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Qu’est-ce que le Peuple ? TOUT. Qu’a-t-il été jusqu’à présent dans l’ordre politique et dans l’ordre

  • jeanbernardritt
  • 24 déc. 2019
  • 5 min de lecture

Qu’est-ce que le Peuple ? TOUT.

Qu’a-t-il été jusqu’à présent dans l’ordre politique et dans l’ordre économique ? RIEN.

Que demande-t-il ? TOUT (Partie 13)

Quelle est la partie du Peuple que représentent les gilets jaunes ?

Qui sont, majoritairement, les gilets jaunes ? Ce sont des personnes de la classe « moyenne », autrement dit, la moyenne et le petite bourgeoisie : petits patrons, petits commerçants, petits agriculteurs, artisans, retraités, etc., en voie de déclassement et d’appauvrissement, en raison de la mondialisation, de l’évolution du capitalisme français et de la politique de l’Union Européenne. C’es donc une partie du Peuple français, la partie la plus favorisée, celle qui s’en sort le mieux, mais qui connaît aussi des conditions de vie qui se déprécient.

C’est donc également une classe sociale qui possède encore des moyens matériels non négligeables : une voiture, une maison individuelle, dans un quartier résidentiel, des économies à la banque, la possibilité de partir en vacances, etc. Cette classe fait partie des catégories de personnes qui paient encore divers impôts et taxes.

C’est en conséquence une classe sociale qui, à la fois, s’oppose à l’évolution actuelle de la société, mais qui aussi, est sujette à des compromis, car elle pense que le système capitaliste est amendable, capable de se réformer, pour répondre à leurs propres aspirations : revaloriser les revenus, améliorer leurs pouvoirs d’achat, etc.

Pour toutes ces raisons, c’est cette classe sociale qui a allumé la mèche, et mis en route le processus prérévolutionnaire, après le constat flagrant de l’échec de la présidence Macron et LaREM, incapables d’instituer, comme ils l’avaient promis, une France plus solidaire, et pas seulement orienter tous les profits vers la satisfactions des appétits et des désirs des hyper riches (la grande bourgeoisie).

Comme la révolution procède par vagues successives, on peut donc diagnostiquer que l’étape suivante, est la mise en route dans le mouvement des classes laborieuses (ouvriers et employés), à savoir notamment les habitants des quartiers populaires, des grands ensembles et des cités, ceux qui connaissent les conditions de vie les plus exécrables : rarement une voiture individuelle, logement indigne, jamais de vacances, pas d’économies en banque, vies précaires, souvent pas d’emploi, etc. Ce sont les « chiffons rouges », ou Enragés.

Le président de la république Macron est le « meilleur des présidents possibles », c’est-à-dire le président des riches, et c’est pour cette raison qu’il a été choisi comme candidat par la classe bourgeoise, par la fraction la plus libérale de cette classe.

Sa surdité aux demandes des gilets jaunes s’explique pour diverses raisons :

-- D’abord l’ignorance : il ignore l’état réel du pays, et en particulier les conditions moyennes et populaires ; à noter que les revendications sont souvent portées par des femmes et des femmes âgées (plus de cinquante ans).

-- Mais aussi, il y a un mépris de classe, affiché par la bourgeoisie à l’égard du Peuple, et même une haine des « invisibles », des pauvres en général. A preuve les nombreuses phrases blessantes que le président de la république a pu lancer publiquement, malgré l’écran que tentent d’interposer les divers communicants chargés de le protéger de la vindicte populaire : analphabètes, ivrognes, riens, etc., qualificatifs qui rejoignent bien des formules de mépris, comme le « sans dents » de François Hollande.

La période prérévolutionnaire est une période où le Peuple apprend très vite : en un mois, il apprend politiquement plus qu’en de nombreuses années plus pacifiques, et plus végétatives. Cela explique à quelle vitesse sont disqualifiées les corps intermédiaires, les partis et syndicats classiques,…

Même les nouveaux partis, mouvements, ainsi que les nouveaux visages qui apparaissent (dont Macron lui-même) perdent très vite toute crédibilité et toute légitimité, parce que le Peuple connaît bien, connaît trop, les divers boniments et tours de passe-passe déversés pendant des années par les partis et syndicats classiques.

Ainsi, derrière les forces des gilets jaunes, les premières à monter sur le terrain de la revendication politique et sociale, ne tardent pas à se profiler de nouvelles forces, celles des « chiffons rouges », et ces derniers donnent forcément une nouvelle dimension au mouvement général, surtout si, par leur radicalité, ces dernières forces en prennent la tête. Cela se voit par un changement la catégorie dans les symboles :

Aux symboles de la bourgeoisie, ceux de l’Ancien Système, comme le chant de la « Marseillaise », chant guerrier entonné d’abord par la bourgeoisie lors de la grande révolution bourgeoise de 1789-1794, puis sur tous les terrains des diverses guerres impérialistes, ainsi que le drapeau « bleu blanc rouge », les couleurs « blanc » et « bleu », étant les couleurs des classes du passé, l’aristocratie et la bourgeoisie,

Succèdent les symboles prolétariens, comme le chant de l’ »Internationale », chant de la Commune de Paris de 1871, première dictature du prolétariat, et également le chant des révolutionnaires aux XIX° et XX° siècles, et le drapeau « rouge », drapeau des luttes ouvrières (Front populaire, etc.) et des luttes de libération dans le monde.

Les journalistes, pour ceux qui constituent l’élite de ceux-ci, sont les chiens de garde de la bourgeoisie : riches bourgeois, bien rémunérés, ils sont incapables de comprendre le ressenti du Peuple, et notamment des plus pauvres, des gilets jaunes et des chiffons rouges. Ceci explique, depuis le début, leur incompréhension quant au mouvement actuel. Incapables de comprendre ce qu’est la « fin d’un mois » pour un pauvre, ils ne perçoivent pas non plus ce qu’est la « fin d’un monde », celui de la bourgeoisie. Ceci également en raison de habitudes de pensée du passé. Pendant des dizaines d’années, la classe bourgeoise (dont les journalistes à sa solde) a considéré la France, y compris les habitants, les français des autres catégories sociales, comme sa « propriété », dont elle a la « mission » de gérer tous les intérêts, parce qu’elle se considère comme seule capable d’exercer tous les pouvoirs(d’où l’accaparement à son profit de tous les moyens de production, ainsi que les institutions politiques et les divers moyens de communication, presse, TV, etc.). Elle n’imagine donc pas un mouvement du Peuple pour se libérer et prendre lui-même ses affaires en charge, en se débarrassant de la bourgeoisie, les anciens « maîtres » : ceux-ci deviennent alors des citoyens comme les autres.

Dans ce mouvement qui vise à arracher la France (et les esclaves salariés français) des griffes de la bourgeoisie, de rendre la France à des français libres, les gilets jaunes sont la partie visible de l’iceberg. Tout le Peuple lutte par procuration par l’intermédiaire des gilets jaunes, qui ont la force et les possibilités de se soulever en premier. L’élément déclencheur de ce mouvement, s’il est le « ras-le-bol fiscal » (trop de taxes, augmentations du prix de l’essence et autres denrées, TVA, etc.), il débouche très vite sur des revendications politiques très anciennes : la remise en cause des diverses « représentations », et la nécessité, ressentie depuis de nombreuses années, de remettre en harmonie l’infrastructure et la superstructure.

Les journalistes du haut du panier, bénéficiaires de hauts revenus et d’ « avantages » notamment fiscaux, ne comprennent pas cela, et sont donc bien incapables, aujourd’hui, de rejoindre ce mouvement. Comme les élus, les journalistes raisonnent en nantis, en riches, et en fonction d’un passé révolu : ils n’ont aucun ressenti, ni aucune compassion, à l’égard du Peuple, et des plus pauvres. Par exemple, ils présentent la police comme des « citoyens comme les autres »etc. alors que la police constitue les chiens de garde du capitalisme.

D’accord pour la commisération de la part des médias pour les commerçants, chez lesquels les journalistes et les élus ont l’habitude de se fournir et de déjeuner (pour 200 € a dit le ministre Darmalin, pour deux menus, vin non compris. Mais voilà des années que les gilets jaunes ne vont plus chez ces commerçants là. Mais, depuis 40 ans, les médias ont-ils eu de la commisération pour les gilets jaunes, et les pauvres, qui ont tout perdu, y compris la dignité, et sont devenus enragés? La lutte seule leur rend la dignité! Un peu de patience, les commerçants, après tout vous vous gavez depuis longtemps.

 
 
 

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