Partie 19 CHANT GLORIEUX DE CELUI QUI VIENT
- jeanbernardritt
- il y a 2 jours
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Partie 19 CHANT GLORIEUX DE CELUI QUI VIENT
La société est dirigée par une minorité, qui possède tous les pouvoirs et accapare les richesse. L'armée, notamment est au service de cette élite, placée au-dessus du peuple, et donc de la majorité de la population. Il est certain que des soldats qui défendent leurs familles, leur sol et leurs biens seront plus déterminés et plus motivés que des mercenaires étrangers, qui luttent seulement pour une solde, ou la rapine.
Relation entre la population occupée et l'armée occupante:
L'habitude est que l'armée occupante vit sur le dos des habitants occupés par diverses rançons et pillages. L'occupant peut même terroriser , déporter , exterminer la population, prendre des otages, organiser un génocide. cela se traduit par des viols, des meurtres.
Relation avec les prisonniers de l'armée adverse: la population civile est déportée, enfermée dans des camps de réfugiés, internée, torturée, mise à mort, etc.
L'attitude à l'égard des prisonniers de guerre peut être l'exécution, la torture, l'enfermement dans des camps; on peut affamer les prisonniers, ne leur accorder aucun droit (Prison du camp de Guantánamo).
La population vaincue peut être spoliée, transformée en esclaves (travail obligatoire, sans droits).
Utiliser une force disproportionnée:
On peut utiliser diverses actions interdites aux soldats en temps de guerre: attaques surprises dans des zones civiles. Cibler délibérément des civils est un crime de guerre.
Le règne de la force incline à ne respecter aucune règle , internationales ou autres. C'est la guerre totale, et la guerre hybride.
Il n'y a pas consultation des organismes internationaux, et il n'est tenu aucun compte des règles internationales . Par exemples: L’État d'Israël définit lui-même ses critères de "dégâts latéraux (mort de 500 civils par bombardement) en tenant compte de l'avis des États-Unis. L’État d'Israël décide unilatéralement (après le soutien des États-Unis) de prolonger le temps d'occupation du Sud Liban.
Dans une société où domine une classe sociale minoritaire, souvent le peuple est considéré comme l'ennemi principal: la classe dominante ne peut donc pas compter sur lui pour défendre la nation.
2) "Le droit prime la force" : Il y a des règles de la guerre, même pendant les conflits, l'état de droit perdure. "Imposer la paix par la paix".
C'est une attitude qui respecte les divers droits (droit humanitaire, etc.).
Relation entre la population occupée et l'armée occupante:
Exemples: Le calife Omar interdit aux premiers conquérants musulmans de spolier les habitants des pays vaincus. On se contente de prélever un impôt. Ce comportement humain et tolérant eut pour conséquence l'implantation durable de l'Islam dans de vastes territoires , malgré les disputes ultérieures pour le pouvoir politique.
L'Armée Rouge chinoise ,qui luttait contre les forces japonaises et les forces du Kuomintang, avait un règlement qui imposait de ne rien prendre, de tout payer, de ne pas frapper ni molester, de ne pas rudoyer: ce comportement , connu des forces armées ennemies , a permis de favoriser la conquête de nombreux territoires.
Relation avec les prisonniers de l'armée adverse: respect des conventions de Genève. La première convention de Genève, ayant eu lieu le 22 août 1864, est née de la volonté d'améliorer le sort des blessés sur le champ de bataille .
Utiliser une force proportionnée: le principe de proportionnalité stipule que même en cas d'objectif militaire légitime, entraînant des pertes civiles, le nombre de civils tués ne doit pas être excessif. Les dommages collatéraux doivent être limités. Mais tout cela est sujet à interprétation.
Le droit international vise à protéger clairement les non-combattants durant les conflits, même si, dans certains cas, la mort de civils est admissible.
Le droit international humanitaire édicte des règles pratiques pour réduire les destructions et les pertes humaines en temps de guerre , impose des limites , mais n'interdit ni les conflits armés, ni les pertes civiles. Il n'y a pas de règles absolues et universelles, mais au cas par cas . Il faut clarifier qui et quoi est ciblé, en identifiant les combattants. Les combattants doivent être reconnaissables par leurs adversaires même dans le cas de guerres asymétriques , conflits qui opposent des États à des acteurs non étatiques.
Divers comportement interdits aux soldats en temps de guerre:
- Pas d'attaque surprise dans les zones civiles; de plus les attaques pouvant toucher des civils doivent être précédées d'un avertissement;
-Seules les cibles militaires peuvent être attaquées (règle du droit international humanitaire);
- L'éloignement des civils est une priorité;
- Quelques exemples: Pas d'attaques contre les hôpitaux, les zones de sécurité ou les zones neutralisées. Pas d'attaques contre le personnel médical ou religieux. Les journalistes doivent être protégés. Les terres agricoles ne peuvent être détruite (répandre des défoliants, comme au Vietnam est un crime de guerre. Les soldats doivent respecter l'environnement naturel (utilisation de bombes"sales" nucléaires pendant les deux guerres du Golfe). La famine en tant que méthode de guerre n'est pas autorisée. Les soldats ne peuvent pas porter de casques bleus (portés seulement par les soldats de la paix de l'ONU). Les symboles des groupes humanitaires ne peuvent être utilisés (perfidie). Pas d'utilisation abusive du drapeau blanc. Les soldats déguisés n'obtiennent pas le statut de prisonnier politique. Certaines menaces ne sont pas admises (épargner la vie des ennemis capturés). Faire quartier aux ennemis qui ont cessé de combattre. Certaines insultes ne sont pas admises. Les armes indiscriminées ne peuvent être utilisées: armes chimiques, biologiques, nucléaires, les mines antipersonnel, les poisons, etc. Pas de pièges. Les soldats ne peuvent pas causer de blessures superflues ou de souffrances inutiles. Il est interdit de simuler (blessure, maladie). etc.
Il est tenu compte de toute la réglementation établie par les traités internationaux (traité de Genève, etc.) et de l'avis des structures internationales (ONU, Tribunaux internationaux, etc. ).
Dans une société véritablement démocratique, où règne le peuple, c'est celui-ci qui est le principal artisan de la défense de la nation.
III) Au XXI° siècle,quelle est la condition pour éviter une troisième guerre mondiale ?
Quelles sont les conditions pour que l'humanité connaisse enfin une période de paix ?
Si, avec le temps , de nombreuses règles ont été édictées pour rendre la guerre acceptable, "plus humaine", encore convient-il de mettre en œuvre, au niveau international des structures chargées de faire appliquer ces règles, et de sanctionner ceux qui ne les respectent pas.
Cela a été le cas, après la première guerre mondiale, avec la Société des Nations et, après la seconde guerre mondiale, avec l'Organisation des Nations Unies, et plus tard de diverses structures juridiques, dont le Tribunal international.
Le Tribunal pénal international est une cour qui mène des enquêtes et juge les personnes accusées des crimes les plus graves qui touchent l’ensemble de la communauté internationale. Les crimes les plus graves incluent le génocide, les crimes de guerre , les crimes contre l'humanité et le crime d'agression.
Le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) a été le premier tribunal international à rendre des jugements contre les personnes présumées responsable de génocide. Le TPIR a également été la première institution à reconnaître le viol comme un moyen de perpétrer le génocide.
La Cour pénale internationale (CPI) est une juridiction pénale internationale permanente, et à vocation universelle, chargée de juger les personnes accusées de génocide, de crime contre l'humanité, de crime d'agression et de crime de guerre. La Cour inscrit également son action dans une dimension préventive et dissuasive : l'objectif est de responsabiliser les individus, qu'il s'agisse d'autorités civiles ou militaires.
- La Société des Nations: La Société, comme aujourd’hui les Nations unies, ne disposait pas de force armée en propre et dépendait des grandes puissances pour faire appliquer ses résolutions, ce qu’elles n’ont jamais été très disposées à faire. Les sanctions économiques, qui étaient la mesure la plus grave que la Société pouvait décider - juste avant l’option militaire - étaient difficiles à imposer et eurent peu d’impact sur les pays visés car ceux-ci pouvaient continuer à commercer avec des pays n’appartenant pas à la SDN. Le problème est illustré dans le passage suivant :
« Concernant les sanctions militaires prévues au titre du paragraphe 2 de l’Article 16, il n’y a pas d’obligation légale à les appliquer… s’il existe un devoir politique et moral incombant aux États, ici encore, il n’y a pas d’obligations les concernant. »
- L'Organisation des Nations Unies : Cinq puissances ont le droit de veto. Ainsi , pour les nombreuses décisions prises à l'encontre de l’État d'Israël, grâce à l'obstruction des États-Unis, presque aucune de celles-ci n'a été mise en œuvre. Autre exemple: En 2025, Blast a obtenu la preuve que des agents immobiliers israéliens proposent, en France, des biens construits dans les colonies israéliennes illégales, au cœur des territoires palestiniens. Une violation manifeste du droit international qui n’a pas fait ciller les autorités françaises.
- Cour Pénale Internationale: Depuis le 25 octobre 2024, 125 États sont parties au Statut de Rome de la Cour pénale internationale, ce qui signifie qu'ils ont ratifié ou adhéré au traité. Parmi eux : Les États-Unis ont refusé d’adhérer à cette initiative (en effet, la plupart des présidents américains auraient été différés devant cette juridiction) . Les États-Unis rejettent l'idée qu'une entité puisse « entraver » leurs choix de recourir à la force armée
De toute façon, ces structures internationales n'ont aucun moyen de faire appliquer leurs décisions (pas de forces armée, pas de forces de contrainte).
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