LA RESISTANCE ET LA FRANC-MACONNERIE(Partie 7)
- jeanbernardritt
- 14 mai 2021
- 6 min de lecture
LA RESISTANCE ET LA FRANC-MACONNERIE
(Partie 7)
La notion de Nation est mise en avant, non pas comme cadre de la lutte de classe, mais comme objectif : il s’agit bien de la Nation bourgeoise, qu’il convient de restaurer et de consolider.
« La loi de la conscience nationale plus forte que la loi du profit.
L’unanimité des français patriotes et honnêtes attend des techniciens qu’ils servent la justice et la nation en coopérant de toutes leurs forces à l’œuvre d’élémentaire salubrité publique aujourd’hui même.
L’économie française ;
Commission de surveillance des trusts.
Cette commission doit recevoir des pouvoirs d’enquête illimités ; elle devrait être composée de représentants du pouvoir public, de délégués de l’Assemblée Consultative, de délégués des organisations les plus représentatives des classes moyennes (Fédération nationale du petit commerce et de l’artisanat, Association des techniciens et ingénieurs français, Confédération paysanne, Front national judiciaire, etc.), des techniciens de la classe ouvrière, enfin des représentants du monde de la science et de la pensée.
Au nom de la sécurité nationale pour la transformation des trusts en entreprises publiques.
Super gouvernement secret, qui a usurpé la souveraineté du peuple dans les relations internationales. Ce gouvernement secret, c’est celui des trusts.
Sous peine de duperie, il ne faut donc pas se contenter de passer par les armes les traîtres du Comité des Forges, du Comité des Houillères, du trust Kuhlmann, des grandes banques, etc. Il faut extirper pour l’avenir aussi les racines de la trahison en supprimant l’indépendance de la féodalité financière par rapport à l’Etat ; en abolissant les trusts de même que les rois de France ont aboli les grands fiefs, ces foyers de perpétuelle rébellion ; en prononçant la confiscation des entreprises et biens des trusts pour cause d’utilité publique, comme nécessaire à la souveraineté nationale et à la sûreté du pays.
Gestion de l’Etat.
C’est au nom du salut public qu’il faut exproprier les trusts. Intérêt suprême de la Patrie.
Le Droit traditionnel de la France autorise les pouvoirs publics à se subordonner à un commerçant défaillant quand il s’agit de nourrir la population ; il ne saurait à plus forte raison s’opposer à la prise en charge par l’Etat d’entreprises dont les propriétaires agissent pour la mort des citoyens et de l’Etat.
Pour légitimer la transformation des entreprises des trusts en entreprises publiques, il n’y a pas lieu de faire appel à une conception nouvelle, à une conception socialiste du Droit ; la conception traditionnelle du Droit administratif français est la vraie base de cette opération. En effet, s’il est exact que pour cette conception traditionnelle « les intérêts publics sont des intérêts à caractère politique, c’est-à-dire touchant à ce qu’on peut appeler, au sens large, la police de la cité », il n’est pas moins certain que « le contrôle de la production et de la répartition des richesses peut rentrer dans la police de la cité en tant qu’il est une garantie de bon ordre et de développement social. » « L’utilité publique peut donc viser des objectifs économiques …, mais à titre de moyen et non de fin. ». D’où la définition suivante : « Ressortit à l’intérêt publique cette part des intérêts communs aux membres d’une collectivité qui touche à la police de la cité et garde un caractère politique, alors même qu’il lui est donné satisfaction par un contrôle de l’économie. »
Nous empruntons la formule à l’édition de 1943 du Précis élémentaire deDroit Administratif d’Hauriou, ouvrage orthodoxe s’il en est. Cette formule suffit à notre démonstration : c’est au nom seul de « la police de la cité », sous sa forme suprême : la sauvegarde de la sûreté, la défense nationale, que nous demandons la transformation des trusts en entreprises publiques.
Pourquoi l’aliénation des entreprises serait contre-indiquée ?
C’est donc la transformation des entreprises des trusts en entreprises publiques qui s’impose.
Peine capitale. Traîtres : empêcher à toute force la reprise de la production, voilà leur politique.
Il est donc urgent que les entreprises des traîtres soient confisquées au profit de la nation.
Leur fonctionnement doit être confié à des comités mixtes à la production.
Ces comités sont composés du personnel de maîtrise et des techniciens d’une part, et des ouvriers d’autre part.
Les Comités ont à cœur de remettre les usines en marche, d’augmenter le volume de la production.
La sauvegarde des droits des actionnaires patriotes.
Propriété exclusive de l’Etat.
Nationalisation.
L’ex-actionnaire non compromis reçoit donc notification de la valeur de sa créance sur l’Etat.
Rente française pour l’amortissement du secteur économique nationalisé.
Economie mixte.
La France doit défendre l’ensemble des classes moyennes contre les effets de la politique d’extermination que les trusts ont si cruellement poursuivis à leur égard.
Coupables : les Boches, les trusts maîtres absolus de l’Etat fasciste.
Vers l’épanouissement et l’initiative des cadres :
L’extension considérable des responsabilités et du rôle des ingénieurs et techniciens… qui résulteront de la nationalisation.
Pour la première fois, les cadres seront appelés à jouer un rôle à la mesure de leurs capacités et de leur dévouement.
Le but est : rendre à la France d’en deçà et d’au-delà des mers, une et indivisible, la place qu’elle doit normalement occuper dans le monde et que le parasitisme putride des trusts l’avait mise hors d’état de conserver. Le but est l’indépendance économique et politique de la France. »
La cible n’est pas la bourgeoisie, mais elle est limitée aux trusts, À aucun moment, il ne s’agit de transformer la lutte nationale en lutte sociale, pour prendre le pouvoir par la violence. La prise de pouvoir est renvoyée aux calendes grecques, par la voie des élections, dans le cadre de la « démocratie bourgeoise ».
L’école élémentaire du Parti Communiste Français – Première série – Leçon n° 1. L’économie et les classes sociales en France. Septembre 1945
« III. Les monopoles et l’oligarchie financière :
La centralisation des capitaux :
Il se forme ainsi une oligarchie financière maîtresse des plus grandes banques et des plus importantes entreprises du pays. Cette oligarchie qui était désignée, dès avant la guerre, par le terme « les deux cents familles ».
Véritables intérêts de la Nation et de son peuple. »
La nation est réduite à la notion des « deux cent familles » ! On retrouve les notions d’oligarchie financière et des grandes banques, mises en avant aujourd’hui par la social-démocratie, afin de détourner le prolétariat et le peuple de la lutte des classes.
L’école élémentaire du Parti Communiste Français – Première série – Leçon n° 3 L’économie et l’Etat socialistes. Septembre 1945
« Qu’est-ce que le socialisme ?
La propriété sociale des moyens de production.
La suppression de l’exploitation de l’homme par l’homme.
La propriété est sociale, alors que les moyens de production sont propriété individuelle.
La propriété socialiste revêt deux formes principales :
Propriété d’Etat (Biens du peuple tout entier).
Propriété coopérative (Exemple : kolkhoz).
Les quatre raisons du triomphe d’une économie socialiste :
Tous les obstacles qui s’opposent au développement de la production en régime capitaliste ont disparu : « Ce que nous vous demandons, ce n’est pas de produire beaucoup, mais de produire cher ».
Le socialisme établit une économie sans crise.
Le socialisme crée une émulation au travail sans précédent.
Le socialisme met la machine au service de l’homme.
L’Etat socialiste :
L’Etat est l’instrument de domination d’une classe.
La révolution socialiste comporte la destruction de la machine de l’Etat capitaliste et l’instauration d’un Etat nouveau :
Nécessité de l’Etat après la révolution socialiste :
Dans la période de construction du socialisme, cet Etat a trois tâches principales à accomplir :
Il doit briser la résistance des grands propriétaires fonciers et des capitalistes renversés et expropriés par la révolution socialiste, liquider leurs tentatives de tout genre et de tout ordre.
Il doit encore organiser l’édification socialiste en rassemblant le peuple entier autour de la classe ouvrière, éduquer les masses populaires et orienter ce travail de façon à préparer la liquidation, la suppression des classes.
Il doit organiser une puissante force armée pour la lutte contre les ennemis de l’extérieur et sauvegarder ainsi les conquêtes de la révolution socialiste.
Dans la société socialiste :
Les Soviets, base de l’Etat en URSS : « Conseils »
La dictature du prolétariat :
« La dictature du prolétariat ne peut être la démocratie « intégrale », la démocratie pour tous, et pour les riches et pour les pauvres. » (Staline)
La dictature du prolétariat institue une démocratie réelle, sans précédent, pour le peuple.
L’épanouissement de la démocratie socialiste :
Droit au travail ; droit de recevoir un emploi : garanti avec rémunération du travail selon sa quantité et sa qualité.
Contrôle et révocabilité des élus par les électeurs.
De chacun selon ses capacités, à chacun selon son travail.
De chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins.
Comment se fait le passage du socialisme au communisme :
Développement de la production.
Les différences entre les travailleurs manuels et intellectuels, entre la ville et la campagne tendent à s’effacer. »
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