Partie 19 Élections, non, Démocratie populaire , oui !
- jeanbernardritt
- 2 oct. 2024
- 8 min de lecture
Partie 19 Élections, non, Démocratie populaire , oui !
Les élections européennes et législatives, qui se sont déroulées en France en juin et juillet 2024, dans le cadre de la V° république bourgeoise sont un enseignement pour le peuple français en montrant de façon évidente la nature hypocrite de la "démocratie" bourgeoise : "Tu votes à droite, à gauche , au centre , à l'extrême droite, ou tu t'abstiens, peu importe, à tous les coups, la classe bourgeoise, dominante, gagne!" . Voici la première leçon .
La "gauche" conventionnelle, sous toutes ses couleurs, partis socialiste, écologiste, communiste , mouvement "La France Insoumise", etc. , appelle à manifester pour "restaurer" la "démocratie" bourgeoise, à respecter et à remettre sur pied les fausses "valeurs" d'un des plus grand système "démocratique" bourgeois, la V° république bourgeoise, en présentant l’État bourgeois comme un État neutre arbitre, au-dessus et indépendant des classes sociales. Voici la seconde leçon.
Ultra-minoritaires dans le pays, sans vergogne, ce sont les représentants les plus conservateurs de la bourgeoisie qui vont gérer les affaires de toute la société, pour le compte de la bourgeoisie, contre les intérêts de l'immense majorité du peuple. Le parti grand-bourgeois, "Les Républicains", en collusion avec le part fasciste, fraction la plus barbare et la plus réactionnaire de la classe bourgeoise, le parti "Rassemblement National", ont pris les rênes du pouvoir, sans tenir aucun compte des résultats des diverses élections. Voici la troisième leçon. Voilà pourquoi il est nécessaire de rappeler les enseignements du socialisme scientifique développés par le Parti Matérialiste Dialectique sur son site diamat@materialisme-dialectique.com . Car pour obtenir une démocratie populaire, une réelle démocratie pour le peuple, ce n'est pas , comme le veut le Nouveau Front Populaire, Emmanuel Macron qu'il faut démettre, mais il faut démettre et écarter des affaires de la société toute la classe bourgeoise, car c'est bien elle qui fait obstacle à l'avancée du peuple tout entier.
Il faut une analyse des classes en présence. Voilà longtemps que Lénine a démontré que le régime républicain bourgeois, même le plus démocratique , reste une dictature de la bourgeoisie. Que penser du NFP, qui appelle à restaurer la démocratie bourgeoise et à appliquer les principes de la V° Constitution, issue d’un coup d’Etat ? Voir le livre de François Mitterrand « Coup d’Etat permanent ». Ne sont-ils pas les meilleurs défenseurs de la classe bourgeoise, représentant le les intérêts de la moyenne et petite bourgeoisie ? Faut-il destituer Macron (une blague ? ) ou destituer la classe bourgeois ?
D’autant qu’en 1964 il réitérait :
« Dans les domaines politique et idéologique, l’issue de la lutte entre le socialisme et le capitalisme ne sera certaine qu’au terme d’une très longue période.
Il faudra pour aboutir, non pas quelques dizaines d’années, mais un ou plusieurs siècles.
Quant à la durée, mieux vaut prévoir une période plutôt longue que courte. Quant au travail, il est préférable de l’envisager comme une tâche plutôt difficile que facile.
Il y a plus d’avantages que d’inconvénients à penser et à agir de cette manière. »
Et en 1965 :
« Le mouvement vise principalement, ceux qui, dans le Parti, détiennent des postes de direction et s’engagent dans la voie du capitalisme ».
« Parmi ceux qui détiennent le pouvoir mais qui s’engagent dans la voie capitaliste, certains agissent ouvertement et d’autres en coulisse. »
Soulignant :
« Aux échelons supérieurs, on trouve ceux qui s’opposent à l’édification du socialisme mais qui travaillent dans les communes, les arrondissements, les districts, les districts spéciaux et même dans les départements provinciaux ou du Comité Central. »
Le puissant développement de la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne commença en 1966 ; au cours de son jalon initial, la « Circulaire du Comité Central du Parti Communiste Chinois », en mai 1966, le Président Mao écrivit des paragraphes importants.
Se référant aux représentants de la bourgeoisie :
« On trouve également un certain nombre de ces représentants de la bourgeoisie au sein du Comité Central et de ses organismes, ainsi qu’au sein des organisations du Parti à l’échelon des provinces, des municipalités et des régions autonomes. »
Et :
« Peut-on admettre qu’il en soit question dans la lutte du prolétariat contre la bourgeoisie, dans la dictature du prolétariat sur la bourgeoisie, dans la dictature exercée par le prolétariat dans le domaine de la superstructure, y compris tous les secteurs de la culture, dans la lutte du prolétariat pour poursuivre l’épuration des représentants bourgeois qui sont parvenus à s’infiltrer dans le Parti communiste et brandissent le drapeau rouge pour s’opposer au drapeau rouge, dans tous ces problèmes fondamentaux ?
Les vieux sociaux-démocrates, qui ont quelques dizaines d’années d’existence, et les révisionnistes modernes, apparus il y a une bonne dizaine d’années, n’ont jamais admis d’égalité entre le prolétariat et la bourgeoisie.
Ils nient catégoriquement que l’histoire millénaire de l’humanité soit l’histoire de la lutte des classes; ils nient catégoriquement la lutte du prolétariat contre la bourgeoisie, la révolution du prolétariat contre la bourgeoisie et la dictature du prolétariat sur la bourgeoisie.
Ils sont donc de fidèles laquais de la bourgeoisie et de l’impérialisme, et de concert avec eux, ils s’en tiennent obstinément au système idéologique où la bourgeoisie opprime et exploite le prolétariat, ils s’en tiennent obstinément au régime capitaliste, ils s’opposent à l’idéologie marxiste-léniniste et au régime socialiste.
Ils sont une bande de contre-révolutionnaires anticommunistes et antipeuple ; la lutte qu’ils mènent contre nous est une lutte à mort dans laquelle il n’y a pas la moindre ombre d’égalité.
La lutte que nous menons contre eux ne peut donc être qu’une lutte à mort, nos rapports avec eux ne sont nullement des rapports d’égalité, mais des rapports d’oppression d’une classe par une autre, c’est-à-dire des rapports de dictature du prolétariat sur la bourgeoisie, et où il n’y a rien d’autre, ni égalité, ni coexistence pacifique entre classes exploiteuses et classes exploitées, ni rien de tout ce qui se nomme humanité, justice, vertu, etc. »
« Il n’y a pas de construction sans destruction. La destruction, c’est la critique, la révolution. Pour la destruction, il faut le raisonnement, et celui-ci signifie la construction. La destruction vient en premier lieu, elle porte naturellement en elle la construction. »
« En réalité, ces responsables qui, bien que du Parti, se sont engagés dans la voie capitaliste, qui soutiennent les savants despotes bourgeois, ces représentants de la bourgeoisie infiltrés dans le Parti, qui protègent les savants despotes bourgeois, ne sont, les uns et les autres, que de grands despotes du Parti qui ne lisent ni livres ni journaux, qui n’ont aucun contact avec les masses, et sont dépourvus de toute connaissance, mais usurpant le nom du Parti, usent d’arbitraire et s’imposent aux autres. »
« En revanche, ils laissent le champ libre à tous les génies malfaisants qui, depuis de nombreuses années, se manifestent abondamment dans nos journaux, émissions, publications, livres, manuels, conférences, œuvres littéraires, cinéma, théâtre, quyi (narrations artistiques), beaux-arts, musique, danse, etc.
Jamais ils n’ont préconisé la nécessité de se soumettre à la direction du prolétariat; jamais ils n’ont demandé une approbation. »
« Porter haut levé le grand drapeau de la révolution culturelle prolétarienne, dénoncer à fond la position réactionnaire bourgeoise de ce groupe de « sommités académiques » antiparti et antisocialistes, critiquer totalement toutes les idées réactionnaires bourgeoises des milieux académiques, pédagogiques, journalistiques, littéraires, artistiques et de l’édition, ainsi que s’assurer la direction dans tous les domaines de la culture.
Et, à cette fin, il faut en même temps critiquer les représentants de la bourgeoisie infiltrés dans le Parti, le gouvernement, l’armée et les milieux culturels.
Ces gens doivent être écartés, et certains doivent être affectés à d’autres fonctions. Il ne faut surtout pas se fier à eux en les plaçant à des postes de direction dans la révolution culturelle. Nombre d’entre eux ont été à ces postes de direction et le sont encore, et cela comporte le plus grand danger. »
« Les représentants de la bourgeoisie qui se sont infiltrés dans le Parti, dans le gouvernement, dans l’armée et dans les différents milieux culturels constituent un ramassis de révisionnistes contre-révolutionnaires
Si l’occasion s’en présentait, ils arracheraient le pouvoir et transformeraient la dictature du prolétariat en dictature de la bourgeoisie.
Certains de ces gens-là ont été découverts par nous; d’autres ne le sont pas encore ; certains autres encore, par exemple les individus du genre Khrouchtchev, bénéficient maintenant de notre confiance, ils sont formés pour être nos successeurs et se trouvent à présent au milieu de nous.
Les comités du Parti à tous les échelons doivent prêter une attention suffisante à ce point. »
Ceci dit, le Président Mao a aussi établi :
« La Grande Révolution culturelle n’est que la première du genre. Dans l’avenir de telles révolutions auront lieu nécessairement à plusieurs reprises. La question de l’issue de la révolution – qui l’emportera finalement – demande une très longue période historique pour être résolue.
Si les choses ne sont pas bien menées, la restauration du capitalisme sera à tout moment possible.
Tous les membres du Parti et le peuple de tout le pays doivent se garder de croire qu’ils pourront dormir tranquillement et que tout ira bien après une, deux, trois ou quatre grandes révolutions culturelles.
Il nous faut maintenir une attention toute particulière et ne relâcher en rien notre vigilance. »
Et définissant les objectifs et l’essence politique de cette révolution grandiose, jalon transcendant de la révolution prolétarienne mondiale :
« La Grande Révolution culturelle prolétarienne en cours est tout à fait indispensable et on ne peut plus opportune pour consolider la dictature du prolétariat, prévenir la restauration du capitalisme et édifier le socialisme. »
« La Grande Révolution culturelle prolétarienne est, au fond, une grande révolution politique que le prolétariat mène, dans les conditions du socialisme, contre la bourgeoisie et toutes les autres classes exploiteuses ; elle est le prolongement de la lutte qui oppose, depuis de longues années, le Parti Communiste Chinois et les larges masses populaires révolutionnaires qu’il dirige aux réactionnaires du Kuomintang; elle est le prolongement de la lutte de classe entre le prolétariat et la bourgeoisie. »
Et soulignant sa fonction au niveau économique :
« La Grande Révolution culturelle prolétarienne constitue une puissante force motrice dans le développement des forces productives sociales de notre pays. »
Et au niveau idéologique son problème fondamental guidé par le principe de « combattre le concept du privé, et critiquer et répudier le révisionnisme », car :
« la Grande Révolution culturelle prolétarienne est une grande révolution qui touche l’homme dans ce qu’il a de plus profond et vise à résoudre le problème de sa conception du monde. »
Insistant sur ce point, le Président, en 1967, face à la délégation militaire d’Albanie déclara :
« Maintenant j’aimerais vous poser une question: quel est le but de la grande révolution culturelle
Quelqu’un a répondu sur-le-champ: ’C’est la lutte contre les gens qui détiennent le pouvoir à l’intérieur du Parti et qui suivent la voie capitaliste’.
Lutter contre ceux qui détiennent le pouvoir et qui suivent la voie capitaliste est la tâche principale, mais ça n’est pas le but.
Le but est de résoudre le problème de la conception du monde; le problème est d’extirper les racines du révisionnisme.
Le Comité Central a insisté maintes fois sur le fait que les masses doivent s’éduquer et se libérer elles-mêmes parce qu’on ne peut pas leur imposer la conception du monde. Pour transformer l’idéologie, les causes externes doivent agir à travers les causes internes, bien que ces dernières soient les principales.
Si la conception du monde n’est pas transformée, comment la grande révolution culturelle pourrait-elle s’appeler une victoire?
Si la conception du monde n’est pas transformée, alors qu’il y a en ce moment 2 000 dirigeants qui suivent la voie capitaliste dans cette grande révolution culturelle, il y en aura 4 000 la prochaine fois. »
Grande Révolution Culturelle Prolétarienne dans laquelle :
« On a raison de se révolter contre les réactionnaires »; « la classe ouvrière doit exercer sa direction en tout. »
et
« Le prolétariat doit exercer dans tous les domaines sa dictature sur la bourgeoisie au niveau de la superstructure, y compris les divers secteurs de la culture. »
Révolution dont la complexité et les conditions difficiles s’expriment magistralement ainsi :
« Dans le passé nous avons livré bataille au nord comme au sud. Cette guerre était facile, car l’ennemi était apparent. La Grande Révolution culturelle prolétarienne en cours est beaucoup plus difficile. »
« La question, c’est que les cas qui révèlent d’erreurs idéologiques et ceux qui révèlent des contradictions entre l’ennemi et nous se trouvent confondus et que, pendant un temps, on ne parvient pas à y voir clair. »
Grande Révolution qui dans la tempête révolutionnaire de Shanghai, en janvier 1967, arborait l’appel du Président Mao :
« Révolutionnaires prolétariens, unissez-vous pour arracher le pouvoir aux dirigeants engagés dans la voie capitaliste ! »
Et son important enseignement :
« L’Armée populaire de Libération doit soutenir activement les larges masses de la gauche. »
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