LA RESISTANCE ET LA FRANC-MACONNERIE(Partie 8)
- jeanbernardritt
- 15 mai 2021
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LA RESISTANCE ET LA FRANC-MACONNERIE
(Partie 8)
L’école élémentaire du Parti Communiste Français – Première série – Leçon n° 4 La nation. Novembre 1945
« Par contre les communistes se sont montrés les meilleurs et les plus ardents défenseurs de leur patrie.
Le Parti Communiste est à l’avant-garde de la lutte pour l’intérêt national.
L’histoire nous enseigne, en effet, qu’à chaque époque une classe sociale montante incarne le véritable intérêt national.
La haute trahison des trusts.
Le PC, premier parti national, sa politique a été la seule vraiment conforme aux intérêts de la Nation.
Les trusts, ennemis de la Nation.
Les trusts désorganisent la vie économique du pays.
Les trusts organisent la trahison de Munich : les trusts sans patrie.
Trahison ouverte des trusts sous l’occupation.
Les trusts sabotent la Renaissance Française.
Au moment où tous les efforts du pays devraient être tendus en vue de l’accroissement de la production, pour une restauration rapide de l’économie française, où, à l’appel du Parti Communiste et de son secrétaire général Maurice Thorez, mineurs, métallurgistes, cheminots, ouvriers du bâtiment, etc., rivalisent d’ardeur eu travail, n’a-t-on pas vu le Comité des houillères exploiter les veines les plus pauvres et les grandes firmes industrielles marcher au ralenti ?
Ainsi la classe ouvrière, soutenue par ses alliés (paysans et classes moyennes), défend de la manière la plus conséquente les intérêts de la nation, tandis que les deux cents familles les sacrifient en toute occasion à leur égoïsme de classe.
Patriotisme n’est pas chauvinisme.
Cosmopolitisme et patriotisme.
Le parti communiste, parti de la classe ouvrière, est le grand parti national.
Conditions de l’indépendance nationale.
Une économie sans trusts. Expropriation des trusts, retour à la nation des grands moyens de production.
Une armée nationale et démocratique.
Une armée nationale et républicaine.
Le maintien et l’élargissement de la démocratie.
C’est pourquoi un gouvernement issu du peuple souverain, contrôlé par lui et s’appuyant sur lui pour assurer le maintien et l’élargissement de la démocratie, est une des conditions premières de l’indépendance nationale.
L’union de la classe ouvrière avec l’ensemble des forces nationales et démocratiques.
La question nationale et coloniale.
Trois principes :
Premier principe : égalité des droits.
Deuxième principe : le droit de libre expression allant jusqu’à la séparation.
Troisième principe : le droit des nations à se séparer ne signifie pas l’obligation de se séparer.
Les territoires français d’outre-mer :
Thorez : « une politique vraiment française »
« Nous n’avons jamais cessé de montrer que, par exemple, l’intérêt des populations de l’Afrique du Nord était dans leur union avec le peuple de France. »
Jamais n’est clairement posée la question de la direction du mouvement : qui dirige ? La bourgeoisie ou le prolétariat ? Le fait de refuser une direction par le prolétariat conduit inévitablement à placer le prolétariat sous la direction de la bourgeoisie.
L’école élémentaire du Parti Communiste Français – Première série – Leçon n° 5 Le Parti. Novembre 1945
« Dans une société divisée en classes sociales, chaque classe ou fraction d’une classe trouve son expression politique dans un parti pour conserver les privilèges qu’elle détient ou mettre fin à l’exploitation dont elle est victime.
Un parti défend toujours les intérêts d’une classe ou d’une fraction de classe. Il groupe des hommes et des femmes pour la réalisation de certains objectifs politiques, autour d’un programme et de moyens d’actions déterminés.
Le parti, avant-garde de la classe ouvrière :
Le Parti Communiste, héritier des traditions révolutionnaires de la classe ouvrière française. 1871 : premier exemple, encore embryonnaire, d’un Etat prolétaire, et d’une démocratie authentique.
Le Parti Communiste continue et développe le communisme à la lumière de la science marxiste.
Le Parti Communiste achève l’organisation du prolétariat ébauchée par le mouvement ouvrier révolutionnaire dans notre pays.
Le Parti Communiste, parti d’un type nouveau. Lénine, sur le plan philosophique, a développé, le matérialisme dialectique de Marx et d’Engels à la lumière des découvertes les plus récentes de la science.
Unité de pensée : Cette politique scientifique exclut évidemment toute division du Parti en « tendances » ou « fractions », comme tout opportunisme et toute « synthèse ».
Liaison avec les masses : Chaque Parti de la II° Internationale était, comme dit Staline, « un appareil électoral approprié aux élections parlementaires et à la lutte parlementaire. »
Discipline de fer.
Le Parti, rassembleur des forces nationales progressives :
La classe ouvrière, classe montante, dont les intérêts s’identifient avec ceux de la Nation :
[…] domination d’une nouvelle caste, celle du capital financier.
Le Parti Communiste, Parti de la Nation :
14 juillet 1935 : Jacques Duclos… Tandis que l’après-midi, près d’un million de manifestants à Paris rendaient au Peuple la « Marseillaise » et le Drapeau Tricolore.
… notre Parti apparaît comme le seul artisan de l’union de la Nation.
Charles Debarge : fondation du premier groupe de francs-tireurs en décembre 1940. »
L’utilisation de la « Marseillaise », chant bourgeois, et l’utilisation du drapeau bourgeois bleu blanc rouge aurait du donner lieu à des critiques !
« Sans le Parti Communiste, il n’y aurait pas eu de résistance française… marcher au poteau d’exécution en chantant la « Marseillaise ». Nul n’oserait plus aujourd’hui s’étonner de voir les communistes brandir le drapeau tricolore ou entonner l’hymne national.
Le Parti Communiste, Parti des Bâtisseurs :
…être le Parti de la Renaissance française, continuer la France.
Un parti de type nouveau
L’unité de pensée
L’unité d’organisation : Le centralisme démocratique
L’unité dans l’action
Un homme du Parti, c’est celui qui subordonne tous les actes de sa vie publique et privée à l’intérêt du Parti, qui se confond avec l’intérêt de la France.
… au peuple, qui a fait la grandeur de la patrie, le droit de faire ses lois et de désigner les dirigeants capables de les appliquer. »
L’école élémentaire du Parti Communiste Français – Première série – Leçon n° 6 Les principes de la politique communiste. Décembre 1945
« Staline : « La théorie devient sans objet si elle n’est pas rattachée à la pratique révolutionnaire ; de même exactement que la pratique devient aveugle si la voie n’est pas éclairée par la théorie révolutionnaire. »
« La théorie n’est pas un dogme mais un guide pour l’action »
Staline « Les principes du léninisme »
La stratégie :
La stratégie s’assigne trois objectifs principaux :
Fixer la direction du coup principal à porter ;
Elaborer un plan destiné à atteindre le but projeté ;
Lutter pour la réalisation de ce plan.
La tactique :
Le mot « politique » est souvent discrédité par le fait qu’il a servi à dissimuler la soumission de certains hommes et de certains partis aux intérêts d’une classe privilégiée.
Les communistes ne se bornent pas à interpréter les événements ; ils luttent pour les influencer, pour les modifier dans le sens des intérêts de la classe ouvrière et du peuple. La théorie marxiste-léniniste n’est pas seulement un instrument de compréhension, elle est aussi et surtout un instrument d’action.
Principes généraux de la stratégie et de la tactique communistes :
La stratégie :
6 février 1934 : première tentative d’assaut fasciste contre le peuple et la République.
Octobre 1934 : idée du Front Populaire pour le pain, la liberté et la paix.
Août 1934 : « Front Français »
La tactique :
Staline « Principes du léninisme »
« Si la stratégie a pour but de gagner la guerre, par exemple contre le tsarisme ou la bourgeoisie, de mener jusqu’au bout la lutte contre le tsarisme, ou la bourgeoisie, la tactique, elle, s’assigne des objectifs moins essentiels, car elle s’efforce de gagner non pas la guerre dans son ensemble, mais telles ou telles batailles, tels ou tels combats, de réaliser avec succès telles ou telles campagnes, telles ou telles actions appropriées à la situation concrète, pendant une période donnée d’essor ou de déclin de la révolution. La tactique est une partie de la stratégie, subordonnée à celle-ci et destinée à la servir. »
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