« L'Apocalypse de Jean » (Parties 2 est 3)

« L'Apocalypse de Jean » (Partie 2)

Les Sept trompettes : (Chapitre VIII)

1. Destruction partielle de la terre. Le feu (charbon, pétrole, gaz, nucléaire). Pollution de la terre par les nombreux produits chimiques. Bétonisation des sols. Pluies acides, etc.

2. Destruction partielle de la mer. Rejet à la mer des déchets radioactifs, pétrole, mercure, etc.

3. Destruction partielle des sources. L'étoile Absinthe, Tchernobyl,...

4. Destruction partielle de l'atmosphère. Rejet de fumées industrielles, amiante, etc.

5. Ouverture du puits de l'abîme. Bombe atomique.

6. Anges déliés, fermeture du ciel, pollution psychique. (Chapitre IX). Manipulations génétiques. Viol des lois naturelles de la vie.

7. État supérieur qui est le règne du Verbe. « Détruire ceux qui détruisent la terre. » (Chapitre XI). Passage à un état spirituel supérieur qui est annoncé. Destruction complète de la civilisation moderne .
   

Les Sept signes :

1. La femme et le dragon. Le refoulement du dragon. La femme au désert. Le dragon caché = le mental. (Chapitre XII). Le refoulement du féminin.

2. La bête de la mer. (Chapitre XIII) La science moderne matérialiste. L'instrument le plus puissant qui ait jamais vu le jour depuis la création de l'homme : la science moderne appliquée à l'analyse des phénomènes du monde matériel, c'est-à-dire aux apparences, à partir de la Renaissance.

3. La bête de la terre. 666. Le machinisme. La société industrielle. (Chapitre XIV) . Opposition entre la 2° Bête et Jésus : - Jésus prône la pauvreté, la voie étroite, le sacrifice, et parlait pour peu d'élus. - La Bête prône l'abondance, la voie large, l’aisance et parle pour les masse. Images animées et parlantes : les « médias ».

4. L'Agneau et les élus. 144000 élus, vierges, vierges d'émotions, c'est-à-dire centrés sur le Soi (écran de cinéma).

5. Les trois anges.

6. Moisons et vendanges.

7. Les sept anges aux sept plaies. (Chapitre XV) . L'accès aux Vérités divines et à une vision du monde reliée à son Principe sera totalement obscurcie pour l'immense majorité des hommes à l'extrême fin des temps.

Les Sept coupes :

1. L'ulcère malin. (Chapitre XVI) . Ulcère mauvais et pernicieux sur les hommes qui avaient la marque de la Bête et sur ceux qui se prosternent devant son image.

2. Destruction de la nature.Tout être vivant qui était dans la mer mourut.

3. Destruction des fleuves et des sources.

4. La grande brûlure. Le soleil. Brûler les hommes par le feu.

5. Le trône de la Bête. Son royaume devient enténébré.

6. Le tarissement. L'eau du fleuve Euphrate se dessèche.

7. Destruction de la civilisation urbaine. « C'en est fait ». La destruction du milieu naturel atteint son point de non retour : avec les sept trompettes, c'était le tiers (c'est-à-dire une partie seulement) de la nature qui était détruite. Ici , l’œuvre destructrice s'achève. Les trois agents de la subversion moderne : le mental-Dragon, la Bête -science et la Bête-machine ont accouché d'une civilisation arrivée maintenant à la perfection : Babylone.

Destruction de la Babylone, la grande prostituée. (Chapitre XVII) . De même que sur un plan macrocosmique, la naissance d'une nouvelle civilisation , fondée sur l’Être, nécessite la destruction de la civilisation moderne qui en est la négation (et qui se charge d'assurer elle-même sa propre destruction), de même sur le plan microcosmique la libération individuelle des limites d'un ego centré sur l'avoir suppose la destruction de cet ego pour l’établissement d'une pure conscience d'être .

Exultation des justes. (Chapitre XVIII)

« L'Apocalypse de Jean » (Partie 3)

Les noces de l'Agneau. (Chapitre XIX) . Rappel chapitre III, verset 20 : Le Christ : « Voici que je me tiens à la porte et que je frappe. Si quelqu'un écoute ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, et je dînerai avec lui et lui avec Moi. Le vainqueur, je lui donnerai de s'asseoir sur mon trône tout comme Moi j'ai été vainqueur et me suis assis avec mon père sur son trône. »

Le triomphe du Verbe sur la bête. La seconde venue du Christ-Verbe sur la terre , car c'est par lui que les agents de la subversion de l'esprit, ayant abouti à l'empire universel de la Prostituée , doivent être détruits, et que les conditions de la naissance d'un nouveau cycle doivent être réunies.

Le dragon enchaîné pour mille ans. (Chapitre XX)

Civilisation chrétienne médiévale : 312 après Jésus-Christ : naissance, adoption du christianisme comme tradition officielle par l'Occident. Et 1312 : acte de décès de cette tradition avec la fin des Templiers et le début de la sécularisation.

Le jugement dernier. Du point de vue individuel , le Jugement dernier symbolise la destruction de la dictature de l'ego (les damnés conduits avec la Mort et l'Hadès à la transmutation dans l'étang de feu), et l'émergence de la conscience du Soi, pure conscience d’Être (l'inscription dan le Livre de vie).

Chiffre 12. La Jérusalem céleste. (Chapitre XXI)

L'archétype céleste. L’Église, épouse du Christ et la nouvelle humanité.

Nature lumineuse de l'homme nouveau. (Chapitre XXII)

Les Sept béatitudes de l'Apocalypse :

1. Heureux celui qui lit et ceux qui entendent les paroles de cette prophétie, et gardent ce qui s'y trouve écrit. (I, 3)

2. Heureux, dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur. Oui, dit le Seigneur, qu'ils se reposent de leurs labeurs car leurs œuvres les accompagnent ! (XIV, 13)

3. Voici que je viens comme un voleur ! Heureux celui qui veille et garde ses vêtements, de peur de marcher nu et qu'on ne voit sa honte. (XVI, 15)

4. Heureux ceux qui sont appelés au repas de noce de l'Agneau. (XIX, 9)

5. Heureux et saint celui qui a part à la résurrection, la première ! Sur ceux-là la seconde mort n'aura pas de pouvoir , mais ils seront prêtres de Dieu et du Christ, et ils régneront avec lui pendant les mille ans. (XX, 6)

6. Heureux celui qui garde les prophéties de ce livre. (XXII, 7)

7. Heureux ceux qui lavent leurs robes , pour qu'ils aient pouvoir sur l'arbre de vie, et entrent dans la ville par les portes. (XXII, 14).
   

EPILOGUE :

« Et l'Esprit et l’Épouse disent : « Viens ! » »

Le livre de la Bible commence par le « sois » (Dieu, qui est « celui qui est, dit « que cela soit ») et se termine par « Viens ! ».