top of page

LA RESISTANCE ET LA FRANC-MACONNERIE(Partie15)

  • jeanbernardritt
  • 21 mai 2021
  • 6 min de lecture

LA RESISTANCE ET LA FRANC-MACONNERIE

(Partie15)


ANNEXE 2 : BIBLIOGRAPHIE :

A Les éléments du communisme. Friedrich Engels. Socialisme utopique et socialisme scientifique ; 1944

B Karl Marx et Friedrich Engels. Manifeste du pari communiste. 1944


1 Haute trahison crime des trusts ; La France accuse !

2 L’école élémentaire du Parti Communiste Français – Première série – Leçon n° 1. L’économie et les classes sociales en France. Septembre 1945

3 L’école élémentaire du Parti Communiste Français – Première série – Leçon n° 3 L’économie et l’Etat socialistes. Septembre 1945

4 L’école élémentaire du Parti Communiste Français – Première série – Leçon n° 4 La nation. Novembre 1945

5 L’école élémentaire du Parti Communiste Français – Première série – Leçon n° 5 Le Parti. Novembre 1945

6 L’école élémentaire du Parti Communiste Français – Première série – Leçon n° 6 Les principes de la politique communiste. Décembre 1945

7 La vie du Parti. Novembre-Décembre 1944

8 La doctrine communiste. Marx, Engels, Lénine, Staline en six cours. Les bases théoriques du communisme.

9 Histoire du Pari Communiste Français ; Vingt-cinq ans de lutte pour le salut du peuple de France. 1944

10 Les communistes dans la bataille pour la libération de la France. Rapport présenté au comité central du Parti Communiste Français le 31 août 1944 par Jacques Duclos.

11 S’unir pour vaincre le fascisme et pour reconstruire la France c’est exécuter le testament de nos héros. Discours prononcés au Vélodrome d’Hiver le 14 décembre 1944 par Jacques Duclos secrétaire du Parti Communiste Français et Maurice Thorez, secrétaire général du Parti Communiste Français à la manifestation commémorative de l’assassinat de Gabriel Péri et Lucien Sampaix « morts pour que vive la France ».

12 La politique extérieure de la France et l’indépendance nationale par Florimond Bonte, député de Paris, membre de l’Assemblée consultative, discours prononcé le 21 novembre 1944 devant l’Assemblée consultative Préface de Marcel Cachin.

13 Amicale des juristes communistes. Etienne Fajon Député de la Seine ; Les communistes et la propriété. Conférence prononcée le 6 décembre 1944. Salle des sociétés savantes

ANNEXE 3 :

Acteurs de la période 1939-1945 ayant appartenu avant, pendant ou après à la Franc-maçonnerie. Collaborateurs. Divers.


A


Jean Pierre Abel, son vrai nom est René Château (1906-1970) :Philosophe, militant radical-socialiste. Collaborateur.Elève d’Alain. Agrégé de philosophie. Franc-maçon, initié au Grand Orient de France. Il est élu en 1936 député de Charente-Inférieure sous l’étiquette du Parti radical-socialiste Camille Pelletan. Vichyste. En 1940, il vote les pleins pouvoirs à Philippe Pétain. Sous l’occupation, il entre à L’œuvre de Marcel Déat, puis il est nommé à la direction de La France socialiste, quotidien qui deviendra La France au travail, et où il dénonce, en 1942, le « rôle des trois internationales : la capitaliste, la bolchevique, la juive », et s’en prend particulièrement à cette dernière. Pendant les années 1950, il reprend ses publications philosophiques sous son véritable nom.


Otto Abetz (1903-1958) : Ambassadeur de l’Allemagne à Paris pendant la Seconde Guerre mondiale. Enseignant. Il rejoint le parti nazi en 1931. Il fut initié à la franc-maçonnerie, membre de la loge Goethe de la GLF. En 1932, il épouse Suzanne de Bruyker, française et secrétaire du journaliste Jean Luchaire.


Georges Albertini (1911-1983) : Socialiste et pacifiste avant la Seconde guerre mondiale, il passe à l’extrême droite et s’engage dans la collaboration. Après guerre, il anime la revue anticommuniste Est-Ouest et devient une éminence grise de Georges Pompidou. Professeur. Militant de la SFIO en 1932. Il devient en 1942 le second de Marcel Déat en exerçant la fonction de secrétaire administratif et organisateur du Rassemblement national populaire (RNP), acquis à la collaboration avec l’Allemagne nazie. Il s’illustre notamment par son zèle de sergent recruteur contre la Résistance, par un anticommunisme et un antisémitisme particulièrement violents. Un de ses éditoriaux à National populaire, en juin 1942, s’intitule : « Le communisme, entreprise juive ». Condamné à la Libération, il bénéficie d’une clémence assez incompréhensible. Ami de Vincent Auriol. Il devient après guerre anticommuniste, et parmi ses contacts, on trouve Jean Baylot, fondateur de la Grande Loge nationale française, ou encore Henri Frenay. Il fut le conseiller occulte – via Claude Harmel, pseudonyme de l’ancien collaborateur Guy Lemonnier – de, entre autres, Alain Madelin, Patrick Devedjian, Gérard Longuet et Hervé Novelli, et, via l’Institut d’histoire sociale, de Georges Pompidou.


Henri, Albert, François, Joseph Raphaël Alibert (1887-1963) : Juriste. Monarchiste catholique. Maître des requêtes au Conseil d’Etat. Proche de l’Action française. A partir de 1937, il devient un proche du maréchal Pétain. Collaborateur, ministre de Vichy, il a mis en place une législation antisémite. Il fait réviser les naturalisations. Vichyste. Le 13 août 1940, il promulgue la loi de dissolution des « sociétés secrètes » (franc-maçonnerie et autres) ainsi que des lois à caractère antisémite (lois Alibert). Il met en place la Cour suprême de justice. Il sera signataire du statut des Juifs d’octobre 1940. A la Libération, il est condamné à mort par contumace, à la dégradation nationale à vie et à la confiscation de ses biens le 7 mars 1947. En exil en Belgique, il est finalement amnistié en 1959 par le Général de Gaulle.


Robert Amadou (1924-2006) : Franc-maçon du Rite Memphis-Misraïm (initié en juin 1943 par Robert Ambelain). Maître écossais à la Grande Loge Nationale Française Opéra (mars 1966).


Emilien Amaury (1909-1977) : Homme de presse. Issu d’un milieu modeste. Secrétaire de Marc Sangnier. Sous l’Occupation, Amaury se voit confier par le régime de Pétain la diffusion de sa propagande sur le thème de la famille. Dès 1941, il anime « le groupe de la rue de Lille », un groupe clandestin luttant contre la propagande et l’occupant. Le groupe met ses imprimeries au service des mouvements de résistance. Le groupe imprime les appels du général de Gaulle, mais aussi de faux documents pour la résistance (papiers d’identité, laissez-passer, cartes d’alimentation, feuilles de démobilisation, etc.), des milliers de tracts et affiches.


Robert Ambelain pseudonyme Aurifer (1907-1997) : Franc-maçon. Homme de lettres. Historien. Il fut Grand maître mondial de la Grande Loge de Memphis-Misraïm.


Etienne Antonelli : Professeur d’économie politique à la Faculté de Droit de Lyon. Economiste. Député SFIO de la Savoie de 1924 à 1932. Franc-maçon. Conseiller de l’Ordre GODF en 1933-1936.


Paul Anxionnaz (1902-1997) : Polytechnicien. Il entre en maçonnerie en 1926, à la loge «Liberté ». Membre du Parti Radical. Pendant la guerre, il se rallie à de Gaulle et rejoint les Forces Françaises Libres. En 1944, il est membre de l’Assemblée consultative provisoire, antigaulliste. Elu député de la Marne en 1946. Radical mendésiste. Il accède aux ateliers supérieurs, il est admis au chapitre « L’Avenir » en 1964, au Conseil Philosophique de « L’Etoile Polaire » en 1967, et au Grand Collège des Rites en 1972. Elu au Conseil de l’Ordre du GODF en 1962, il en devient Grand Maître en 1964. Puis il est à nouveau Grand Maître de 1966 à 1969. En 1964, l’obédience regroupe 450 loges.

Il dirige le Grand Orient au moment des événements de 1968 qui provoquent un vif émoi dans les loges. L’obédience prend position en faveur des étudiants et des grévistes et couvre Paris d’affiches. Un groupe de jeunes maçons d’extrême gauche s’installe rue Cadet, forme un comité de vigilance révolutionnaire et n’accepte de se retirer qu’après négociations. Le Grand Orient fait parvenir des vivres et des médicaments aux étudiants retranchés dans la Sorbonne. En 1969, les loges décident de répondre aux aspirations de la jeunesse, et s’intéressent à la sexualité et à la loi du silence.


Victor Noël Arrighi (1900-1945) : Issu d’une famille de postiers d’origine corse, il est membre du PCF, puis devient directeur de la « Banque Ouvrière et Paysanne » dépendant de ce parti. Exclu du PCF en 1924, il devient radical de 1930 à 1936. En 1936, il devient secrétaire général du PPF de Jacques Doriot. Antisémite. A Vichy, pendant l’occupation.


Emmanuel d’Astier de La Vigerie (1900-1969) : Issu d’une famille anoblie en 1929, sous la Restauration. Ses années de lycée seront marquées par son adhésion à l’Action française. Ecrivain et politique. Résistant, il fonde le mouvement de résistance Libération-Sud et le journal Libération. Il devient, en novembre 1943 et jusqu’en septembre 1944, commissaire à l’Intérieur de la France libre. Après-guerre, il sera l’un des compagnons de route du PCF, puis gaulliste de gauche.


Raoul Aubaud (1881-1966) : Député radical de l’Oise de 1928 à 1940. Secrétaire général du Parti radical-socialiste en 1934. Le 10 juillet, il vote en faveur du projet de loi constitutionnel accordant les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. Franc-maçon. Conseiller de l’Ordre GODF en 1930-1933.


Julien Aubart Obarjansky (1921-1977) : Julien est déporté en 1943 à Auschwitz. Il sera du nombre des survivants de ce camp d’extermination.


Lucie Aubrac, de son vrai nom Lucie Samuel, née Bernard (1912-2007) : Résistante. Epouse de Raymond Aubrac.

 
 
 

Comments


Posts à l'affiche
Posts Récents
Archives
Rechercher par Tags
Retrouvez-nous
  • Facebook Basic Square
  • Twitter Basic Square
  • Google+ Basic Square
  • Facebook - White Circle
  • Pinterest - White Circle
  • Instagram - White Circle

© 2023 par Jade & Gabi. Créé avec Wix.com

bottom of page