top of page
Rechercher

La Commune de Paris de 1871 et la Franc Maçonnerie (Partie 30)

  • jeanbernardritt
  • 3 avr. 2021
  • 8 min de lecture

La Commune de Paris de 1871 et la Franc Maçonnerie (Partie 30)

E


Jean Baptiste Elin : Franc-maçon. De la Loge des Amis triomphants. Signataire de l’appel du 5 mai 1871.


Cheikh El Mokrani de son nom Mohand Aït Mokrane (1815-1871) : Chef de la Commune kabyle, en guerre contre la colonisation. Donna le signe de l’insurrection le 15 mars 1871, à la tête d’une armée de 8000 à 10000 hommes.


Friedrich Engels (1820-1895) : A partir de 1864, il milite au sein de l’Association internationale des travailleurs (Première Internationale), jusqu’à sa dissolution en 1876.


Henri Espivent de la Villesboisnet (1813-1908) : Général. Envoyé à Marseille pour réprimer les mouvements insurrectionnels de la Commune de Marseille. Le 4 avril 1871, il donne l’assaut à la Commune de Marseille. Ayant fait bombarder Marseille depuis Notre-Dame de la Garde, cela lui vaut le surnom de « Notre-Dame de la Bombarde ». A combattu également la Commune de Lyon.


Henri François Alphonse Esquiros (1812-1876) : Franc-maçon. Auteur romantique. Libre-penseur et anticlérical militant. A écrit en 1847-1848 une Histoire des montagnards. Elu à l’Assemblée nationale le 7 juin 1869, il siège à l’extrême-gauche. Démissionnaire, puis réélu le 8 février 1871,


Adèle Esquiros : Epouse d’Alphonse Esquiros. Auteure de plusieurs romans.


Etienne : Communard de la Commune de Marseille, fusillé en même temps que Gaston Crémieux. Radical, un des 12 membres de la commission départementale de Marseille. Sa condamnation à mort fut commuée en déportation à perpétuité.


Eugène Etienne (1844-1921) : Député d’Oran, il fut à plusieurs reprises ministre de la Guerre, en 1905, 1906 et 1913. Un des principaux leaders du « Parti colonial ».


Emile François Désiré Eudes (1843-1888) : Etudiant en pharmacie. Employé. Franc-maçon. Libre-penseur anticlérical. Initié à la loge l’Ecossaise 133. Leader blanquiste. Héritier spirituel de Blanqui. Membre du Comité central de la Garde nationale. Le 26 mars, il est élu membre du Conseil de la Commune. C’est sur sa proposition que l’Assemblée prend le nom de Commune. Le 9 mai 1871, il devient membre du Comité de Salut public. Nommé général par le Comité central de la Commune, il fut, lors de l’entrée des Versaillais dans Paris, promoteur des incendies. Condamné à mort par contumace, il rentra en France après l’amnistie. C’est lui qui entraîne les blanquistes dans l’aventure boulangiste, avec l’entremise de Rochefort.


La Générale Eudes, née Victorine Louvet : Communarde. Epouse d’Emile Eudes. Le correspondant du Times voit en elle une autre Jeanne Hachette.


Julia Béatrix Oeuvrie épouse Excoffon (1849-décédée après 1905) : Animait le club des femmes de la Boule-Noire à Montmartre. Responsable d’une ambulance, elle n’hésite pas à traverser les lignes versaillaises pour porter secours aux combattants du fort d’Ivry.


F


François Fabre(1819-1892) : Maire du 17° arrondissement de Paris en 1870. Membre du Comité central de la Garde nationale.


Eugène Faillet : Possibiliste.


Marius Faillet (1840-1912) : Membre de l’Internationale. Réfugié en Belgique, il fut condamné en 1872 à vingt ans de travaux forcés. Il put rentrer en France en 1879, fut élu conseiller municipal de Paris en 1886 et conserva ce poste jusqu’à la fin de sa vie.


Frédéric Alfred Pierre de Falloux du Coudray (1811-1886) : Journaliste légitimiste et clérical. Historien et homme politique. Initiateur de la fermeture des ateliers nationaux en 1848, il incite le prolétariat parisien à manifester, pour écraser ensuite ses forces révolutionnaires. Ministre de l’Instruction publique en décembre 1848, il démissionne à la fin de 1849. La loi du 15 mars 1850 sur l’enseignement est entrée dans l’histoire sous le nom de « loi Falloux ».Cette loi prévoyait que le clergé et les membres d’ordres religieux, hommes et femmes, pourraient enseigner sans produire d’autre qualification qu’une lettre d’obédience. Cette exemption fut même étendue aux prêtres qui enseignent dans les écoles secondaires, alors qu’un grade universitaire était exigé des enseignants laïcs. De leur côté, les écoles primaires étaient placées sous la surveillance des curés.


Fauchery : Franc-maçon.


Félix Faure (1841-1899) : Franc-maçon. Président de la République française de 1895 à 1899. Il appartenait à la loge du Havre « La Parfaite Aménité ».


Jules Gabriel Claude Favre (1809-1880) : Franc –maçon. Initié en 1877. Avocat. Républicain opposé à l’Empire. Vice-président et ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement de Défense nationale et dans celui de Thiers. Adversaire acharné de la Commune. Fut un des premiers à combattre l’Internationale.


Mariani Fernandez : « Pétroleuse ». Elle pansait les blessés, mais aussi reprenait le fusil des morts. Amie de Louise Michel.


Ferrat : Membre du Comité central de la Garde nationale.


Hyppolite Ferré (1848-1913) : Communard, internationaliste, membre de la Fédération Jurassienne et militant anarchiste. Frère de Théophile Ferré. Capitaine au 76° bataillon fédéré. Membre d’une section française de l’AIT. Trésorier de la « Société fraternelle des anciens combattants de la Commune », fondée en 1889.


Théophile Ferré (1846-1871) : Clerc d’avoué et comptable. Militant blanquiste. Préside le Comité de Vigilance de la salle Perot. Le 26 mars, il est élu au Conseil de la Commune. Il siège à la commission de la Sûreté générale. Le 1° mai, il est nommé substitut du procureur de la Commune et le 13 mai délégué à la Sûreté générale. Il vote pour la création du Comité de salut public. Fusillé en même temps que Louis Rossel et Pierre Bourgeois au camp de Satory à Versailles le 28 novembre 1871.Voici la lettre adressée par Ferré à sa sœur avant de mourir :

« Maison d’arrêt cellulaire de Versailles, n° 6.

Mardi 28 novembre 1871, 5h. 30° matin.

Ma bien chère sœur,

Dans quelques instants je vais mourir. Au dernier moment ton souvenir me sera présent ; je te prie de demander mon corps et de le réunir à celui de notre malheureuse mère.

Si tu peux, fais insérer dans les journaux l’heure de mon inhumation, afin que des amis puissent m’accompagner. Bien entendu aucune cérémonie religieuse ; je meurs matérialiste comme j’ai vécu.

Porte une couronne d’immortelles sur la tombe de notre mère.

Tâche de guérir mon frère et de consoler notre père ; dis-leur bien à tous combien je les aimais.

Je t’embrasse mille fois et te remercie mille fois des bons soins que tu n’as cessé de me prodiguer ; surmonte la douleur et comme tu me l’as souvent promis, sois à la hauteur des événements. Quant à moi je suis heureux, j’en vais finir avec mes souffrances et il n’y a pas lieu de me plaindre. Tous mes papiers, mes vêtements et autres objets doivent t’être rendus, sauf l’argent du greffe que j’abandonne aux détenus moins malheureux.

Tout à toi.

Ton frère dévoué,

Th FERRE. ».


Marie Ferré (1853-1882) : Sœur du précédent. Communarde.


E. Ferry: Membre du Conseil de la Commune (IX° arrondissement) et presque aussitôt démissionnaire.


Jules François Camille Ferry (1832-1893): Avocat. Journaliste. Franc-maçon. Le 8 juillet 1875, les francs-maçons donnent une grande solennité à sa réception par le Grand Orient de France (Loge « La Clémente Amitié »). Il y est reçu en même temps que Littré et que Grégoire Wyrouboff. Par la suite, Ferry appartiendra à la Loge « Alsace-Lorraine » à Paris. Lors de la cérémonie solennelle et grandiose de l’initiation, on remarque la présence de la fine fleur de l’opportunisme : Edmond Adam, Antonin Proust, Challemel-Lacour, Maurice Rouvier, Jules Claretie, Antonin Duibost. Des républicains tentés par le radicalisme, Brisson, Floquet, Lockroy, sont également là. Membre du gouvernement de la Défense nationale. Adversaire résolu des communards.

Dans le Discours devant la Chambre des députés, le 28 juillet 1885, Jules Ferry déclare : « Il faut dire ouvertement que les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures. Je répète qu’il y a pour les races supérieures un droit parce qu’il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures ».


Gustave Flaubert (1821-1880) : Ecrivain. « Je trouve qu’on aurait dû condamner aux galères toute la Commune et forcer ces sanglants imbéciles à déblayer les ruines de Paris, la chaîne au cou, en simples forçats. Mais cela aurait blessé l’humanité. On est tendre pour les chiens enragés, et point pour ceux qu’ils ont mordus… » (A Georges Sand, début octobre 1871).


Fleury : Membre du Comité central de la Garde nationale.


Anselme François Fleury (1801-1881) : Riche négociant.


Charles Thomas Floquet (1828-1896) : Franc-maçon. Avocat. Elu député à Paris le 8 février 1871, il entreprend des démarches de conciliation entre l’Assemblée et la Commune. Fait partie de l’aile gauche de l’opportunisme.


Benjamin Pierre Flotte : Blanquiste. Ami de Blanqui, ancien compagnon de cachot de celui-ci. Il a participé à la commission qui tenta de négocier l’échange entre Mgr Darboy et Blanqui. Avec Eudes, Granger, Brideau, il tente de s’emparer le 18 août 1870 des armes de la caserne de la Villette. Ils sont condamnés à mort le 29 août 1870, sauvés par la révolution du 4 septembre.


Emile Flourens (1841-1920) : Frère cadet de Gustave Flourens. Auditeur au Conseil d’Etat en 1868. Nommé directeur des cultes au ministère der l’Intérieur en 1879. Ministre des Affaires étrangères de 1886 à 1888. Député des Hautes Alpes, puis de la Seine de 1889 à 1893. Député du 5° arrondissement de Paris de 1902 à 1906.

Opposant à la franc-maçonnerie, il sera membre de la Ligue française antimaçonnique. Auteur en 1912 de « Un fiasco maçonnique à l’aurore du vingtième siècle de l’ère chrétienne ».


Gustave Flourens (1838-1871) : Franc-maçon. Initié le 12 juin 1866 à la loge l’Union d’Orient. Universitaire. Ethnographe et physiologiste. Réfugié en Angleterre après la manifestation du 7 février 1870, il fréquente la famille Marx. Collaborateur d’Henri Rochefort au journal La Marseillaise. Chef de bataillon de la Garde nationale, il est l’un des organisateurs de l’émeute du 31 octobre 1870. Elu de la Commune par le 19° bataillon, nommé général et chargé de la défense de Paris révolutionnaire. Il est tué le 3 avril 1871 à Rueil, alors qu’il est désarmé, au cours d’une échauffourée entre Communards et Versaillais. Antisémite dans son cours Histoire de l’homme. Professeur au Collège de France en 1863, il établit une méthode linguistique et anatomique pour classifier les races humaines.


Jules Fontaines, de son nom Octave Crémazie (1827-1879) : Ecrivain et poète canadien. Quittant le Québec en 1862, il se réfugie en France et vécut à Paris. Son Journal du Siège de Paris donne un aperçu assez précis de ses malheurs et des difficultés des Parisiens lors du siège de la capitale en 1870 et 1871.


Emile Pierre Justin Fortin(1846-1906) : Sculpteur sur bois et ébéniste. Secrétaire de Théophile Ferré à la mairie du 11° arrondissement.


Fougeret : Membre du Comité central de la Garde nationale.


Léon Martin Fourichon (1809-1884) : Amiral. Ministre de la Marine et des colonies de 1870 à 1871 comme membre du gouvernement de Défense nationale.


Clara Fournier : Communarde.


François Anatole Thibault, dit Anatole France (1844-1924) : Ecrivain et critique littéraire. A eu peur de la Commune, qualifiée par lui de « comité des assassins » et de « gouvernement du crime et de la démence ». A publié en 1882 un roman anti communard, Les désirs de Jean Servien.


Hector France (1840-1908) : Publiciste et romancier. A la fin de la campagne de 1870, il était capitaine commandant au 4° chasseur à cheval. Rentré à Paris à l’armistice, il fut du nombre des officiers qui protestèrent contre la paix et se jetèrent dans le mouvement insurrectionnel. Il réussit à gagner Londres, devient professeur, comme Camille Barrère, à l’Académie de Woolwich.


Jean Baptiste Isidore François(1837-1872) : Commerçant. Garde national au 219° bataillon. Rigault le nomma le 23 mars directeur de la prison de la Grande Roquette. Fusillé à Satory le 24 juillet 1872.


Léo Fränkel (1844-1896) : Militant syndicaliste. Socialiste d’origine juive et hongroise. Orfèvre. En 1870, il reconstitue avec Eugène Varlin le Comité fédéral de l’Internationale pour Paris. Elu le 26 mars 1871 au Conseil de la Commune, il devient membre de la commission du Travail et de l’Echange, puis de la commission des Finances. Le 20 avril, il est nommé délégué au Travail, à l’Industrie et à l’Echange. Le 1° mai, il vote pour la création du Comité de Salut public, mais se range vite dans la Minorité du Conseil de la Commune. Subit l’influence de Marx, avec lequel il correspond. Il appartient d’ailleurs à la fraction marxiste de la 1° Internationale. Condamné à mort par contumace, il se réfugie en Angleterre, puis en Hongrie, et finit ses jours à Paris.


Charles de Freycinet (1828-1923) : Ingénieur. Collaborateur de Gambetta comme délégué à la guerre dans le gouvernement de la Défense nationale en 1870-1871. Il soutient, autant que faire ce peut, le jeune officier Louis Nathaniel Rossel qui refuse l’armistice face à la Prusse. A publié en 1913 : Souvenirs (1878-1893).


Edouard Fribourg : Graveur. Proudhonien de droite. Un des organisateurs et des chefs de la section parisienne de l’Internationale.


Frontier : Membre du Comité central de la Garde nationale.


Fulgéras : Commune de Marseille.



 
 
 

Posts récents

Voir tout
Partie 21: Israël - Église - Messie

Partie 21: Israël - Église - Messie Notre Père. Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta...

 
 
 
Partie 20: Israël - Église - Messie

Partie 20: Israël - Église - Messie deuxième partie: les nations Guerre de la Russie contre l'Ukraine Il appartient aux peuples russe et...

 
 
 

Comments


Posts à l'affiche
Posts Récents
Archives
Rechercher par Tags
Retrouvez-nous
  • Facebook Basic Square
  • Twitter Basic Square
  • Google+ Basic Square
  • Facebook - White Circle
  • Pinterest - White Circle
  • Instagram - White Circle

© 2023 par Jade & Gabi. Créé avec Wix.com

bottom of page