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Le Parti Communiste Français peut-il redevenir un parti révolutionnaire, comme dans les années 1921-

  • jeanbernardritt
  • 22 juil. 2021
  • 7 min de lecture








Pierre Quader : Ancien délégué syndical (CGT à la Ville de Roubaix), je me permets d'ajouter les éléments suivants : Le problème, c'est lorsque le PCF a pris le virage et a renoncé à ce pour quoi il a été créé : instaurer le socialisme en France . C'est alors que la classe ouvrière l'a quitté. Ancien chti, je rappelle que des hauts cadres du PCF sont devenus porteurs de valise de la famille Le Pen , dont l'un (trente années au PCF) est même devenu député FN, puis RN, et « Patriote » (profession de « foi » : « «Je viens du PCF, d'une famille de résistants. Mon père était mineur de fond, il a participé aux premières luttes.» ). Faut-il rappeler aussi qu'un petit-fils de mineur est devenu maire de la ville de Maurice Thorez, et bras (« gauche? ») de Marine Le Pen. Avec un PCF fidèle à la ligne marxiste maintenu, sans aucun doute la classe bourgeoise serait moins arrogante, et il n'y aurait pas eu un tel développement du fascisme dans l'esprit de Vichy et de Pétain/Laval. Il faut donc refonder le Parti, et laisser les patrons de l'ex-PCF décadent et collaborateur couler des « jours heureux » sur la Riviera … Je rappelle que Xavier Bertrand n'hésite pas à appeler à voter pour l'ancien PCF. Tristesse …


In fine , la question est: suffit-il , en s'emparant de l'appareil d’État bourgeois en l'état, de gommer, d'effacer les aspects les plus barbares du capitalisme, comme le veut JLM, en passant par les urnes, ( théorie réformiste petite-bourgeoise), ou bien faut-il briser l'appareil bourgeois et le remplacer par un État socialiste, enseignement tiré de la Commune de Paris de 1871 ? Cette dernière théorie est la seule théorie marxiste-léniniste et révolutionnaire , donc.


Pour prendre un précédent, comment la classe bourgeoise a-t-elle édifiée l’État bourgeois ? Par les élections ? Non . Par la violence révolutionnaire, à partir de 1789, contre le féodalisme, puis à partir de 1848, la violence réactionnaire contre le peuple. Violence dirigée d'abord contre l'aristocratie et l’État féodal, avec l'aide du peuple (Tiers-Etat). Petit rappel : guillotine, guerres contre les émigrés, et les monarques européens, guerres de l'armée républicaine bourgeoise contre les vendéens,notamment, etc. tir au canon, par le général Bonaparte, contre les monarchistes, etc. puis diverses révolutions violentes au XIX° siècle, d'abord contre les monarchistes et les désirs de Restauration, puis contre le nouvel ennemi de la bourgeoisie, le prolétariat (tir au canon contre les ouvriers en 1848, répression bestiale contre les Communards en 1871, refus du droit de vote pour le peuple, puis pour les femmes, répression féroce (voir Clemenceau) contre les grèves), jusqu'à aujourd'hui : violences diverses, dont policières, contre les gilets jaunes et tout ce qui peut mettre en cause la légalité bourgeoise. Sans compter les diverses guerres impérialistes et coloniales pour dominer les divers peuples du tiers-monde. Imagine -t-on que les très-riches vont se laisser déposséder , sans résister ? Ou bien JLM va-t-il donc tout simplement faire l'union populaire, y compris avec la classe bourgeoise, ce qui veut dire, maintien de l'exploitation du peuple , à la rigueur , augmenter la taille des miettes distribuées (réformisme).


Pour refonder le Parti Communiste Français, la première étape, c'est de regarder la réalité en face. José Evrard, secrétaire départemental, c'est pas un haut cadre ? Relire les statuts du PCF ... Il y a aussi le témoignage des militants ... En Moselle, le Maire de Hayange, militant de Lutte ouvrière et du NPA, de 2001 à 2010, fondateur d'une section CGT , et responsable de celle-ci, pas un cadre de la CGT ? Aujourd'hui, avec la crise de la militance? Enquêtez auprès des militants, que diable ... Que cela plaise ou non, le PCF a bien trahi les intérêts de la classe ouvrière ... et beaucoup de "fiefs du PCF sont devenus des bastions de RN. On peut toujours se cacher derrière son petit doigt ..


Comme vous le dites si élégamment, je « roule » pour Eusebio Ferrari , « le Terroriste de l'Espérance » , militant communiste, lui, tué net d'une balle dans la tête en 1942, âgé d'un peu plus de vingt ans, par des gendarmes français. Dont la mort est encore commémorée aujourd'hui discrètement par les authentiques communistes du Pas-de-Calais. Qui s'est battu vraiment, lui, pour la classe ouvrière, et qui est mort en espérant faire avancer le socialisme en France. « Juin 1941 : Une poignée de jeunes communistes du Pays Noir constitue l'O.S. (Organisation Spéciale du PCF) . C'est avec des moyens dérisoires , des pistolets rafistolés, quelques kilos de dynamite dérobés aux Mines, des grenades qui n'éclatent pas et qui causeront finalement leur perte, que Ferrari et ses camarades, les Denys, Bridoux, Pawlowski, Sérédiak, Joly, toutes nationalités confondues , se lancent avec une audace folle dans la guerre révolutionnaire qui s'épanouira ensuite dans la guerre patriotique. » Donc, je ne « roule » pas pour tous les corrompus, collaborateurs de classe , parvenus et autres, comme Hue et consorts,...qui sont vos maîtres à penser, semble-t-il . Bien à vous .


Il faut choisir son camp: que pensent les camarades d'Eusebio d'un responsable "communiste", qui manifeste pour les gendarmes, et qui surfe sur la misère (très grande dans le Pas-de-Calais), pour occuper des fonctions lucratives dans l'appareil d’État bourgeois ? La refondation du parti, par des gens qui ont contribué à le détruire , n'est pas gagnée.


Pour les retraités, ceux-ci savent l'importance pour un arbre d'avoir de bonnes racines. Il est important de bien les connaître.

Ainsi, pour le Parti Communiste Français, les racines sont notamment, le marxisme-léninisme, la révolution prolétarienne, l'internationalisme prolétarien, les révolutions dans le monde (la révolution bourgeoise de 1789-1794, la Commune de Paris de 1871, la révolution d'octobre 1917, l'édification du socialisme en URSS, au moins jusqu'en 1952, la résistance au fascisme, la révolution chinoise de 1949, au moins jusqu'en 1976, etc.).

Je rappelle que le marxisme est non pas un dogme, mais un guide pour l'action. C'est la « science » de la révolution et de la construction du socialisme. C'est aussi l'idéologie de la classe ouvrière. Ainsi, au moins jusqu'aux années 1960, le PCF faisait étudier dans ses écoles et cellules des livres de référence, comme « le Manifeste du Parti communiste », de Marx et Engels et "l'Impérialisme, stade suprême du capitalisme » etc. Je rappelle que, dans les universités (par exemple à Nancy), les étudiants de l'UEC et du PCF n'hésitaient pas à étudier des thèmes marxistes, en, mémoires de maîtrise et autres. Je joins une copie des brochures diffusées par le PCF.

Par contre, les racines de JLM sont bien différentes : il s'agit d'un melting-pot de trotskisme , de philosophie social-démocrate, et d' « humanisme » petit-bourgeois, à la sauce franc-maçonne. Étant moi-même féru de la fréquentation des loges maçonniques, tant des premiers degrés, que des hauts-grades, pendant plus de trente années, je sais ce que cela signifie. Être « ami des riches et des pauvres », donc laisser la direction de la société aux « très riches », et refuser de mener la lutte des classes aux côtés de la classe ouvrière et du peuple. En conséquence, les membres de LFI font preuve de volontarisme, car ils refusent les lois sociologiques , comme la baisse tendancielle du taux de profit, la paupérisation absolue et relative, le capitalisme comme antichambre du socialisme, l'impérialisme comme fauteur de guerre de rapines, etc. Ce sont aussi des représentants de la petite-bourgeoisie, qui aspirent à gérer le capitalisme, en « humanisant » celui-ci. Partisans du chauvinisme de petite puissance (« la France « éternelle », la Nation française), ceci par refus d'assumer la lutte des classes aux côtés du prolétariat (environ 6 millions de personnes) et le peuple 99 % de la population), en prônant la « démocratie en général », y compris pour les ennemis de la démocratie populaire. Ainsi, « l'union populaire » de JLM comprend aussi la classe bourgeoise, et donc ne change pas de système, mais tend à instaurer un capitalisme plus juste (est-ce vraiment possible de faire aller la roue de l'histoire à l'envers? Ancien Chti, j'ai constaté avec quelle stupeur, JLM a « découvert » dans le Pas-de-Calais, la classe ouvrière, quand il est venu se frotter à Marine Le Pen. C'est bien parce que , au cours des années 1970, le PCF a jeté par-dessus bord ses racines, le marxisme, qu'il est devenu un parti petit-bourgeois (thèse de la coexistence pacifique avec les impérialismes, passage pacifique au socialisme par la seule voie électorale, un État bourgeois neutre, dont il suffit de s'emparer par les élections pour lui donner une tournure socialiste, défense de la France en général, démocratie en général, etc>.) laissant une place à la social-démocratie, dont JLM, et abandonnant la classe ouvrière. De toute façon, avec la deuxième crise général du capitalisme qui éclate, soit le PCF retrouve ses racines, soit la classe ouvrière édifie un nouveau pari révolutionnaire.

De nombreux ouvriers communistes n'ont jamais abandonné la lutte des classes. Je pense, par exemple, à Émile Duhamel, militant PCF et CGT, – affectueusement appelé « le grand Émile » – décédé depuis, arpentant les couloirs de la mairie de Roubaix, pour affirmer, avec véhémence, sans être pris au sérieux, hélas : « Non, la lutte des classes n'est pas morte ! ».

Aussi, il ne sera pas simple d'enjamber soixante années de collaboration de classes, mais la rupture ne pourra se faire que par une lutte de deux lignes, la ligne révolutionnaire et marxiste, contre la ligne noire, petite-bourgeoise : à l'issue de cette lutte, devrait notamment dégager les « fils de », héritiers de la nomenklatura petite-bourgeoise, qui s'est emparée de la direction du parti, et qui, on peu le dire, « vit des jours heureux » !


Un sybdicalisme révolutionnaire !


Les collabortionnistes de classe de la CGT s'étonnent du fait que la classe ouvrière les rejette, parfois avec violence. Il fdaut quand même se rappeler les faits :

  • Ainsi, à la ville de Roubaix, le représentant de la CGT se considérait comme un collaborateur fidèle du maire en place, ainsi que du Directeur général des services. Maire « élu » en 1994, d'abord chef de cabinet d'André Diligent (homme de droite), puis maire de l'union de la gauche.

  • Les délégués de Force ouvrière de la ville de Roubaix collaboraient sans vergogne avec la direction, souvent contre les employés et ouvriers.

  • A la ville de Metz, les délégués de la CFDT, sous l 'égide d'un maire de « gauche » n'hésitaient pas à « échanger » une minime augmentation de salaires pour les catégories B et C, contre un sort déplorable pour l'encadrement A (« chasse aux sorcières ».

  • Il est certain que les délégués syndicaux ont pris de très mauvaises habitudes, de collaboration de classe, et que pour mener les luttes, ils font souvent partie de la direction.



 
 
 

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