(Partie 16) Israël - Église - Messie

(Partie 16) Israël - Église - Messie

Partie 6 : Le christianisme d'origine, un socialisme ?

Voici deux exemples qui indiquent que le christianisme primitif prône une forme de socialisme:

"... on faisait des distributions à chacun en fonction de ses besoins." L'idée peut être résumée ainsi: "Chacun doit participer selon ses possibilités et chacun doit recevoir selon ses besoins."

L'adage se retrouve dans le Nouveau Testament, dans les Actes des Apôtres sur la vie en communauté et le partage des biens , notamment Actes 2.44-45 et Actes 4.32-35.

Actes 2.44-45: "Tous les croyants ensemble mettaient tout en commun; ils vendaient leurs propriétés et leurs biens et en partageaient le prix entre tous selon les besoins de chacun."

Actes 4.32-35: " La foule de ceux qui avaient cru n'était qu'un cœur et qu'une âme. Personne ne disait que ses biens lui appartenaient en propre, mais ils mettaient tout en commun. Avec beaucoup de puissance, les apôtres rendaient témoignage de la résurrection du Seigneur Jésus , et une grande grâce reposait sur eux tous. Il n'y avait aucun nécessiteux parmi eux: tous ceux qui possédaient des champs ou des maisons les vendaient, apportaient le prix de ce qu'ils avaient vendus et le déposaient aux pieds des apôtres; et l'on faisait des distributions à chacun selon ses besoins."

On trouve une formulation primitive de l'adage dans l'Exode, chapitre 16, versets 17-18: "Les Israélites firent ainsi et en [la manne] recueillirent les uns beaucoup, les autres peu. Quand ils mesuraient au gomor, celui qui avait beaucoup recueilli n'en avait pas trop, et celui qui avait peu recueilli en avait assez: chacun avait recueilli ce qu'il pouvait manger."

Ce texte est ainsi commenté par saint Paul dans 2 Co 8.15 : " ... Ainsi se fera l'égalité selon qu'il est écrit: "Celui qui avait beaucoup recueilli n'eut rien de trop, et celui qui avait peu recueilli ne manqua de rien."

Cette idée est reprise dans "La critique du programme socialiste allemand de Gotha" de 1875 , par Karl Marx, sous la forme "De chacun selon ses capacités , à chacun selon ses besoins."

"Qui ne travaille pas, ne mange pas."

Dans la deuxième épître aux Thessaloniciens de saint Paul, chapitre 3, verset 10, il est écrit: "Et puis , quand nous étions près de vous, nous vous donnions cette règle: si quelqu'un ne veut pas travailler, qu'il ne mange pas non plus."

Cette règle , qui ne vise que le refus de travailler, provient peut-être d'une parole de Jésus ou simplement d'une maxime populaire. C'est "la règle d'or du travail chrétien".

Cette maxime est reprise par Lénine. Cette phrase apparaît dans son ouvrage de 1917, L'État et la Révolution : « Ainsi, dans la première phase de la société communiste (que l’on appelle ordinairement socialisme), le « droit bourgeois » est aboli non pas complètement, mais seulement en partie, seulement dans la mesure où la révolution économique a été faite, c’est-à-dire seulement en ce qui concerne les moyens de production. Le « droit bourgeois » en reconnaît la propriété privée aux individus. Le socialisme en fait une propriété commune. C’est dans cette mesure, mais dans cette mesure seulement, que le « droit bourgeois » se trouve aboli. Il subsiste cependant dans son autre partie [de la première phase de la société communiste], en qualité de régulateur de la répartition des produits et de la répartition du travail entre les membres de la société. « Qui ne travaille pas ne doit pas manger » : ce principe socialiste est déjà réalisé; « à quantité égale de travail, quantité égale de produits » : cet autre principe socialiste est déjà réalisé, lui aussi. Pourtant, ce n’est pas encore le communisme et cela n’élimine pas encore le « droit bourgeois » qui, à des hommes inégaux et pour une quantité inégale (inégale en fait) de travail, attribue une quantité égale de produits ».

Voici un exemple de ce que dit le Saint Coran, concernant les Enfants d'Israël et le christianisme : on ne peut servir Dieu, l'Absolu, sincèrement, et rester en pratique, l'esclave de l'argent:

-- "Nous avons pris l'engagement des Enfants d'Israël: "N'adorez que Dieu, [ayez] le plus beau comportement envers vos parents, envers celui qui est de vos proches, envers l'orphelin et le pauvre, parlez aux gens de la meilleure manière, acquittez-vous de la prière (salât) , et donnez le surplus purificateur (zakât) ! Mais ensuite vous vous êtes détournés , à l'exception d'un petit nombre, et vous vous êtes dérobés ... " (Sourate 2 verset 83)

-- "Il dit: "Je suis , en vérité serviteur (abd) de Dieu, Il m'a donné le Livre. Il a fait de moi un prophète, Il a fait de moi [un être] béni, où que je sois. Il m'a recommande la prière (salât) et [le don du] surplus purificateur [zakât^t] , tant que je vivrai, ainsi que la bonté envers ma mère, et Il n'a pas fait de moi un tyran ni un miséreux." (sourate 19, versets 30-32)

Le 14 novembre 2024

C) L'Agneau égorgé et glorieux

Celui qui vient

Apocalypse de Saint Jean 19.11 : "Alors je vis le ciel ouvert, et voici un cheval blanc; celui qui le monte s'appelle "Fidèle" et "Vrai" , il juge et fait la guerre avec justice."

Apocalypse de Saint Jean 19.18 : "Un nom est inscrit sur son manteau et sur sa cuisse : Roi des rois et Seigneur des seigneurs."

Voici qu'au XXI° siècle s'engage le combat ultime de la fin d'un cycle , le cycle des Poissons , et le début d'un autre cycle, le cycle du Verseau .

Les protagonistes sont déjà en place.

D'un côté , les peuples et les nations qui aspirent à la liberté, à la démocratie populaire et au socialisme. Ceux-ci veulent se libérer des montagnes qui pèsent sur eux: l'impérialisme, le capitalisme, le colonialisme, le féodalisme, le racisme, ... Le guide de cette lutte , c'est le Christ, entouré de la communion des saints (l’Église intérieure) .

De l'autre côté, les "élites", qui font tous leurs efforts pour maintenir le monde ancien, l'impérialisme, le capitalisme, le colonialisme, le féodalisme , le racisme,... Ceux-ci s'opposent par tous les moyens aux guerres populaires de libération , à la liberté, à la démocratie populaire, et au socialisme réel. Le guide de cette lutte, c'est le prince de ce monde-ci, Satan, entouré de toutes ses troupes démoniaques.

C'est une lutte de la lumière contre les ténèbres, du bien contre le mal ,...

Église intérieure, Israël intérieure.

L’Église intérieure et Israël intérieure, unie dans la communion des saints, voici le symbole de l'axe du bien, qui comprend l'ensemble des peuples, car seuls les peuples font progresser l'Histoire. Que ce soit par la révolution sociale ou la guerre populaire juste et sainte.

Israël enferno est le symbole de l'axe du mal: on le dit faussement livré à lui-même, alors qu'il est l'instrument et le modèle d'affidé à l'impérialisme mondial.

Entre l'axe du bien et l'axe du mal, voici l’affrontement inévitable entre impérialismes et socialismes, fascisme et démocratie, bourgeoisies capitalistes et peuples, minorités et majorités,...

Guerre spirituelle et guerre matérielle :

L'arbre désire le calme et la tranquillité, mais le vent continue de souffler, et agite les branches et les feuilles. L'arbre, c'est l'humanité; le vent, c'est le souffle de Dieu, l'esprit.

Malgré les rumeurs de paix, ce qui se dessine à l'horizon , c'est la guerre terrible, sanguinaire, généralisée,...

Voici le Chef du Bien, entouré de ses généraux : Gabriel, Michel et Raphaël.

Quatre chevaliers suivi de myriades et de myriades de troupes invisibles: car les forces du Mal ont rempli les rangs de martyrs, de témoins, d'élus, de saints. Et les forces visibles se soulèvent , prêtes pour le combat !

Malgré les pertes humaines, la fonction positive de la guerre mondiale est de fusionner l'humanité , avec toutes sa variété et ses différences, en un bloc unique, en éliminant les scories, tout comme un bloc d'or est fusionné en un lingot unique, après purification et élimination de ce qui n'est pas or, par un feu à haute intensité.

I) Israël enferno

Israël extérieur, enferno, croit-il vraiment pouvoir voler , tuer et se prostituer au dollar et aux USA, négliger l'orphelin, la veuve, l'étranger, marcher sur la dignité humaine des pauvres, des opprimés, des étrangers ? Croit-il faire appel impunément, en dehors de Dieu Unique, à d'autres puissances, plus ou moins magiques, censées lui garantir le succès dans ses entreprises, toutes des puissances sataniques de ce monde-ci ? Croit-il ne pas avoir un jour, un juste retour: le châtiment implacable-- celui de Yahvé -- , au moins à un niveau et un rythme égaux à ce qu'il a fait subir à d'autres personnes innocentes ? Est-il possible d'enfreindre impunément la règle d'or : "Ne fais pas aux autres , ce que tu ne voudrais pas que l'on te fasse", ou bien "Fais aux autres tout le bien que tu voudrais que l'on te fasse." ?

Dans le Livre de Baruch, 2.4, il est écrit : "De plus, il [le Seigneur] les [les gens d'Israël et de Juda] a mis au pouvoir de tous les royaumes qui nous entourent pour être un opprobre et une exécration parmi tous les peuples d'alentour où le Seigneur les [les gens d'Israël et de Juda] dispersa." " Ils furent assujettis au lieu d'êtres maîtres, parce que nous avions offensé le Seigneur notre Dieu, en n'écoutant pas sa voix."

Quel est aujourd'hui le peuple élu ? Les Juifs ? Les Chrétiens ? Les Musulmans ? Non, bien sûr, maintenant que le message monothéiste d'un Dieu Unique a été répandu sur toute la terre, après divers mouvement allant vers l'universalisme, le peuple élu , c'est l'humanité entière !

L’État fasciste d'Israël, cherche-t-il , par tous les moyens, avec la complicité des chefs arabes félons et hypocrites, à faire disparaître le peuple palestinien de la surface de la terre, par la guerre, la famine et la peste ? Mais ces insensés n'ont-ils rien retenus ? Ne savent-ils pas que, même à partir de pierres, le Dieu Unique , l'Absolu, peut faire émerger dans le pays des splendeurs , un peuple palestinien, plus nombreux que les étoiles du ciel et plus déterminé ? Il suffit qu'il dise :"Sois ! " et cela est fait !

"Tant qu'ils [les Hébreux] ne pèchent pas en présence de leur Dieu, la prospérité fut avec eux, car ils ont un Dieu qui hait l'iniquité ! Quand au contraire ils s'écartèrent de la voie qu'il leur avait assignée, une partie fut complètement détruite en de multiples guerres, l'autre fut conduite en captivité dans une terre étrangère. Le temple de leur Dieu fut rasé et leurs villes tombèrent au pouvoir de leurs adversaires." (Judith 5.17s.)

Au lieu de faire confiance et de rester fidèle au pacte de Yahvé, à la Loi de Moïse, beaucoup trop de citoyens de l’État fallacieux d'Israël n'a de considération toute humaine que pour la force, représentée aujourd'hui par le financement du dieu Dollar, les États-Unis , qui à leur tour vont payer les nombreux crimes commis depuis leur fondation.