Bilan Élections municipales 2020 Metz Commune Libre.(Partie 11)

Bilan Élections municipales 2020 Metz Commune Libre.(Partie 11)

ANNEXE 4 : Metz Commune Libre. Ma contribution du 1° février 2020, à propos de la gestion 2008-2020, dont se réclame Xavier Bouvet. Comme d'habitude, pas de débat et pas de réponse.

[ Dominique Gros a choisi son successeur : ce sera Xavier Bouvet . ] Ce choix étonne encore quelqu'un ? C'est l'heure du bilan, et on peut s'interroger sur ce qu'a apporté Dominique Gros au cours de douze années à la direction de la ville de Metz et aux messins. D'abord, rien à voir entre le Dominique Gros, rédacteur en chef du « Chardon » et chef de file de l'opposition à JMR, allant à la pèche aux voies et Dominique Gros une fois élu (avec moins de 50 % des voix, grâce à la division de la droite). Il suffit de se rappeler de ses discours enflammés (cela n'a duré qu'une année après son élection en 2008, après être monté sur l'escabeau) : par exemple outré par le taux d'abstention, il avait promis qu'avec lui à la mairie, cela allait changer : il allait ramener les électeurs vers les urnes et combattre l'abstention (en moyenne, un électeur sur deux ). Depuis, comme beaucoup d'autres promesses, celle-ci a été jetée aux orties ( aux Chardons). Des militants du PCF sur la liste Bouvet ? On sait depuis longtemps, les intéressés en ayant eux-mêmes fait l'aveu, ils sont restés au PCF, par habitude, parce que trop vieux pour changer de crémerie, et faire un autre choix. En réalité, leur choix, c'est d'aller à la gamelle, et de profiter de tous les mandats possibles qui ont du rendement (mairie, Cese, etc.). Les Verts dans le fruit de Bouvet ? Pourris. Il n'y a qu'à prendre le chef de file des verts de la majorité majorale. Lorsqu'il était dans l'opposition à JMR, il avait fait une longue démonstration (pertinente) pour montrer que , pour aller de son lieu de résidence (la colline sainte croix) à son lieu de travail (technopôle), il mettait, en bus plus d'une heure. Depuis , grâce à ses mandant politiques, il avait pu s'acheter un véhicule 4X4, alimenté au diesel, ce qui amusait beaucoup ses camarades socialistes. Cela a permis d'éviter de prendre des mesures permettant aux messins de gagner du temps avec le trajet en bus (par exemple, trajet de bus d'un quartier à l'autre, après étude des flux) . Et de toute façon, depuis que Dominique Gros est aux manettes, les scores économiques restent résolument négatifs : poursuite de la perte de population de la ville, poursuite d l’augmentation des demandeurs d'emploi à Metz, absence de création d'emplois pérennes, à part Amazone, grâce aux efforts notamment de Bouvet, maintien d'un taux record des abstentionnistes, ville centre transformé en désert aride mais coûteux au niveau des parkings, etc. . Et dire que JMR affirmait que Dominique Gros n'était même pas capable de gérer une épicerie : se serait-il trompé ? Est-il au moins plus capable de désigner son successeur ? Enfin Dominique Gros est lou-ravie : son nom va figurer dans la liste des maires de Metz... Mais peut-être pas comme le premier maire de « gauche », depuis 1848, comme l'avait annoncé le Républicain lorrain pour faire trembler les paraiges (qui constituent la classe héréditaire qui au moyen âge avait au sein de la ville le monopole des fonctions publiques dirigeantes et formaient l’oligarchie de la ville de Metzet jusqu'à la fin de l'ancien régime ). et les bourgeois de Metz , qui considèrent encore aujourd'hui que la gestion de la ville est leur prérogative !Décidément, la ville de Metz reste une Bastille à prendre !

ANNEXE 5 : Trois contributions auprès de la franc-maçonnerie de Metz.

Première contribution : J'ai proposé une motion à ma Loge, Pierre Perrat à l’Étoile flamboyante, orient de Metz. Voilà comment les habiles maçons se sont défaussés. La motion a bien été acceptée et votée par la Loge. Mais pour ne pas faire de peine au maire de Metz d'alors, Jean Marie Rausch, qui avait embrigadé dans sa liste municipale la sœur de l'évêque de Metz, pour capter le vote catholique ? , cette motion n'a pas été transmise à la presse locale, et elle n'a donné lieu à aucune action par la suite. Le responsable de la Loge s'est contenté de l'afficher quelques semaines sur le panneau d'affichage , au sein du bâtiment de Devilly. C'est une façon de déclarer avoir fait son devoir d' « initié », sans se mouiller. La façon de procéder des « frères » au sein du conseil municipal de Dominique Gros n'était pas plus courageuse. C'est ainsi que ces « faux-frères », par exemple lors des votes relatifs au lieu de culte musulman, à Borny, pour ne pas se mouiller, se contentaient de ne pas participer aux conseils municipaux où ce point était mis à l'ordre du jour. C'est ce que Lénine appelait le révolutionnarisme de la phrase : de grand mots, mais une absence de pratique réelle.

« Je rappelle que, lors de l'initiation , chacun d'entre nous a pris le serment suivant : « Je promets de défendre l'idéal et les institutions laïques ». Aussi je propose de profiter du passage à Metz de notre Grand Maître pour lui remettre une pétition soit au nom de notre Atelier, soit au nom de l'ensemble des Ateliers de Devilly, concernant la réaffirmation de notre position quant à la laïcité , publiable dans la presse locale.

Le maintien en Alsace-Moselle d'un régime concordataire aboutit à une discrimination officielle entre athées et croyants.

Partisans de l'absolue liberté de conscience e, garantie par la loi de séparation de s Églises et de l’État du 9 décembre 1905, le régime clérical d'exception et le régime d'exception scolaire d'Alsace-Moselle sont des violations de la laïcité républicaine . Ce statut clérical est antidémocratique, anti-laïque et pille les fonds publics.

1393 religieux (prêtres, pasteurs et rabbins) sont salariés de l’État, mais aucun imam. Ces salaires des religieux , payés sur les fonds publics , représentent 33 476 335 euros en 1992 et 36 382 646 euros en 2001 ; les cotisations sociales payées par l’État pour eux se montaient à 98 878 euros en 1992, elles sont de 3 471 715 euros en 2001 ; les frais d'entretien et d'administration des cultes représentaient 28 156 euros en 1992, ils sont de 1 041 324 euros en 2001 (Source : Avis parlementaire sur la loi des finances de 2002 de René Dosières).

Proposition de texte :

« La (les) Loges (s) … de Metz réaffirment que la laïcité est la liberté de conscience. Les lois communes dessinent une sphère publique consacrée au seul intérêt général. Laïque, l’État républicain se fait accueillant à tous sans discrimination. Pour cela , il se refuse à tout privilège des particularismes : ni religion reconnue, ni athéisme consacré . Les religions et les humanismes athées ou agnostiques peuvent se vivre librement , dans la sphère privée de l'intimité personnelle ou des associations qui n'engagent que leurs membres. C'est pourquoi la (les) Loges (s) … de Metz exige (nt) l'abrogation du statut clérical d'exception d'Alsace-Moselle. »

A méditer :

« La puissance publique ne doit imposer aucune croyance » 'Condorcet).

« Je veux l’État chez lui et l’Église chez elle ». (Victor Hugo).

« Article 1 : La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l'intérêt de l'ordre public. Article 2 : La République ne reconnaît , ne salarie ni ne subventionne aucun culte. » (Loi sur la séparation des Églises et de l’État, 1905).

« Les écoles doivent rester l'asile inviolable où les querelles des hommes ne pénètrent pas ». (Circulaire de Jean Zay, 1937).

Jean Bernard RITT. »