(Partie 1) Comment comprendre cette affirmation : « La vie est un don de Dieu » ?

(Partie 1) Comment comprendre cette affirmation : « La vie est un don de Dieu » ?

INTRODUCTION :

Dans la mesure où Dieu est le créateur de toutes choses, et que toute créature a , en Dieu, « l'être, le mouvement et la vie », on peut dire que toute vie est un don de Dieu. Mais il s'agit de s'attacher au sens que les chrétiens donnent à cette affirmation.

Romains 6.23 : « Car le salaire du péché, c'est la mort, mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur. »

Pour les chrétiens, la vie est essentiellement perçue comme un don de Dieu : l'homme n'a donc pas à « faire » sa vie puisqu'il la reçoit d'un autre. Ce n'est pas l'homme qui en est l'auteur, mais Dieu. Selon cette logique, la vie n'est pas une conquête, mais plutôt un chemin que l'homme est invité à prendre en compagnie de Dieu.

L'Esprit anime la Vie. La vie a toujours été présentée par les diverses religions comme un don de Dieu, et plus spécialement de l'Esprit-Saint pour la théologie chrétienne qui fait de celui-ci le dispensateur de tous dons. Mais nous oublions. Un jour, Jésus guérit dix lépreux et sur les dix, il y en a un seul capable de venir lui dire « Merci ».

D'abord quelques précisions pour fixer le cadre de l'exposé. Quelques préalables.

1. L'imitation de Jésus-Christ et de la Vierge Marie. Comme l'a dit Jean-Pierre, nos deux modèles, homme pour l'un, mais aussi Dieu, à la fois sans péché et né de Dieu, d'une vierge, et femme pour l'autre, vierge et tous les deux saints et parfaits, est-il possible de les imiter ? Que signifie « imiter » Jésus, ou Marie ? C'est sans doute, à terme, transformer son caractère, car il s'agit, de s'interroger, pour chaque parole/pensée/action, qu'aurait dit/pensé/agit et fait Jésus ou Marie, si l'un ou l'autre avait été à ma place ? Évidemment, pour nous, êtres mortels, nous sommes à une distance infinie de Dieu, et ce n'est pas cet aspect que nous devons ou pouvons imiter, même si les hommes ont été créés à l'image et à la ressemblance de Dieu.Par contre, par Jésus-Christ, Dieu s'est fait homme pleinement, et nous pouvons l'imiter. Notre but, en tant que chrétiens, est de parvenir à l'union avec Dieu. Et pour entrer dans le royaume de Dieu, dès ce monde-ci, nous devons renaître, non selon la chair , mais selon l'esprit. Chacun de nous, par le baptême et la confirmation, est renaît, grâce à la mise en croix de Jésus-Christ. Du point de vue spirituel, moi aussi je suis « vierge » , vierge notamment du péché, et susceptible d'être sauvé. Chaque chrétien , par le baptême, est né de nouveau, né vierge , né ensuite de l'Esprit-Saint, pas de la chair, mais de l'esprit (voir dialogue entre Jésus et Nicodème). Pour entrer dans le Royaume de Dieu, ne faut-il pas être « vierge » du monde ? L'Union à Dieu, qui est Lumière et Amour, se reconnaît à la foi et à l'amour fraternel. Quatre conditions pour parvenir à cette Union : -Rompre avec le péché. Avoir une vie sainte et sans péché. -Observer les commandements, principalement celui de la charité. -Se garder du monde. -Se garder des antichrists. 1 Jean 2.15 : « N'aimez pas le monde, ni rien de ce qui appartient au monde. Si quelqu'un aime le monde, il ne lui est plus possible d'aimer le Père. » Faire la volonté du monde, c'est aimer quelque chose, s'approprier, s'accaparer, c'est la concupiscence (voir la pomme au paradis). Aimer Dieu, à la fois l'amour que Dieu nous porte, et l'amour que nous portons à Dieu, c'est aimer quelqu'un (le prochain, les personnes, …) . Faire la volonté du monde, c'est la volonté de satisfaire ses propres désirs, de posséder, d'avoir, d'accaparer, etc. Faire la volonté de Dieu, c'est la vie éternelle. Livre de la Sagesse : 5. 15 ; « Mais les justes vivent à jamais, [de la vraie vie, dans l'intimité avec Dieu. Commencée sur terre, cette vie ne finit jamais.] leur récompense est auprès du Seigneurs. » [Ou : « leur récompense dans le Seigneur » qui est leur « part ».]

2. L'échelle de Jacob, qui permet de monter et de descendre de la terre aux cieux : La démarche chrétienne est illustrée par une montagne (la montée du Mont Carmel, etc.) , un cheminement vers le haut. Il y a un certain nombre de degrés à parcourir. Le nombre de ces degrés varie d'un auteur çà l'autre. Souvent on parle de 33 degrés, comportant les 30 années de la vie cachée de Jésus, être humain, auxquelles s'ajoutent les 3 années de sa mission publique. Ces degrés se ramènent souvent à trois degrés fondamentaux, qui sont : - La purification - L'illumination, - L'union ou la contemplation de Dieu.