignée de David selon la chair. »