LA RESISTANCE ET LA FRANC-MACONNERIE(Partie 10)
- jeanbernardritt
- 17 mai 2021
- 6 min de lecture
LA RESISTANCE ET LA FRANC-MACONNERIE
(Partie 10)
Les communistes dans la bataille pour la libération de la France. Rapport présenté au comité central du Parti Communiste Français le 31 août 1944 par Jacques Duclos.
« L’insurrection parisienne :
La trêve : les négociations de la trêve voulaient laisser partir les Allemands au lieu d’appeler les parisiens à les exterminer ou à les capturer.
…les saboteurs de la remise en route de l’économie nationale.
Il semble que certains hommes de la Résistance ont cru que notre Parti voulait faire l’insurrection communiste dans Paris. Peut-être même cette crainte ridicule a-t-elle contribué à déterminer la conclusion de la trêve, ce qui montre que l’anticommunisme et la peur du Peuple conduisent tout droit à pactiser avec l’ennemi, mais cela prouve une fois de plus que certains éléments nous connaissent bien mal.
Nous avons dit et répété que ce que nous voulons, c’est :
Libérer la France
Châtier les traîtres
Donner la parole au peuple. »
Ceci est un aveu ! Il est évident que les bourgeois, ennemis de classe des prolétaires, s’attendaient à ce que le Parti Communiste transforme l’insurrection nationale en insurrection socialiste. Mais ce n’était pas l’intention des dirigeants en place du Parti Communiste, dont l’intention était de rétablir le cadre bourgeois et de placer les ouvriers sous la dictature de la bourgeoisie.
« Mettre sur pied une grande armée française en y intégrant des unités de FFI.
Nous voulons donner la parole au peuple.
Cela signifie que nous entendons veiller à ce que le plus rapidement possible le peuple soit consulté dans des conditions de loyauté absolue.
Cela signifie que nous voulons voir la France devenir une véritable démocratie où la souveraineté populaire ne sera pas une formule, mais une réalité.
Notre parti a confiance dans le peuple et il ne se doute pas que la France se donnera un régime de liberté, une véritable république assurant effectivement la souveraineté populaire.
… les communistes qui ont été les pionniers de la lutte armée contre les boches doivent être aux premiers rangs de ceux qui entendent travailler à doter la France d’une puissante armée, expression de la nation toute entière.
Page 22 : Il appelle les communistes à renforcer les rangs des FTP et par cela même, à grossir les unités FFI qui doivent pouvoir s’intégrer dans la nouvelle Armée Française, armée du Peuple au service de la Nation. »
S’unir pour vaincre le fascisme et pour reconstruire la France c’est exécuter le testament de nos héros. Discours prononcés au Vélodrome d’Hiver le 14 décembre 1944 par Jacques Duclos secrétaire du Parti Communiste Français et Maurice Thorez, secrétaire général du Parti Communiste Français à la manifestation commémorative de l’assassinat de Gabriel Péri et Lucien Sampaix « morts pour que vive la France ».
« Thorez : « Il faut que nous restions unis pour la reconstruction, comme nous l’avons été, comme nous le sommes encore dans la lutte contre l’Allemand et contre les vichyssois… Soyons unis, Français et Françaises. Soyons unis pour travailler et pour battre l’ennemi. »
La politique extérieure de la France et l’indépendance nationale par Florimond Bonte, député de Paris, membre de l’Assemblée consultative, discours prononcé le 21 novembre 1944 devant l’Assemblée consultative Préface de Marcel Cachin.
« Les deux erreurs fondamentales de l’entre-deux guerres :
La première faute essentielle consiste en ce que le principal fauteur de guerres, l’impérialisme allemand, n’a pas été entièrement désarmé et détruit, et que ses racines politiques et économiques ont été laissées absolument intactes.
La deuxième faute essentielle consiste en ce que tous les hommes d’Etat des pays démocratiques n’ont pas voulu comprendre l’immense portée historique de la grande révolution socialiste d’octobre 1917, accomplie par un peuple insurgé contre une oppression séculaire.
Trois conditions de la paix :
D’abord, anéantir partout le fascisme ;
Ensuite, maintenir l’union des principaux Etats de la coalition antihitlérienne, aussi indispensable pour établir une paix juste et stable qu’elle est indispensable pour conquérir la victoire totale sur l’hitlérisme ;
Enfin, empêcher à tout prix que la haine du peuple puisse faire oublier, comme par le passé, que l’alliance franco-soviétique est une des conditions nécessaires de la sécurité française.
[La France] est et elle doit rester une grande puissance africaine.
Les tâches essentielles de la politique française.
Il faut donc donner à notre politique extérieure de solides assises intérieures. Nous considérons que pour obtenir ce résultat, les tâches essentielles à accomplir sont les suivantes :
Premièrement, la création, l’organisation, l’armement et la mise en action rapide d’une forte armée nationale, démocratique, une et indivisible, fraternellement liée au peuple et honorée par le peuple dans ses officiers, ses sous-officiers et ses soldats, unis dans un même amour de la patrie et de la République.
Deuxièmement, la réorganisation rapide de l’économie française délabrée, la remise en, marche des usines et des transports, le rétablissement des échanges normaux entre la ville et la campagne et la distribution rationnelle d’un ravitaillement substantiel.
Troisièmement, la pratique d’une politique d’épuration sévère, de châtiment impitoyable, calquée sur celle de la Convention et du Comité de salut public, politique qui, seule, est capable de débarrasser le pays des malfaiteurs de la trahison et des agents hitlériens, et de maintenir l’ordre républicain contre les saboteurs de la lutte libératrice et de la renaissance française.
Quatrièmement, l’application intégrale du programme de démocratie politique, de démocratie économique, de démocratie sociale, adopté le 16 mars 1944 dans la clandestinité par toutes les organisations rassemblées dans le Conseil national de la Résistance.
Cinquièmement, la réalisation d’une politique d’union du peuple de France et de toutes les populations de la France d’Outre-mer par la satisfaction des légitimes revendications de ces peuples, dont les fils travaillent et combattent actuellement sous les drapeaux pour la conquête de la liberté. »
Amicale des juristes communistes. Etienne Fajon Député de la Seine ; Les communistes et la propriété. Conférence prononcée le 6 décembre 1944. Salle des sociétés savantes
« Les communistes et la propriété :
La calomnie anticommuniste la plus répandue est peut-être celle qui a trait à la position de notre Parti sur le problème de la propriété. Au dire de nos détracteurs, les communistes seraient des ennemis de la propriété privée, des « partageux » ; le communisme serait la négation de la propriété. Quels sont donc le »s « arguments » mis en avant pour prétendre que les communistes veulent abolir la propriété du cultivateur, du boutiquier, de l’artisan ?
Ces « arguments » peuvent se ramener à deux.
Les communistes, dit-on d’abord, affirment que le développement économique tend à l’élimination de la petite industrie, du petit commerce, de la petite exploitation en général. Ils se prononcent donc contre la petite propriété.
Les communistes, ajoute-t-on, ont inscrit dans leur programme d’avenir la propriété sociale des principaux moyens de production. Puisqu’ils sont pour la propriété sociale, ils sont les ennemis de la propriété privée.
C’est en regard de ces singuliers « arguments » que nous allons préciser notre position sur la question.
LES TRUSTS DESTRUCTEURS DE LA PROPRIETE :
Ainsi, depuis l’apparition des trusts, on enregistre dans notre pays une diminution constante du nombre de propriétaires par rapport au nombre de ceux qui ne possèdent rien. Plus généralement, rappelons que le nombre de salariés, dépourvus de toute propriété personnelle, est passé en France de 1 300 000 en 1851 à 11 000 000 en 1939.
LA PROPRIETE SOUS HITLER :
Le premier soin des nazis fut de procéder à l’expropriation brutale et massive des paysans dans des régions entières de la France.
L’OFFENSIVE DES TRUSTS CONTRE LA PROPRIETE SE POURSUIT :
SUPPRESSION DES TRUSTS POUR GARANTIR LA PROPRIETE INDIVIDUELLE :
Préserver la propriété fruit du travail personnel et familial, et pour cela abolir la « propriété » des coalitions qui ruinent les petites gens et trahissent la France, telle est la position conséquente exprimée dans tous les documents de notre Parti.
L’abolition du grand capital sans patrie pour assurer le droit de propriété à la masse des citoyens, c’est, depuis que le communisme existe, l’essence même de son programme d’avenir.
Mais il faut ajouter qu’en attendant que la nation puisse en finir avec les trusts qui l’ont divisée, pillée, et trahie, les communistes ont soutenu, soutiennent et soutiendront la propriété privée par leur politique de défense des revendications des classes moyennes.
DEFENSE DES CLASSES MOYENNES : PROPRIETE SOCIAZLMISTE ET PROPRIETE PRIVEE :
Constitution soviétique de 1936, article 9 : « La loi admet les petites économies privées des paysans individuels et des artisans fondées sur le travail et excluant l’exploitation du travail d’autrui. »
LA VOIE DE LA COOPERATION.
Le kolkhoz. En propre. Une économie auxiliaire, une maison d’habitation le bétail productif la volaille et le menu matériel agricole<
LE PROBLEME DU MOMENT :
Le problème d’aujourd’hui, c’est l’union des Français pour la victoire et pour la reconstruction de la France, l’union des Français quelle que soit leur position sur les formes de la propriété dans l’avenir.
Le problème d’aujourd’hui, pour ce qui touche à la propriété, c’est la confiscation sans indemnité des biens des traîtres, mot d’ordre qui réalise l’unanimité de tous les Français.
Bavarder en ce moment sur la « nationalisation » ou le « socialisme », cela revient tout bonnement à obscurcir le clair mot d’ordre de confiscation des biens des traîtres et à favoriser la réédition d’expériences comme la prétendue nationalisation des chemins de fer qui consistant avant la guerre à renflouer et à enrichir les magnats des Compagnies aux frais de la nation.
Cela revient aussi à diviser le peuple français en partisans et adversaires du « socialisme », et par suite à retarder la victoire et la reconstruction de la France.
Pour l’instant, il faut châtier les traîtres des trusts et confisquer leurs biens et entreprises.
C’est à la nation elle-même qu’il appartiendra demain, quand l’ennemi sera écrasé et quand la France aura retrouvé tous ses fils prisonniers, déportés, dispersés, de dire souverainement quelle structure économique et sociale elle entend adopter pour prévenir le retour de ses récents malheurs et pour créer les conditions de sa renaissance rapide et de son essor ininterrompu. »
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