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La Commune de Paris de 1871 et la Franc Maçonnerie (Partie 23)

  • jeanbernardritt
  • 28 mars 2021
  • 7 min de lecture

La Commune de Paris de 1871 et la Franc Maçonnerie (Partie 23)

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Léonide Babaud-Larivière (1819-1873) : Franc-maçon. Elu Grand-maître du Grand Orient de France en 1870. Au 4 septembre 1870, le gouvernement de la Défense nationale le nomma préfet de la Charente. Il est par la suite nommé préfet des Pyrénées Orientales (1872-1873).


Jules Nicolas André Babick (1820-1902) : Parfumeur et chimiste. Il adhère à l’Association internationale des travailleurs au début de 1871. Il est signataire de l’Affiche Rouge du 7 janvier 1871, qui réclame la création d’une Commune. Membre du Comité central de la Garde nationale. Il est élu au Conseil de la Commune, membre de la commission de la Justice, puis de celle des Services publics. C’était un personnage à grande barbe, qui portait en sautoir le collier d’un ordre maçonnique. Condamné à mort par contumace, réfugié en Suisse.


Badois : Membre du Comité central de la Garde nationale.


Mikhaïl Aleksandrovitch Bakounine (1814-1876) : Franc-maçon. Initié en Italie, en 1845, c’est à Turin qu’il fut élevé au degré de Rose-Croix. A Caprera, Garibaldi l’élève au 30° degré. En 1865, à Naples, il est en relation avec S. Friscia, C. Gambuzzi et S. Morelli, les fondateurs d’une loge atypique qui réunissait républicains et socialiste. En 1866, il nie dans une lettre à Herzen le fait d’être maçon. Anarchiste. Il écrit en mai 1871 : « Je suis un partisan de la Commune de Paris, qui pour avoir été massacrée, étouffée, dans le sang par les bourreaux de la réaction monarchique et cléricale, n’en est devenue que plus vivace, plus puissante dans l’imagination et dans le cœur du prolétariat de l’Europe. ».

Concernant la franc-maçonnerie, Bakounine a déclaré : « La maçonnerie,

Bakounine était obnubilé par le projet d’une organisation ouvrière qui aurait joué pour la révolution sociale le rôle que la franc-maçonnerie avait joué pour la révolution bourgeoise. C’est dans cet esprit qu’il fonda en 1864 une société secrète appelée « La Fraternité Internationale » ou « Alliance des Révolutionnaires Socialistes », dissoute en janvier 1869. .


Baldue : Franc-maçon. Ancien vénérable de la loge La Ligne Droite. Signataire de l’appel du 5 mai 1871.


Achille Ballière (1840-1905) : Franc-maçon. Architecte. Il participe à la guerre de 1870. Il rallie tardivement la Commune et soutient la tentative de médiation franc-maçonne en suivant la manifestation du 29 avril 1871. Déporté en Nouvelle-Calédonie, il s’évade le 20 mars 1874, avec François Jourde, Charles Bastien, Henri Rochefort, Olivier Pain et Paschal Grousset. En 1889, il est candidat boulangiste aux élections législatives. A écrit en 1889 : La déportation de 1871. Souvenirs d’un évadé de Nouméa.


Baptiste Désiré Bancel (1822-1871) : Avocat. Journaliste et homme politique, radical bourgeois. Député républicain de la Drôme en 1849. Député de Paris en 1869. Candidat des loges maçonniques.


Claude Désiré Barodet (1823-1906) :Franc-maçon à Lyon. Instituteur. Commune de Lyon. Le 4 septembre 1870, il fait partie du Comité de salut public lyonnais, il est élu conseiller municipal de Lyon, puis nommé adjoint au maire par Hénon. A ce poste, il participe à la répression de l’émeute menée par Bakounine en décembre 1870, puis des mouvements communalistes qui naissent en soutien à la Commune de Paris.


Madame Barois : « Pétroleuse ». Membre assesseur du Comité de Vigilance des citoyennes républicaines du 18° arrondissement.


M. Barois : A fait une motion ayant pour but de demander l’échange de Blanqui contre l’archevêque de Paris et l’exécution de ce dernier si la proposition n’était pas acceptée.


Baroud : Membre du Comité central de la Garde nationale.


Barré : Franc-maçon. Vénérable. Signataire du Manifeste de la Franc-maçonnerie du 8 avril 1871.


Barré : Membre du Conseil de la Commune (I° arrondissement).


Camille Barrère (1851-1940) : Il se rallie à la Commune, comme son père et ses frères et collabora à divers journaux (L’Affranchi, la Sociale et Qui-vive ? de Vermersch). Condamné à la déportation dans une enceinte fortifiée, il se réfugie en Angleterre. Ayant bénéficié de l’amnistie en 1879, il rentre en France et devient secrétaire d’ambassade.


Louis Barron : A écrit en 1889 : Sous le drapeau rouge.


Frédéric Auguste Bartholdi (1834-1904) : Franc-maçon. Sculpteur. Célèbre pour sa statue de « la liberté éclairant le monde » qui s’élève à New-York et son « Lion de Belfort ». Membre de la loge parisienne « Alsace-Lorraine », créée en septembre 1872. Il est initié le 14 octobre 1875, et accède dans sa loge-mère au grade de maître le 9 décembre 1880. Garde national pendant la guerre franco-prussienne. Eprouvé par la défaite, en tant qu’Alsacien, il effectue un premier voyage aux Etats-Unis en 1871.


André Augustin Bastelica (1845-1884) : Ouvrier typographe. Membre de la Première Internationale en 1867, responsable de la section de Marseille, et directeur des contributions indirectes sous la Commune. Membre de la Commune marseillaise, exilé en Suisse après la défaite de la Commune.


Bataillon : Un bataillon est composé de 8 Compagnies de 150 hommes, soit 1200 hommes au total. La Commune disposait sur le papier de 234 Bataillons. Les historiens estiment l’effectif total réel entre 3000 et 4000 hommes.


Alphonse Baudin (1811-1851): Franc-maçon. Initié le 15 juin 1842 à la Loge maçonnique “Le Temple des Amis de l’Honneur français », loge suspendue en 1846, à la demande du préfet de police. Médecin. Elu député aux législatives en 1849, Meurt sur les barricades en 1851. A une femme qui disait aux députés souhaitant la résistance des Parisiens face au coup d’Etat de Napoléon : « Croyez-vous que nos hommes vont se faire tuer pour que vous conserviez vos vingt-cinq francs ? », Baudin aurait répondu : « restez et vous verrez comment on meurt pour vingt-cinq francs. ».


Adolphe François Henri Bauër, dit Henry Bauër (1851-1915): Ecrivain, polémiste, critique et journaliste. Né de la liaison d’Alexandre Dumas père avec Anna Bauër, une juive allemande du pays de Bade. Le 18 mars 1871, il est nommé capitaine de la Garde nationale à l’état-major du général Eudes. Le 10 mai il est nommé commandant de la sixième Légion fédérée de la Commune, et le 22 mai, chef de l’état-major général du capitaine Réfère. A écrit en 1895 : Mémoires d’un jeune homme.


Baumann : Franc-maçon. Vénérable. Signataire du Manifeste de la Franc-maçonnerie du 8 avril 1871.


François Achille Bazaine (1811-1888) : Maréchal. Monarchiste. A contribué à la défaite française lors de la guerre franco-prussienne de 1870. Commande le 3° corps d’armée pendant la guerre de 1870, puis l’armée du Rhin. Capitula à Metz en octobre 1870.


Charles de Beaufort : Cousin d’Edouard Moreau. Capitaine d’un bataillon de fédérés, accusé de trahison par des fédérés du 66° Bataillon, il est fusillé le 24 mai 1871.


Charles Beauvoir : Membre de l’AIT, a annoncé la république le 4 septembre 1870, sur le parvis de l’Hôtel de Ville de Lyon.


Becourt : Franc-maçon. Membre du Conseil de l’Ordre. Signataire du Manifeste de la Franc-maçonnerie du 8 avril 1871.


Marie Virginie Bediez, Vice : dite « la colonelle Vignot ». Blanchisseuse. Elle suivait son amant, le capitaine Vignot, du 170° Bataillon, sur la barricade de l’église Saint-Ambroise.


Henri Bellenger : Un des rédacteurs du Cri du Peuple (tiré à 50000, 80000, voire 100000 exemplaires pour 18 numéros du 22 février au 12 mars 1871 et 65 numéros du 21 mars au 23 mai 1871). Collaborateur du Vengeur. Auteur d’un article où il expose à la Commune de Paris un programme d’éducation des futurs travailleurs.


Eugène Bennière : Membre de l’Association Internationale des Travailleurs, proudhonien.


Marie Bequet Devienne, née de Vienne (1854-1913) : Grande bourgeoise bourguignonne. Traumatisée dès sa jeunesse par les nombreux morts de la Commune. Franc-maçonne. Le 14 mars 1893 a lieu la première tenue de la première loge du Droit Humain chez elle : elle est initiée au grade d’apprenti avec onze femmes : Clémence Royer, Anna Feresse-Deraismes, la sœur de Maria Deraismes, Louise David, Marie Pierre, Marie Georges-Martin, épouse du docteur Georges Martin, Julie Pasquier, Eliska Vincent, Florestine Mariceau, Myrtille Reugnet, Charlotte Duval, Maria Martin) et un homme (Maurice Lévy). Les membres de ce groupe sont reçus compagnons le 24 du même mois, puis maîtres le 1° avril.


Jules Henri Marius Bergeret (1830-1905) : Franc-maçon. Correcteur d’imprimerie. Membre du Comité central de la Garde Nationale. Elu le 26 mars au Conseil de la Commune. Il est nommé délégué à la commission de la Guerre et à la commission exécutive. Le 2 avril, la Commune le nomme commandant en chef de la place de Paris. Membre de l’AIT. Condamné à mort par contumace, il finit ses jours à New-York.


Joséphine Bernard, Mimet (née en 1833) : Ravaudeuse de bas. Porte du café, nuit et jour, aux combattants des barricades. Elle a été vue un fusil à la main, rue Saint-Antoine.


Bertel : Voir Charles Albert Arnoux.


Louis Adolphe Bertillon (1821-1883) : Médecin, statisticien et anthropologue. Ami de Jules Michelet, proche du mouvement socialiste.


Jeanne Bertranine, femme Taillefer (née en 1831) : Marchande de friture. Pendant deux mois, elle suit son mari au 118° Bataillon, en tenue de cantinière, le pistolet à la ceinture. Elle est de toutes les sorties, et le 23 mai, elle vient, avec des gardes nationaux en armes, appeler les locataires de sa maison à la barricade de la place Aubert. Envoyée en Nouvelle-Calédonie. Elle était trop digne pour faire un recours en grâce.


Madame Besace : Couturière. Membre du Comité central de l’Union des Femmes (9° arrondissement).


Eugène François Bésette (1817- ?) : Membre de l’AIT. Nommé par la Commune directeur des cantines du V° arrondissement.


Charles Victor Bellay ou Beslay (1795-1878) : Franc-maçon. Il adhère en 1866 à l’Association internationale des travailleurs. Ingénieur. Ami de Proudhon. Membre de l’assemblée constituante, il est partisan de la répression contre les insurgés de juin 1848. Membre de l’AIT. Le 26 mars il est élu au Conseil de la Commune. Le 29 mars il est membre de la commission des Finances et devient le délégué de la Commune auprès de la Banque de France. Fin mai 1871, grâce à un laissez-passer du gouvernement d’Adolphe Thiers, il peut se réfugier en Suisse après l’échec de la Commune. En décembre 1872, le conseil de guerre rend un non-lieu à son encontre, « en considération des services rendus par lui au crédit public ». En 1873, il s’est justifié de la façon suivante dans le Figaro : « Je suis allé à la Banque de France avec l’intention de la mettre à l’abri de toute violence du parti exagéré de la Commune, et j’ai la conviction d’avoir conservé à mon pays l’établissement qui constituait notre dernière ressource financière. ». A publié en 1873 : 1830. 1848. 1870. Mes souvenirs.


Charles Bernardin (1860-1939) : Notaire, puis rentier. Franc-maçon. Initié le 6 mars 1892 à la loge « La Fraternité Vosgienne », à Epinal. Il en est, dès la première année, le secrétaire, puis le trésorier. Affilié le 7 janvier 1895 à la Loge « Saint-Jean de Jérusalem », à Nancy.


Pierre Eugène Marcellin Berthelot (1827-1907= : Chimiste, essayiste, historien des sciences. Franc-maçon. Membre de la Loge « La Fraternité Universelle » de Paris.


 
 
 

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